Paris assiste, sous le fait de la crise, au retournement de son marchĂ© immobilier. Certains arrondissements sont dĂ©jĂ en pleine dĂ©confiture. Dans ce contexte, la politique radicale d’Anne Hidalgo, essentiellement fondĂ©e sur la dĂ©sertion du centre ville, accĂ©lère le mouvement et devrait causer un sinistre durable pour l’attractivitĂ© de la ville. Dans quelques mois, il sera temps d’acheter Ă Paris… si cette ville vous fait encore envie !
Le marchĂ© immobilier Ă Paris est en plein retournement. La crise frappe sĂ©vèrement. Mais elle n’est pas seule : l’impact du confinement est amplifiĂ© et aggravĂ© par l’insane politique urbaine d’Anne Hidalgo qui provoque une vĂ©ritable (et spectaculaire) hĂ©morragie de commerces dans les rues. Jour après jour, l’hyper-centre parisien se vide de toute activitĂ© et de tout dynamisme Ă©conomique. Le dĂ©sastre qui se prĂ©pare sera durable, douloureux, et ruineux.Â
Le marché immobilier parisien se retourne
Les indices se multiplient d’un retournement du marchĂ© immobilier Ă Paris. Le phĂ©nomène en est Ă son balbutiement, mais il devrait rapidement s’accĂ©lĂ©rer lorsqu’il aura atteint son point de bascule.Â
D’ici lĂ , plusieurs Ă©vidences apparaissent de façon flagrante : les stocks d’appartements Ă vendre augmentent dangereusement dans certains arrondissements depuis le mois de mars. Ainsi, les IIè, Xè et XXè arrondissements assistent-ils Ă une croyance fulgurante “d’invendus” annonciateurs d’une forte baisse des prix. Le nord-est parisien ressortait comme le grand perdant des arrondissements qui avait le plus d’excès de biens en vente, avec une variation des biens qui oscillait entre 60 et 70% d’excès par rapport Ă l’an dernier, Ă la mĂŞme pĂ©riode. L’ouest parisien enregistrait quant Ă lui des excès situĂ©s entre 0 et 30%.
Tous ces Ă©lĂ©ments devraient, dans les semaines qui viennent, se traduire par un Ă©clatement de la bulle immobilière.Â
Encore plus de pistes cyclables en vue
Paris dĂ©borde dĂ©sormais de cyclistes. Sur certaines pistes, on dĂ©nombre près de 2.000 vĂ©hicules Ă l’heure. Aux heures de pointe, Paris assiste dĂ©sormais Ă des… bouchons de vĂ©lo. D’ici la fin de l’annĂ©e, la mairie annonce l’Ă©tape 2 du plan vĂ©lo, qui se traduira par une augmentation du nombre de pistes cyclables. Ce genre de dĂ©cision indique que, durablement, les phĂ©nomènes qui tuent le petit commerce vont s’amplifier et se rĂ©vĂ©ler mortifères pour l’activitĂ© Ă©conomique. Â
L’hyper-centre victime des mesures d’Anne Hidalgo
Dans le mĂŞme temps, la fermeture de la rue de Rivoli aux voitures, après la piĂ©tonnisation des berges de la Seine, vide le centre de Paris du trafic commercial qui assurait la prospĂ©ritĂ© des magasins. Certes, la disparition du tourisme international de masse (Ă commencer par le tourisme chinois) est un Ă©lĂ©ment majeur de la paupĂ©risation du petit commerce. Mais la transformation brutale des rues en pistes cyclables, sans aucune concertation avec les habitants, sonne l’hallali de tous les petits commerces qui assuraient l’animation des rues.Â
Le Parisien a assez bien dressĂ© le portrait dramatique de la situation. La directrice de la grande enseigne BHV Marais explique par exemple : « Quand les berges de la Seine ont Ă©tĂ© fermĂ©es Ă la circulation, nous avons subi une baisse de 20 % de notre chiffre d’affaires. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore mesurer l’impact de la piĂ©tonnisation. On se rend compte que notre clientèle vient davantage de l’Est que de l’Ouest »… Selon toute vraisemblance, la situation devrait ĂŞtre dramatique dans les semaines Ă venir tant les rues, les magasins, les terrasses, les cafĂ©s, sont vides.Â

De dangereuses procédures de sauvegarde
Dans le mĂŞme temps, plusieurs gros acteurs commerciaux Ă Paris se trouvent en situation extrĂŞmement difficile. C’est par exemple le cas du plus organisateur de salons, Comexposium, qui s’est placĂ© en procĂ©dure de sauvegarde pour une durĂ©e de 6 mois. LĂ encore, les chiffres sont terribles : 1.000 salariĂ©s sont menacĂ©s de licenciement. Surtout, ces difficultĂ©s pourraient avoir un effet domino sur ce gĂ©ant de l’immobilier commercial Ă Paris qu’est Unibail-Rodamco, dont Benjamin Griveaux fut le lobbyiste officiel dans un passĂ© rĂ©cent.Â
Rien n’exclut qu’en cascade le château de cartes qui s’est construit au fil des ans sur l’attractivitĂ© commerciale de Paris au niveau mondial ne s’effondre. Cette catastrophe serait la preuve la plus Ă©clatante du dĂ©clin parisien durable sur la scène internationale. LĂ encore, la politique anti-business d’Anne Hidalgo sera la première accusĂ©e.Â
La CJUE autorise Hidalgo Ă limiter les Airbnb
Dans un contexte morose, la Cour de Justice de l’Union EuropĂ©enne (CJUE) a refusĂ© de censurer les dispositions rĂ©glementaires en vigueur Ă Paris pour limiter la place de Airbnb. Cette dĂ©cision, qui fait l’affaire des locataires “ordinaires” qui disposeront Ă l’avenir de plus d’offres de logement, ne fait pas l’affaire des bailleurs qui comptaient sur Airbnb pour rentabiliser leurs investissements immobiliers.Â
Paupérisation de Paris en vue
Dans cet inquiĂ©tant ensemble, tout indique que Paris devrait traverser une redoutable pĂ©riode de paupĂ©risation. DĂ©jĂ , de toutes parts, les signaux d’une dĂ©gradation de la qualitĂ© de vie sont envoyĂ©s, qui poussent Ă un vĂ©ritable exode vers des cadres plus harmonieux et moins denses humainement. Partout, l’insĂ©curitĂ© fleurit, y compris en termes de criminalitĂ© “dure”. C’est particulièrement vrai dans l’est parisien, oĂą la violence quotidienne franchit dĂ©sormais des caps manifestes.Â
Ces phĂ©nomènes montrent que certains quartiers s’appauvrissent dangereusement, et que la politique très anti-entreprises d’Anne Hidalgo semble consolider cette tendance au lieu de la juguler.Â
Le phĂ©nomène semble bien installĂ© dĂ©sormais, qui annonce une tendance baissière durable Ă ne pas sous-estimer. Dans la pratique, la baisse devrait durer plusieurs annĂ©es, sauf Ă un renversement de la politique municipale qui paraĂ®t peu probable.Â
Les tendances Ă retenir
Plusieurs phĂ©nomènes devraient amplifier la baisse des prix sur le marchĂ© immobilier parisien dans les semaines Ă venir. L’effondrement du tourisme du fait du COVID en est la cause principale. Mais la paupĂ©risation de la ville, encouragĂ©e par la politique autoritaire et brutale d’Anne Hidalgo, accentue et accĂ©lère le phĂ©nomène : beaucoup de Parisiens, aidĂ©s par l’essor du tĂ©lĂ©travail, se verraient bien vivre ailleurs… et cĂ©der la place aux nouvelles populations que la municipalitĂ© porte au pinacle.Â
Dans cet ensemble, la tendance baissière devrait ĂŞtre forte, durable, et rĂ©sistante… Attendez encore quelques semaines avant d’investir. VĂ©rifiez bien l’environnement du bien que vous voulez acheter avant de le faire.Â
What goes up must (always) go down. Et inversement
et voilĂ Ă nouveau les mĂ©faits de nos ponctionnaires aussi inutiles que rentiers qui par ailleurs n’ont rien Ă faire des entreprises ni du commerce !!!
c’est toute la France qui y va droit !!!!