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Accueil Fil coronavirus

Remdesivir : chronique d’une escroquerie annoncée ?

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
20 novembre 2020
dans Fil coronavirus
Temps de lecture : 6 minutes
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8
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L’OMS vient de déconseiller officiellement l’utilisation du Remdesivir, déployé par le laboratoire Gilead depuis plusieurs semaines, et bénéficiant d’une autorisation temporaire accordée très tôt cet été par l’Union Européenne, et par l’Agence de Sécurité du Médicament en France. Pire, l’Union Européenne a acquis des doses de ce médicament coûteux, et dangereux, à grands frais. Mais pourquoi tant de hâte sur un médicament qui posait de nombreuses questions dès ses premiers tests, alors que les pouvoirs publics français ont tout fait pour ralentir le recours à d’autres molécules, dont la désormais célèbre hydroxychloroquine ? La possibilité d’une escroquerie ou d’une corruption de la décision médicale en France s’agrandit chaque jour. 

L’OMS avait déjà dit, à la mi-octobre, beaucoup de mal du Remdesivir. Elle vient de durcir le trait en déconseillant son utilisation. L’agence de l’ONU met en cause les effets secondaires néfastes de ce médicament, dont on trouvera le détail bien connu depuis plusieurs semaines (en anglais) sur un site américain spécialisé. 

En réalité, rien de tout cela n’est nouveau. Toute la question est de savoir pourquoi les pouvoirs publics européens et français continuent à autoriser l’usage de cette molécule toxique, en interdisant les autres… Y aurait-il un favoritisme manifeste dans les décisions sanitaires sur le Vieux Continent ?

Les effets secondaires du Remdesivir sont bien connus

Depuis plusieurs semaines, et même depuis plusieurs mois, la communauté scientifique mondiale sait à peu près tout de la dangerosité du Remdesivir appliqué au coronavirus, maladie sur laquelle il n’a par ailleurs aucun effet. Dès la fin mars 2020 (ce n’est donc vraiment pas nouveau), la presse américaine alertait sur les effets néfastes de ce médicament. Vomissements, nausées, mais surtout augmentation dangereuse des enzymes hépatiques, pouvant causer des dommages irréparables au foie, étaient signalés. 

Ces effets dangereux étaient répétés dans de nombreuses publications scientifiques. 

Bien avant l’autorisation de mise sur le marché en France, il était donc impossible d’ignorer que le Remdesivir comportait des effets secondaires au moins aussi préoccupants que l’hydroxychloroquine. Mais le gouvernement a tout fait pour torpiller l’hydroxychloroquine et a autorisé le remdesivir. Pourquoi ?

Cohort of 53 hospitalized patients in manufacturer's compassionate-use program: Adverse events (e.g., increased hepatic enzymes, diarrhea, rash, renal impairment, hypotension) reported in 60% of patients; serious adverse events (e.g., multiple organ dysfunction syndrome, septic shock, acute kidney injury, hypotension) reported in 23%; drug discontinued because of adverse events in 8% of patients.

Drugs.com Tweet

L’Union Européenne a acheté une quantité massive de Remdesivir

Fin juillet, pourtant, la Commission Européenne (et sa commissaire grecque à la Santé) annonçait triomphalement avoir sécurisé un approvisionnement du marché européen avec du Remdesivir, notamment en accordant à cette molécule une autorisation temporaire de mise sur le marché. Le 9 octobre, l’Union Européenne s’est engagée à acheter 500.000 doses de ce médicament dangereux. Elle en avait déjà commandé 30.000 le 28 juillet, pour une somme de 63 millions €.

Il sera intéressant de savoir combien le contribuable européen a mis d’argent dans cette opération. D’un point de vue sanitaire, rien en tout cas ne peut l’expliquer. Rappelons que l’achat de 500.000 doses par l’Union début octobre est intervenu alors même que l’OMS soulignait que le Remdesivir n’avait aucune efficacité prouvée contre le COVID, et que les effets secondaires toxiques du médicament étaient parfaitement connus. 

Ces décisions puent à plein nez le conflit d’intérêt.

La France autorise le Remdesivir dès cet été

Avant même que l’Union Européenne n’autorise temporairement le Remdesivir sur le marché européen, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament lui avait accordé une autorisation temporaire d’utilisation. On retrouvera dans la vidéo ci-dessus les interrogations de maître Di Vizio, avocat de Didier Raoult, sur les conditions d’octroi de cette autorisation. Elle pose un sérieux problème : si les affirmations de Didier Raoult sont justes, cette décision d’autoriser le Remdesivir a été prise par l’ANSM malgré l’avis négatif du collège scientifique qui devait instruire le dossier. Elle serait le fait plus ou moins personnel du directeur général, Dominique Martin. 

Ce point très sulfureux reste à prouver et à étayer, mais assez curieusement, les attaques frontales de Didier Raoult sur les anomalies dans la décision sur cette affaire n’ont fait l’objet d’aucune attaque en diffamation de la part de l’ANSM. Pourquoi ?

Il en va pourtant de la confiance du public vis-à-vis des autorités sanitaires. 

Pour permettre la continuité de l’accès au médicament antiviral Remdesivir sur le territoire national, l’ANSM vient d'octroyer une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc). Ainsi, sur la base d’une décision collégiale au niveau hospitalier, des patients atteints de la maladie COVID-19 pourront recevoir ce traitement.

ANSM, 15 juillet 2020 Tweet

L’assurance-maladie a jugé le Remdesivir inefficace

Alors que l’ANSM a autorisé le Remdesivir dans une précipitation qui intrigue et malgré les réserves connues vis-à-vis de ce médicament, l’assurance-maladie a très tôt fait part de son intention de ne pas rembourser un médicament dont l’inefficacité était connue dès cet été. Sur ce point, à la mi-septembre, la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé a décidé de rendre public son avis sur le sujet. Cet avis répond clairement à la question de l’utilité du médicament : “Pas de progrès, en l’état actuel des données”.

Face au risque de se voir opposer un refus officiel de remboursement de ce médicament inefficace, Gilead a décidé de retirer sa demande auprès de l’assurance-maladie. On y verra un aveu par le laboratoire américain sur l’inefficacité de sa molécule, et sur sa volonté d’en rester aux négociations très politiques avec quelques instances décisionnaires où la médecine et la thérapeutique sont éclipsés par d’autres considérations. 

Il nous reste à savoir lesquelles. 

L’étrange immobilisme du docteur Véran

Dans toute cette affaire, une question taraude et met mal à l’aise. On se souvient que le docteur Véran, devenu ministre de la Santé, s’est empressé d’encadrer autant qu’il le pouvait l’usage médical de l’hydroxychloroquine, ne ménageant pas ses critiques, au passage, contre le docteur Raoult. Quelques heures seulement s’étaient écoulées entre les réserves de l’OMS sur la molécule et la publication d’un décret proscrivant son utilisation. 

S’agissant du Remdesivir, ce ne sont pas quelques heures qui s’écoulent, mais des jours, des semaines entières, entre les avis déconseillant cet usage… et l’inaction du gouvernement qui maintient à cette molécule dangereuse son autorisation temporaire d’utilisation délivrée de façon très solitaire par le directeur général de l’ANSM.

Mais pourquoi une telle disparité de traitement ? Pourquoi un tel avantage accordé à un laboratoire américain ?

Étiquettes : ANSMGileadhydroxychloroquineOMSRaoultRemdesivir
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Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Commentaires 8

  1. syko says:
    il y a 3 ans

    Très intéressant. Le soupçon de corruption grandit, avant même de faire un lien avec le grand reset de 2020. Comment ne pas devenir complotiste à force.
    Il y a une coquille dans votre article : la commissaire européenne à la Santé est chypriote et non grecque.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9lla_Kyriak%C3%ADdou

    Répondre
    • elisabeth says:
      il y a 3 ans

      Là, je crois que l’on en est plus à un “soupçon”, mais à une corruption avérée.
      Je crois que le remdevisir a ouvert la porte tout grand à un marché voulu par les élites.
      Au détriment de la santé du peuple. Qu’importe la dangerosité du remdevisir, puisqu’ils ont fabriqué des lois qui les exonèrent de toute responsabilité en cas de problèmes.
      Il y avait le célèbre “Oyez braves gens” qui est devenu le “Crevez baves gens”

      Répondre
    • abdenour oumakhlouf says:
      il y a 3 ans

      Syko,
      Une erreur sur la nationalité de la commissaire européenne Ok c’est pas bien, sauf que ta source de merde wikipedia n’est pas une source fiable
      La coquille c’est toi, car le reste est complètement vrai.

      Répondre
      • syko says:
        il y a 3 ans

        Abdenour oumakhlouf,
        Il y a vraiment une coquille la commissaire est chypriote.
        https://ec.europa.eu/commission/commissioners/2019-2024/kyriakides_en#timeline
        Le site officiel de la CE cela te suffit?
        Apprends à lire avant de commenter.
        Merci

        Répondre
  2. FrancisQuinze says:
    il y a 3 ans

    Pourquoi ? Et si la réponse était lié à des conflits d’intérêts en lien avec cette info:
    GILEAD a réaffecté certaines de ses usines sur la production du remdesivir, tout en élargissant le recours aux sous-traitants. « Nous nous sommes fixés un objectif ambitieux de produire plus de 500 000 traitements d’ici octobre et plus d’un million d’ici la fin de cette année. Pour atteindre ces objectifs, nous construisons un consortium géographiquement diversifié de fabricants de produits pharmaceutiques et chimiques, afin d’étendre la capacité mondiale de production de matières premières et de produit fini », ambitionne Daniel O’Day, le p-dg de Gilead.
    On a déjà connu des AMM généreusement octroyées à des médicaments à 2 balles, dont la production européenne était réalisée en France dans l’ancienne circonscription du directeur de cabinet du ministre d’un la santé chargé des relations avec les labo pharmaceutiques, bien avant Cahuzac, Claude EVIN pour ne pas le nommer… Le tarif retenu avait été de 300% du prix proposé par la commission du médicament précédant la négociation.

    Répondre
  3. LANGLOIS says:
    il y a 3 ans

    il serait temps de mettre le nez dans le caca au toutou à macron (véran) !!!
    ces deux là sont des ASSASSINS alors que le professeur RAOULT a sauvé des vies …. le scandale va éclater et les salopards devront payer….

    Répondre
  4. Jean-Marie DEWAMBRECHY says:
    il y a 3 ans

    Vous pensez que ça va vraiment inquiéter et faire réagir les veaux ……. et les bœufs (par définition émasculés !)

    On ne peut même pas compter sur les députés et les sénateurs de l’opposition pour déposer un projet de loi en vue de la création d’ un impôt sur leur(s) revenu(s) pour financer une augmentation des cellules VIP de la Santé , puisqu’une partie d’entre eux s’y retrouveraient aussi.
    Je te tiens, tu me tiens ……
    é

    dèn Si on mançait une cvollected

    Répondre
  5. bertrand says:
    il y a 3 ans

    quand je vous dis que les valeurs ripoublicaines sont maintenant : escroquerie, vol et mensonge : vous me croyez ???

    Répondre

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