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Accueil Uncategorized

Réforme des retraites : à quelle sauce Macron voudra vous manger

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
4 juin 2021
dans Uncategorized
Temps de lecture : 5 minutes
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La réforme des retraites sera, probablement jusqu'au bout, l'Arlésienne du macronisme. Discutée dès son accession à l'Elysée, ou presque, par le "commissaire" Delevoye, adoptée au forceps en février 2020, juste avant le confinement, à l'issue d'une longue grève, mais jamais promulguée, elle embarrasse désormais l'exécutif qui doit décider ce qu'il fait de ce dossier poisseux. Une chose est acquise à ce stade : la réforme adoptée à l'Assemblée sera abandonnée en tant que telle. Faut-il ou non la remplacer par un succédané rebâti à la hâte ? Voici ce que Macron devrait logiquement faire.

La réforme des retraites, qui affleure régulièrement à la surface du débat public sans que la presse subventionnée ne s’en empare, fera peut-être son grand retour à l’automne. C’est ce qui ressort de façon sybilline des propos du Président de la République tenu lors de son passage à Martel. 

Dans la pratique, on sait tous désormais que la réforme adoptée en février 2020, la fameuse réforme paramétrique qui ne devait pas faire gagner d’argent à l’Etat, mais qui a mis des millions de salariés en grève, sera abandonnée. Mais que faire à la place, s’il faut réellement agir ?

Nous faisons un point synthétique sur les perspectives plausibles qui s’offrent à Emmanuel Macron aujourd’hui. 

Une réforme des retraites pour diminuer les dépenses publiques

Longtemps, Emmanuel Macron a nié que sa réforme systémique était conçue pour diminuer les dépenses publiques (élément pourtant évident et à la portée de n’importe quel benêt venu). Cette volonté de nier les évidences n’est heureusement plus de mise. Plus personne, dans l’exécutif, ne conteste qu’une réforme s’impose en urgence pour diminuer les 14 points de PIB consacrés aux revenus de remplacement versés aux anciens. Toute la difficulté, dans ce brûlot explosif, est de passer des intentions aux actes. 

Une chose est sûre : si la France veut percevoir les 40 milliards € du plan de relance européen arrachés de haute lutte en juillet 2020, elle doit faire des efforts. Bruno Le Maire a déjà annoncé qu’il allait tailler les croupières des chômeurs pour gagner un peu d’argent. Mais le vrai sujet, c’est la réforme des retraites, la mère de toutes les batailles budgétaires. Les chômeurs rapporteront en effet des clopinettes (10 milliards par an au maximum, soit 0,5 point de PIB). Les retraites peuvent mécaniquement rapporter 2 ou 3 points de PIB à court terme. 

Rappelons au passage que la France emprunte désormais 200 milliards € par an pour boucler ses fins de mois, soit l’équivalent de 20 mois de retraites du régime général. Ces ordres de grandeur rappellent quelques urgences passées au second plan budgétaire depuis le début de la pandémie.

Une réforme impopulaire qui n’est pas arbitrée

Depuis plusieurs semaines, l’exécutif est tiraillé entre la nécessite de réformer pour juguler l’hémorragie financière actuelle (les retraites ont affiché un déficit de 23,5 milliards en 2020) et le besoin de calmer l’inquiétude sociale qui risque de flamber si le dossier est remis sur la table. L’équipe au pouvoir compte ses faucons, comme Bruno Le Maire, partisan d’une réforme à l’automne, et ses colombes, comme le socialiste Ferrand, qui s’est enrichi grâce à la mutuelle qu’il dirigeait, selon la bonne règle hollandaise du « c’est l’Etat qui paie ». 

Pour l’instant, Emmanuel Macron n’a pas arbitré sur l’opportunité de réformer avant la présidentielle de 2022 ou pas. Le tour de Gaule en cours devrait lui permettre de se forger une opinion sur la question. La France va donc vivre cette situation surréaliste de voir son principal poste de dépense publique, en déficit record, suspendu à un tour de France présidentiel qui pourrait déboucher sur une décision de réforme en urgence, tournant le dos à une réforme adoptée dix-huit mois plus tôt par le Parlement. 

Il parait qu’on appelle cela la République…

Il n’est de problème qu’une absence de solution ne permette de résoudre

Quatre années de fréquentation de la psychologie complexe d’Emmanuel Macron témoigne d’une vraie difficulté à décider qui caractérise le personnage. Un travail de profiling élémentaire laisse donc à penser que le choix du président de la République sur la réforme des retraites se portera sur… l’absence de choix ! C’est le privilège de l’amateurisme revendiqué par le Président, qui le dispense d’obéir aux règles institutionnelles et politiques habituelles. 

Nous parions donc sur le fait qu’Emmanuel Macron reportera la réforme des retraites à l’après 2022. Cette stratégie n’est possible que si et seulement si nos partenaires européens la partagent. Emmanuel Macron rejoindra ainsi la philosophie éternelle d’Henri Queuille, qui fut Premier Ministre de la Troisième République (cette fonction s’appelait président du Conseil à l’époque). 

Scénario de repli : exonérer les fonctionnaires

Dans l’hypothèse où les épargnants allemands commenceraient à s’agacer de la passivité extrême du beau parleur Macron, très doué pour les discours fleuve, mais d’une inefficacité absolue, une piste de réforme simplifiée s’ouvrirait sans doute. Celle-ci consisterait à abandonner l’hypothèse folle d’une fusion des régimes de retraite (d’ailleurs mise en scène, mais pas en pratique, selon le Conseil d’Etat lui-même, dans la réforme de 2020) et à cantonner les réformes désagréables à la population la plus nombreuse, la plus méprisée, la plus docile (et la mieux trahie par ses syndicats) du système actuel, celle des salariés du secteur privé. 

Dans ce cas de figure, la réforme est d’ores et déjà connue et écrite : elle se limitera à poursuivre la politique de report progressif de l’âge de départ à la retraite par l’allongement (tout aussi progressif) des durées de cotisation pour atteindre la retraite pleine. Dans ce scénario par défaut, deux inconnues peuvent varier : d’une part, la généralisation au secteur public (et aux « régimes spéciaux » défendus par la CGT) de cette mesure d’allongement de la durée de cotisation, d’autre part, l’intervention éventuelle d’une mesure exceptionnelle de moratoire de six ou douze mois des départs à la retraite (seule mesure qui apporte de la trésorerie immédiatement). 

Nous parions sur une stratégie de blocage temporaire des retraites, avec des contraintes moindres pour les fonctionnaires qui sont les chouchous du système Macron. 

Attention aux effets secondaires

Parallèlement, il est très probable que l’exécutif ne passe à la moulinette les contrats d’assurance-vie et les successions diverses et variées. On fera donc très attention au double effet-ciseau : report brutal de l’âge de la retraite et inquisition brutale sur l’épargne. 

Sur tous ces points, pensez à vous abonner à partir de la semaine prochaine à la toute nouvelle Confidentielle des Stratèges qui répondra aux questions que vous pouvez vous poser sur les stratégies de placement pour faire face à ces évolutions réglementaires d’ores et déjà planifiées. Si elles n’interviennent pas immédiatement, elles seront imposées sans ménagement après les élections présidentielles. 

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Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Commentaires 11

  1. François SERVENIÈRE says:
    il y a 2 ans

    Est-on légitime pour organiser des réformes structurelles alors qu’on est sur un siège éjectable avec le Nuremberg du Covid qui va démarrer en juillet 2020 ? Dans lequel les élites politiques, médiatiques, scientifiques françaises et européennes seront impliquées jusqu’au cou.

    Répondre
  2. Joseph-P says:
    il y a 2 ans

    Réforme n’est pas le mot, les mots ont un sens, il s’agit ni plus ni moins d’ajustements comptables.
    La seule réforme, serait de rendre leur liberté aux gens, en privatisant les retraites, mais cela serait une colossale perte de pouvoir pour les syndicats, patronnât, élus.

    Répondre
    • François SERVENIÈRE says:
      il y a 2 ans

      Concernant la philosophie éternelle d’Henri Queuille, elle était la colonne vertébrale du hollandisme dont le macronisme n’est qu’une extension naturelle. La stratégie est : nuage de fumée devant les fossés, laissons les ennemis s’embrocher sur nos pieux et, surtout, ne bougeons pas pour garder la place.

      L’ajustement comptable ait office de politique depuis 1981. il n’y aucune vision, aucun cap. En mer, cela s’appelle « naviguer à vue », mais ce n’est possible qu’en navigation côtière, en vue des amers, des phares et balises… Impossible de traverser les océans et de conquérir de nouveaux territoires, même symboliques, avec ce genre de stratégie. Avez-vous déjà vu des comptables diriger des entreprises, quand leu objectif est de limiter les dépenses et d’épargner… A la maison de retraite, c’est compréhensible, encore que mon père à 90 ans voulait encore construire des maisons ! Comment la France a-t-elle pu tomber si bas sous l’influence des Inspecteurs des Finances qui se sont succédés à sa tête ? Ceux qui lisent un peu l’actualité mondiale du côté de l’Extrême Orient savent que ce sont des Polytechniciens qui dirigent la Chine, la Corée, le Japon, Taïwan. On voit la différence de style, la France s’écroule, la Chine et ses voisins déboulent…

      Je ne suis pas tout à fait certain maintenant que la France sous la direction de l’ENA sera invitée dans 10 ans au G20. C’est très mal parti.

      Pour revenir à la spoliation en cours d’organisation des épargnes des pays méditerranéens impécunieux, il faut juste se reporter au projet de Christine Lagarde de 2013, la chypriotisation de l’épargne. On a traité de « délirant » pendant 10 ans ce sujet, dans la presse. Le feu, cela part d’une allumette ou d’une cigarette sur un canapé. On traite souvent de paranoïaque celui qui crie « au feu » devant une allumette ou une cigarette dans le maquis corse, qui sonne le tocsin… Bon, après, c’est vous qui voyez !

      Les retraites, quand le FMI va prendre toute cette gabegie de Finances Publiques en main, ce sera ratiboisement généralisé de 30% partout, condition expresse pour obtenir des prêts et crédits venant de la BCE et des Fonds de Pensions, qui financent objectivent la trésorerie de l’État avec les dépôts et consignations des plans d’épargnes, eux-mêmes déjà ratiboisés et n’existant plus que sur les lignes des relevés bancaires. Le fric réel a depuis longtemps été consommé. Mais l’illusion reste dans la confiance des Français en leur Etat mama, en espérant que, comme en Argentine, la panique ne se transforme par en queue devant les banques… Etat qui bouffe le lait de ses nourrissons pour survivre depuis au moins 40 ans.

      Répondre
  3. ange et démon says:
    il y a 2 ans

    « les retraites ont affiché un déficit de 23,5 milliards en 2020″ soit
    mais il y a pour 55 milliards de fraude sociale!
    tous les MNA coutent combien? l’AME pour tous les illégaux coute combien?
    les subventions à tout va pour syndicats, journaux , ONG etc coutent combien?

    aménager la caisse de retraite progressivement en passant par une part d’assurance à capitalisation , ok, mais sans léser ceux qui ont été obligés à cotiser à la Sécu pendant toute leur vie de travail, non!; ceux qui sont à la retraite actuellement ont fait 10 heures par jour sans RTT avec 24 jours de congés par an soit 4 semaines. Cotisation plein pots, fin des études à 23 ans pour un ingénieur suivi d’un service militaire pour les hommes (entre 12 et 16 mos) où l’armée c’est à dire la nation vous faisait exercer votre métier gratuitement. Le chômage était une honte
    on est bien loin des générations Chirac-Mitterrand : 35 heures, entre 5 et 6 semaines de congés avec les RTT, pas de service militaire, âge moyen de fin des diplômes augmenté de 2 à 3 ans par catégories de diplômes.

    Les Snowflakes Mondialisés a la Cancel Culture,tous ces jeunes qui se plaignent de cotiser pour les retraites actuels « Boomer favorises » ,aux comptes epargnes temps , au repos compensatoire, aux cellules de soutient psychologique ,aux RTT du jeudi soir , devraient reconnaitre que le temps et les conditions de travail n était vraiment pas le même !

    Répondre
  4. Renaud says:
    il y a 2 ans

    Ce qui suit ne vient pas uniquement de moi, mais d’une association de défense des retraites du secteur privé dont je condense les propos en y rajoutant en deuxième partie mon analyse.
    Ainsi, chaque année, 14 à 18 milliards sont engloutis pour « équilibrer » les régimes spéciaux: 7,8 milliards pour les entreprises publiques et entre 6 et 10 milliards pour les fonctionnaires. On court à l’abîme !
    Malgré les conséquences économiques dramatiques de la crise sanitaire, les syndicats du public refusent la moindre concession qui permettrait d’alléger le fardeau accablant de leurs avantages indus. À côté de ça, dans le privé, personne ne vient nous financer pour nous sortir de l’ornière. Tel est le « système » français ! …
    Quand je pense que la loi fiscale nous oblige à nourrir une proportion énorme de fonctionnaires-ponctionnaires qui, sans contreparties, pompent au bas mot au moins 20% des richesses produites (et je suis prudent!).
    Cependant, il ne faut pas passer sous silence l’honnêteté et la probité d’une partie notable des fonctionnaires qui travaillent au service de l’ordre public. Mais de proche en proche les bornes sont largement dépassées !
    En France, l’État scie la branche sur laquelle il est assis … Ce serait un comble que nous tombions avec lui. N’oublions jamais que ce sont les producteurs, toutes catégories confondues, qui sont à la base de tout ce qui existe pour satisfaire les besoins de la vie de tous. Les producteurs, avec leurs bras et avec leur têtes, sont les – seuls – qui donnent sa valeur à la monnaie. La monnaie n’aurait aucun sens sans les capacités de production. Ce ne sont pas les banques et les banquiers qui donnent sa valeur à la monnaie, ce sont les producteurs. Il est urgent que nous nous mettions ceci dans la tête. Le reste c’est du baratin.

    Répondre
    • François SERVENIÈRE says:
      il y a 2 ans

      Vous savez, après des lectures de dizaines de milliers de pages sur le sujet, ma religion est faite, et pourtant, je me suis battu contre celle-ci depuis 40 ans : il faut que l’État français s’effondre totalement pour repartir de zéro. C’est un monstre insatiable, et j’utilise pour l’illustrer, depuis 40 ans, la même image que Simone Wappler récemment sur le Courrier des Stratèges : Moloch Baal, le Dieu antique qui se nourrissait de la substance même du peuple, des nouveaux nés jetés dans le brasier de la bouche du monstre à tête de bœuf. Le message du Sacrifice d’Isaac par Abraham a cette même signification, dans une période où la société de son temps sombrait dans la décadence, ce qui semble être une norme. On pensait donc qu’en sacrifiant les enfants, on allait apaiser les Dieux, insatiables par nature dans l’esprit humain antique nettement névrosé et facilement manipulable par les oracles.

      Malgré la raison et les Lumières, la déraison anime les dirigeants, les peuples sont confinés dans l’obscurité des nouveaux oracles béeffemtévisés, les sacrifices d’enfants (des générations futures) sont remis à la mode.

      Bientôt le vaccin sera généralisé aux enfants, pour que l’obéissance totale par la mort des enfants des disciples soit offerte au gourou Macron comme un présent. Alors, le gourou sera heureux, il nous aimera, nous le supplierons de nous accorder sa grâce infinie, il répondra :

      – « Oui mais en échange de vos menues richesses ! » sinon la secte et toute son organisation va s’effondrer ! Plus de pain, plus de jeux, plus d’émissions béeffemtévisées ! Pourriez-vous vivre sans Déesse Ruth chaque soir ? »
      – Disciples en chœur : « Non, Maître, non, Maître, nous ne pouvons pas ! »
      – Gourou Emmanuel : « Pourriez-vous vivre sans la Prêtresse Anahouana chaque soir ? »
      – Disciples en chœur : « Non, Maître, non, Maître, nous ne pourrions pas. »

      Quelle était belle la vie au Temple de l’Ordre Jupitérien sous la férule de Maître Emmanuel. Il y avait certes des morts de la pandémie et de la vaccination, certes, par milliers, mais les autres étaient protégés pendant 15-20 jours, la vie était belle. Maître Emmanuel, en échange de nos maigres économies, organisait le camp comme dans un rêve… Chaque soir nous recevions nos doses télévisées d’Emmanuellite, et nous partions aussitôt au nirvana… Il était si beau, si intelligent, et Brigitte !

      Tout ce que touche l’État français se transforme en plomb.
      Il faut se débarrasser de cette technostructure étouffante.
      Comme disait Bastiat « Tout y passera ! »

      Je conclurai : comme dans une secte.

      Répondre
      • Jiff says:
        il y a 2 ans

        C’est vrai que l’image est frappante, sauf que nous, nous-avons des monstres à tête de nœud.
         
        La comparaison avec une secte est également bien choisie, puisqu’il est visible que tous ces tordus sont bien incapables de prendre la réalité en compte pour rectifier le tir au fur et à mesure ; ils n’ont aucun sens commun, juste une théologie qu’ils appliquent tout aussi méthodiquement que les obersturmführers et autres kapos appliquaient la leur, d’ailleurs, quand l’heure d’enfin rendre des comptes à la nation arrivera, leurs excuses seront sans nul doute les mêmes. Après tout, ça n’est peut-être pas un hasard si fortuit que ça si les initiales du « fleuron français » sont SS…

        Répondre
  5. MOUREAU says:
    il y a 2 ans

    Il me semble que la théorie centrale consistant à asséner que la question des retraites est un vrai problème parce qu’il constitue un poids énorme grévant le budget de la nation fait l’impasse sur d’autres questions encore plus dérangeantes et explosives, explosives pour la classe dirigeante qui, quelle que soit le parti ou la tendance politique au pouvoir poursuit sans partage sa domination.
    Tout d’abord,il est nécessaire de souligner qu’en matière de retraite, de déficit de la SS et de réforme il y a abus de langage et détournement total des vraies missions de la protection sociale appelée Etat Providence,terme impropre et admis comme une évidence qui est loin d’en être une. Quand « on » parle de trou abyssal ou déficit énorme c’est déjà une imposture. Il serait plus approprié de dire découvert. Ce découvert étant le résultat d’une insuffisance de recettes alimentant les caisses de la Sécurité Sociale qui étaient encore un peu gérées jusque dans les années 80 par les salariés même s’ils n’en avaient pas une maîtrise globale pour leur gestion. Mais depuis ces années là et de manière de plus en plus accentuée et pernicieuse, la protection sociale dans son ensemble a été l’objet d’une dépossession au détriment des premiers intéressés: l’ensemble de tous les salariés fonctionnaires ou non. La maîtrise de la gestion de la SS est passée des mains des salariés, des indépendants aux mains de l’Etat. Une étatisation autoritaire se substituant au principe de l’autogestion. L’Etat capitaliste n’a rien à faire dans cette histoire. S’il le fait c’est bien pour une raison: passer de l’Etat Providence à l’Etat profits denses, profits qui ne trouvent plus à se rentabiliser de manière suffisamment sécurisée, d’où depuis déjà une dizaine d’années la préparation par étapes de ce fameux « Grand Reset ».
    Quant au mot réforme il s’agit d’une nouvelle imposture. Il n’y a pas besoin de réforme. Si réforme il doit y avoir, c’est celle d’augmenter les salaires, de diminuer massivement le temps de travail, de consacrer un budget conséquent à la recherche et à la formation, d’instituer le salaire à la qualification.
    Quand « on » vous parle de réforme, il faut tout de suite penser à contre réforme, à torpillage organisé de la baisse des ressources des revenus des salaires et des pensions. « On » va vous dire « Il y avait 4 actifs pour 1 actif en 1965 et aujourd’hui il y en a seulement 1,2 pour 1, donc une réforme est indispensable et elle sera douloureuse. C’est pour votre bien et c’est inéluctable
    Tout cela n’est que simple bon sens n’est ce pas? »
    Alors circulez il n’y a rien à voir! Et bien justement il y a à voir. Aujourd’hui la productivité a été multipliée par 8 à 10 selon les sources par rapport aux années 60. Un salarié produit une voiture en 10 h au lieu de 80 ou 1OO H de travail. Où passe le partage de la VA (Valeur ajoutée)? Dans la poche des actionnaires dont les revenus ne cessent de grimper pendant que les 3/4 de la population voit ses revenus et son patrimoine diminuer constamment. Ce sont donc bien les profits du capital avec la bénédiction de l’Etat capitaliste qui assassine les revenus des pensions et des salaires. Et cette politique là menée par la droite et toute la classe politique depuis 40 ans qui a détruit les services publics, l’école, la santé publique réduite à peau de chagrin, détricoté la protection sociale et alimenté la dette.
    Le système crée des bulles spéculatives virtuelles et nourrit les marchés financiers qui se comportent comme des vautours planant au dessus de tout ce qui leur est profitable et juteux. Et ce n’est ni la droite, ni le Renoncement national, ni la pseudo gauche et encore moins les eurobéats de EELV qui y changeront quelque chose. Si comme il est écrit dans courrier des stratèges que La BCE détient 20% de la dette, il est nécessaire déjà d’annuler ces 20% pour commencer car on ne peut pour l’instant supprimer d’un coup cette dette fabriquée et entretenue par les marchés financiers à cause (et non grâce à!) des gouvernements corrompus qui ont fait disparaître l’Etat nation hormis pour surveiller et réprimer.

    Répondre
    • François SERVENIÈRE says:
      il y a 2 ans

      Je vous cite : « Si réforme il doit y avoir, c’est celle d’augmenter les salaires, de diminuer massivement le temps de travail, de consacrer un budget conséquent à la recherche et à la formation, d’instituer le salaire à la qualification. »

      Vous avez tout compris. Votre remarque est excellente car elle concentre tout ce qui mène à la faillite une entreprise. On doit donc l’utiliser comme contre-exemple. On voit que vous avez l’expérience de la France Insoumise dans votre gestion d’entreprise, toutes vos théories y sont pléthore.

      Non, sérieux :
      – les 35 heures ont tué l’économie française donc il faudra travailler plus pour la redresser, tout le monde, à commencer par les fonctionnaires dont le temps de travail réel « productif » est en dessous des 20 heures par semaine ;
      – la recherche, formation et développement, c’est bien quand l’entreprise dégage de substantiels bénéfices et que le point mort est une certitude année après année, ce qui est rarement le cas ; sinon, la R&D en TPE-PME c’est l’imagination et la créativité du chef d’entreprise qui génère tout cela par son propre cerveau – un petit rappel, les TPE-PME en France, c’est 75% du bassin d’emploi ;
      – instituer le salaire à la qualification : suite du précédent tiret, ce n’est possible que dans les entreprises avec des Directions des Ressources Humaines, donc des très grosses ou des situations monopolistiques d’Etat dont le chiffre d’affaire n’est pas le premier des objectifs ; dans la plupart des entreprises, TPE-PME, souvent, les salariés au SMIC sont mieux payés que le chef d’entreprise qui lui retrouve sa mise si les bénéfices ont été au RDV ; en Macronistan, c’est de plus en plus rare, et ce changement de paradigme profite au CAC40 et aux GAFAMs, qui écrasent encore plus les salaires en ubérisant la société ; donc, à vos idées point de salut !
      – les cas de ces entités à fort capitaux étant beaucoup trop rares dans le système économique mondial, vos idées ont peu de chances d’être généralisées, ou alors dans un pays suicidaire comme la France, car ce sont des gueuses de plomb pour les entreprises ;

      Le réel, cher ami, le réel.
      Les idées, les journaux de gauche en sont plein et servent au final pour cirer les pompes et de bourrage dans les déménagements. C’est déjà pas si mal pour des millions de phrases qui ne serviront à rien.

      Répondre
      • Jiff says:
        il y a 2 ans

        Pas mieux !

        Répondre
  6. JAV31 says:
    il y a 2 ans

    … A sa place, j’envisagerais ma propre retraite !

    Répondre

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