Alors que certains groupes pharmaceutiques comme Moderna, explose les compteurs en réalisant des chiffres records avec leur vaccin. Faillites, banqueroutes, licenciements… des millions de personnes ont vu leurs activités arrêtés à cause de la crise sanitaire. Certains secteurs comme l'hôtellerie-restauration sont mis à genoux. Selon la Dares, une perte de 237.000 employés y a été enregistrée entre février 2020 et 2021. En dépit de la reprise des activités depuis fin juin 2021, les chefs d’entreprise font encore face à des difficultés de recrutement.
Perte d’attractivité du secteur
Les craquements économiques se font entendre partout. Selon une estimation de la Dares, publiée jeudi dernier, montre que le secteur hôtellerie-restauration a été rudement touché par la crise sanitaire. En seulement un an, il a perdu 237.000 de ses employés. Pourtant, deux ans auparavant, le secteur a créé 50.000 nouveaux postes.
En effet, avant la crise sanitaire, 400.000 jeunes employés par an étaient séduits par l’idée de travailler dans les hôtels et restaurants. Le nombre d’individus ayant quitté leurs postes était de 370.000. Pendant la crise, on a enregistré seulement 213.000 nouveaux recrutements contre 450.000 départs.
Selon les analyses, certains employés ont abandonné leur métier suite à la fermeture des établissements, alors que d’autres étaient placés au chômage partiel. Ces derniers représentaient 67% des effectifs (soit environ 722.000 salariés).
Au printemps, au moment de la reprise des activités, 46.000 employés n’étaient plus disposés à reprendre leur fonction. Il y en a ceux qui ont décroché de nouveaux contrats et ceux qui ont décidé de changer complètement d’orientation.
La statistique du ministère du Travail a confirmé cette baisse des effectifs qui vont de 1,309 millions de salariés à 1,072 millions en un an. Tout cela pour dire que le secteur de l’hôtellerie-restauration a perdu son attractivité.
Des difficultés au niveau du recrutement
Depuis le mois de juin 2021, les activités ont repris progressivement. Pourtant, le secteur fait encore face à des difficultés de recrutement. Le manque de personnel concerne plusieurs établissements. Pour booster l’attractivité du secteur de l’hôtellerie-restauration, Emmanuel Macron a adopté quelques mesures spécifiques.
Lundi dernier, le président a annoncé la défiscalisation des pourboires afin d’accroître le pouvoir d’achat des employés des restaurants et des cafés. Il a aussi annoncé que 110.000 emplois sont encore disponibles dans le secteur. Les chefs d’entreprise ont déclaré qu’il y en a même plus. Ils estiment que 150.000 à 180.000 postes sont encore à pourvoir.
La défiscalisation des pourboires n’est qu’un élément de convergence vers l’euro numérique et la suppression du cash. Aucunement pour “valoriser” les fonction de l’hôtellerie-restauration. De toute façon, je ne sais plus qui a dit qu’il fallait supprimer 65% des troquets-restaus-hôtels considérés comme des boui-boui par nos élites (c’est sûr on n’y mange pas à 200 balles par tête, sans compter le vin). Alors en laissant le personnel (pas très bien considéré en général au sens salaire/charge travail/pression) en désaffection, le nettoyage est simple et rapide.
entièrement d’accord avec vous; il me semble que c’est dans le livre/agenda de notre “ami” Schwab qui pensait que 60% de restaurants/bar étaient de trop
et pour le pourboire c’est: plus faux-cul c’est pas possible
https:/ /insolentiae.com/le-piege-du-pourboire-defiscalise-par-carte-bancaire/
Pour un socialiste, les loisirs sont incompatibles avec les révolution.