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Accueil Uncategorized

Un ministère des droits des animaux ou la défense de la cause du « grand méchant loup »

Laurent SaillyparLaurent Sailly
1 avril 2021
dans Uncategorized
Temps de lecture : 3 minutes
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3
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La morale et la loi réprouvent aujourd’hui les mauvais traitements aux animaux. Pour autant, consciemment ou non, le sens commun, tout au moins dans nos sociétés occidentales, établit une nette frontière entre l’homme et l’animal et admet que l’homme règne sur le monde végétal et animal. Notre charte de l’environnement conserve cet aspect humaniste : l’environnement est considéré comme "le patrimoine commun des êtres humains". Un mouvement d’idées, très minoritaire encore que très militant, conteste cependant cette conception du monde, non sans une certaine influence…

Une pétition, lancée sur mesopinions.com, demande la création d’un ministère dédié au droit des animaux. C’est pour les 50 000 signataires la priorité politique de cette année 2021. Alors que l’économie française est étouffée par les taxes et les réglementations ; que le chômage et la pauvreté croissent à cause d’une politique socialisante  ; que la société française est fracturée par la communautarisme et l’insécurité ; que la dette de l’Etat grandissante tue, chaque jour, l’avenir de nos enfants ; que l’innovation technologique est au point mort ; que les libertés sont attaquées de toutes parts ; que la crise sanitaire n’en finit plus ; on trouve encore quelques-uns de nos concitoyens pour estimer qu’il faut encore plus d’Etat. Alors, évidemment, la cause animale est importante. Mais il faut raison garder. Chaque chose à sa place et chaque place…

Les animaux n’ont pas de droit…

Les animaux, contrairement aux humains, n’ont pas la capacité de faire des choix moraux ; ils ne sont liés entre eux, et envers nous, par aucun contrat social. Les animaux n’ont pas de droits, de la même manière qu’ils n’ont pas de devoirs et qu’ils ne sont pas responsables de leurs actes.

On a déjà vu des humains sauver une baleine ou un éléphant, on n’a jamais vu en faire autant pour eux. Ce sont en revanche, comme nous, des êtres sensibles, susceptibles d’éprouver du plaisir et de la peine et même, de développer une intelligence et une affectivité considérables. C’est cela qu’il faut prendre en compte et respecter, sans pour autant les « humaniser ».

Créer une personnalité juridique spécifique pour l’animal impliquerait en effet de reconsidérer la légalité de ces activités. Si l’animal devenait un être vivant à part entière, pourrait-on encore le vendre ? le chasser ? le pêcher ? (et donc le manger !) ou l’utiliser pour l’agriculture ? la recherche pharmaceutique ?

… mais les humains ont des devoirs envers eux

S’ils n’ont pas de droits, les animaux sont des êtres sensibles et conscients.

Capables de choix moraux, les humains ont des devoirs, avec pour corollaire qu’ils ont également des droits. Cela inclut le devoir de ne pas imposer de souffrances inutiles aux animaux, mais ne nous empêche certainement pas de nous en servir comme outils (chien policier, cheval de trait, zoothérapie, expérience scientifiques) ou comme nourriture.

Un risque de dérive animaliste

Cette dérive existe déjà dans les mouvements végans qui mettent en place des actions extrêmement violentes à l’égard des boucheries, des charcuteries, des abattoirs, des élevages…

La reconnaissance de droits aux animaux dans nos sociétés occidentales actuelles ouvrira la porte aux extrémistes de tout poil : déconstructionnisme, idéologies victimaires. Des procès judiciaires pourraient être entamé à l’encontre d’anciens chasseurs, d’anciens agriculteurs. Puis viendrait le temps de la “Cancel culture animale“ avec ses lynchages en règle sur les réseaux sociaux. Enfin, droits-de-l’hommiste et droits-de-l’animaliste entreraient en conflit. Verra-t-on un sanglier condamné pour avoir tué un promeneur en forêt ? un lion pour “l’assassinat“ d’une gazelle ?

Devra-t-on réécrire ou censuré certains contes ? Un exemple (puisqu’il est aujourd’hui courant d’attaquer nos souvenirs d’enfance) : Le Petit Chaperon Rouge, conte de la tradition orale retranscrite en France par Charles Perrault. Tout d’abord, le descriptif de cette petite fille élevée par sa mère et qui se rend chez sa grand-mère, est issu du cerveau forcément perturbé de cet auteur, mâle blanc catholique et hétérosexuel ! Ensuite, le “grand méchant loup“, mangeur d’êtres humains, deviendra une victime de l’égoïsme humain qui accapare la nature et laisse les animaux mourir de faim. Enfin, l’ensemble du texte devra être rédigé en écriture inclusive.

Étiquettes : Animalistesbien-être animalDroit des animauxProtection animale
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Commentaires 3

  1. MW says:
    il y a 2 ans

    https://www.dna.fr/politique/2021/03/01/a-strasbourg-la-regulation-des-rats-devient-une-question-piege

    Répondre
  2. JAV31 says:
    il y a 2 ans

    On n’arrête pas la folie, hélas !
    Nous avons les droits de l’homme (sans contrepartie de devoirs), le climat, les écolos, les végans, le virus actuel, les animalistes…
    Bref, comme tout le monde sait : « Le problème avec les cons c’est qu’ils se multiplient plus vite que les autres ».

    Répondre
  3. Truc Muche says:
    il y a 2 ans

    On revient au Moyen-Age, ou l’on jugeait les animaux qui s’etaient mal comportes! Proces de cochons, de chevaux, de chats…

    Répondre

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