Depuis qu'Olivier Duhamel n'a pas démenti les accusations d'inceste portées contre lui par sa belle-fille, les élites parisiennes s'empressent de faire oublier la connivence qu'elles ont pu entretenir avec lui. C'est notamment le cas de Bernard Cazeneuve, président du discret Club des Juristes, un think tank juridique qui aurait inspiré de nombreuses rédactions de textes de loi, dont Olivier Duhamel était un membre fondateur. Sa photo n'a pas tardé à disparaître de la page d'accueil du site... avec quelques oublis !
Bernard Cazeneuve n’a pas perdu de temps pour faire oublier ses mauvaises fréquentations au Club des Juristes, auto-proclamé « premier think tank juridique français ». Comme on le voit sur la page d’accueil du site du Club, le visage du constitutionnaliste accusé d’inceste a disparu du trombinoscope officiel. Il faut fouiller un peu sur le site pour retrouver la page dédiée à ce membre éminent de l’équipe qu’était Olivier Duhamel. Nous la reproduisons ci-dessous.
Duhamel a-t-il influencé une loi sur l’inceste ?
On notera au passage que ce think tank peu connu des Français est prétendument à l’origine d’un certain nombre de lois. Il semblerait notamment que Michèle Alliot-Marie se soit appuyée sur lui pour réfléchir à une modification du Code Pénal. Rien n’exclut qu’à cette époque, Olivier Duhamel ait été consulté sur la rédaction d’une proposition de loi adoptant la définition pénale de l’inceste.
Il se trouve (ça ne s’invente pas !) que cette loi fera l’objet d’une annulation totale de la part du Conseil Constitutionnel, à l’issue de l’une des premières questions prioritaires de constitutionnalité posées après l’introduction de ce dispositif dans la Constitution par Nicolas Sarkozy. Il se trouve qu’à cette époque, Olivier Duhamel était le spécialiste incontesté de la question prioritaire, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. L’histoire est parfois cruelle…
A l’époque (le 17 février 2012, pour être précis), le Conseil Constitutionnel avait considéré que la loi ne définissait pas assez précisément les liens familiaux nécessaires pour qualifier le délit d’inceste que la loi créait.
Il serait intéressant de savoir quelle fut la participation éventuelle d’Olivier Duhamel à tout ce qui a pu entourer cette loi et sa censure par les Sages.
Duhamel, l’enfant chéri de Sciences-Po
On notera que, selon Ariane Chemin, les langues s’étaient déliées depuis au moins 2017 sur les relations coupables qu’Olivier Duhamel aurait entretenues avec son beau-fils. Le directeur général de Sciences-Po le savait, l’a reconnu, et a néanmoins confié la séance inaugurale de son école, cette année, au même Duhamel qu’il a présenté comme un ami.
On lira avec gourmandise le compte-rendu de cette « leçon » par le constitutionnaliste :
Aider les élèves à grandir malgré les difficultés… quel superbe programme, qui devait sonner juste dans la bouche de cet ami de Sciences-Po.
Qui connait un peu le traitement des affaires sensibles en France sait que le club des juristes dont la première présidente fut la numérologue Christine LAGARDE et ou copinent en apparente transparence magistrats, avocats et experts devrait plus explicitement être baptisé club des frangins.