Par ENZO L. - Les autorités ne manquent pas une occasion de tenter de ré-insuffler la peur dans la population, en brandissant des chiffres et des adjectifs bien choisis. Ainsi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, nous parle d’une « 5ème vague qui démarre de façon fulgurante », et Catherine Hill nous culpabilise : « Apparemment, 45 morts par jour, tout le monde s’en fiche complètement, ça ne dérange personne, finalement ».
Pourtant, si on regarde les chiffres officiels, on peut se demander s’il se passe en ce moment quelque chose de grave, ou même de simplement inquiétant.
Commençons par rappeler une vérité, que peu de gens connaissent, apparemment : chaque jour, des gens meurent en France. Et, chose incroyable, ça a commencé avant le printemps 2020 ! Combien de gens meurent ? Cela dépend des saisons : on compte généralement entre 1500 et 2000 décès par jour en France, avec des pics hivernaux qui peuvent monter au-delà.
Ce graphique montre le nombre de décès quotidiens enregistrés par l’INSEE sur les années 2015 à 2019 :
On observe chaque hiver une augmentation du nombre de décès quotidiens.
Et cela surprendra beaucoup de gens : la grande majorité des personnes qui décèdent sont âgées. Par exemple, parmi les 601 000 personnes décédées en 2015 en France, plus de 345 000 étaient nées avant 1935, plus de 447 000 avant 1945, et seules 71 000 étaient nées après 1955.
Une sorte de forme classique se répétant chaque année avec une alternance entre creux en été et pics en hiver, on cherchera à établir un nombre moyen de décès « attendus » chaque jour de l’année. La description du calcul est détaillée en fin de ce billet.
Après avoir établi le calcul d’un nombre de décès « attendus » chaque jour, en s’appuyant sur les moyennes quotidiennes de 2015 à 2019 et sur la pyramide des âges de chaque année, traçons la courbe verte des décès attendus, en prenant en compte la pyramide des âges au 1er janvier de 2015 à 2021, et comparons-la aux décès observés.
Pour la période concernée par le Covid-19 , le nombre de décès observés par l’INSEE correspond au sommet de la zone rouge. On a simplement séparé ces décès en deux couleurs : en rouge le nombre de décès « Covid » à l’hôpital quotidiennement rapportés par Santé Publique France (cliquer sur « SYNTHÈSE » pour voir la courbe et télécharger les données), et en bleu, les autres décès.
Zoomons sur les années 2020 et 2021 :
Une année 2020 atypique
En 2020, on observe plusieurs écarts importants entre le nombre de décès « attendus » et le nombre de décès observés :
– les 10 premières semaines de 2020 ont été particulièrement clémentes, avec beaucoup moins de décès qu’attendu.
– deux périodes dépassent largement ce qui était attendu : du 15 mars à fin avril, puis de début octobre à fin décembre 2020.
Pour ces dépassements, les explications proposées dans le débat public divergent : pour les autorités, c’est la preuve de la dangerosité du virus venu de Wuhan, capable de tuer beaucoup de monde et d’induire des taux de mortalité élevés ; pour d’autres, tels Décoder l’Eco, cela s’explique surtout par les mesures de politique sanitaire imposées aux Français, avec notamment l’arrêt des soins pour toutes les infections respiratoires aiguës à partir de mars 2020, y compris lors de l’hiver 2020-2021. On ne creusera pas la question dans ce billet.
Mais en 2021, que se passe-t-il ?
Commençons par examiner une question préalable : jusqu’à quand les données de l’INSEE sont-elles fiables ? Les données les plus récentes sont toujours sous-estimées, en attendant la consolidation par les données non encore reçues. L’exactitude absolue des données n’est atteinte qu’au bout de plusieurs mois, voire plusieurs années ; mais l’ordre de grandeur des données est assez rapidement fiable.
Prenons par exemple les deux jeux de données diffusés par l’INSEE le 17 septembre 2021 et le 19 novembre 2021. Le jeux de données du 17/09 s’arrêtait au 06/09 (aucune donnée ultérieure) et le jeu du 19/11 s’arrête au 08/11.
La mise à jour du 19 novembre modifie-t-elle significativement la publication du 17 septembre ? De nombreuses corrections sont apportées aux données : l’INSEE indique 2109 décès enregistrés le 7 janvier 2021 au lieu de 2108, un décès supplémentaire le 11 janvier etc. Ces corrections sont généralement invisibles sur les courbes : elles ne font varier d’1 % les données fournies le 17 septembre qu’à partir des données du 5 août, c’est-à-dire à partir du dernier mois de données divulguées le 17 septembre. De façon visible à l’œil, les corrections ne touchent que les dix dernier jours de données (la zone entourée en vert.)
Sans prétendre à l’exactitude, en se contentant de l’ordre de grandeur et de la forme générale des courbes, on peut donc considérer les données de l’INSEE comme relativement fiables jusqu’à 15 jours avant les dernières données fournies.
On peut donc estimer que les corrections fournies à l’avenir par l’INSEE ne modifieront de façon visible le graphique qu’à partir de la zone grisée.
Or pour tout ce qui précède cette zone grisée, et où la forme de la courbe (bleue + rouge) est à peu près définitive, l’année 2021 ne manifeste aucun écart important entre les décès « attendus » et les décès observés. Ce que les médias ont appelé « 4ème vague » y est à peine visible, et ne se manifeste pas par une mortalité supérieure à la « normale » :
Cela n’a pas fait taire les discours catastrophistes poussant les pouvoirs publics à prendre de nouvelles mesures restrictives.
Par exemple, revenons à Catherine Hill et à son argument culpabilisant : « Apparemment, 45 morts par jour, tout le monde s’en fiche complètement, ça ne dérange personne, finalement ».
Il serait tout de même utile de lui rappeler qu’environ 1800 personnes meurent chaque jour en novembre, dont généralement plusieurs dizaines à cause d’infections respiratoires aiguës. Le fait que parmi ces 1800 personnes qui meurent chaque jour, 45 aient un diagnostic positif au Covid 19 est-il une bonne boussole pour décider des libertés publiques ?
Quelqu’un demandera-t-il à Catherine Hill si elle se fiche complètement des centaines de morts quotidiennes de cancers liées aux conditions environnementales, à la mal-bouffe, aux conditions de travail dans les entreprises ? Si finalement ça ne la dérange pas, les centaines de morts prématurées liées à la pauvreté et aux conditions de vie insalubres ?
La question se pose d’autant plus que les indicateurs fournis par Santé Publique France (cliquer sur « SYNTHÈSE » pour voir les courbes) ne permettent pas de savoir si une personne est hospitalisée ou décédée à cause du Covid ou à cause d’autre chose tout en ayant été testée positive au Covid. C’est pourtant ces indicateurs que Catherine Hill prend comme unique point de repère.
Et quand bien même il n’y aurait pas ce flou, ses raisonnements sont souvent faibles.
Ex : « S’il y a 2 fois plus de gens qui arrivent en réanimation aujourd’hui qu’il y a 4 ou 5 semaines semaines, c’est inquiétant, c’est une vague » (à 02’30″)
Reprenons ce raisonnement sur les chiffres d’il y a 4 mois, en comparant la moyenne hebdomadaire d’entrées en soins critiques entre début juillet 2021 et 5 semaines plus tard.
Le nombre moyen d’entrées en soins critiques a été multiplié non pas par 2 mais par 7 !
A-t-on alors assisté à une catastrophe incommensurable ? Non : on a appelé ça « 4ème vague », mais les services de soins intensifs n’ont été mis en difficulté à aucun moment, et le nombre quotidien moyen de décès étiquetés « Covid 19 », bien qu’ayant doublé entre début juillet et mi-août 2021, est resté en-dessous de 3% des décès quotidiens survenus en France sur cette période. Cela se voit sur les courbes de Santé Publique France :
Ou, pour faire une moyenne glissante sur 7 jours, tout en distinguant le nombre de décès « Covid » selon la classe d’âge :
(Remarque : deux « pics », qu’on distingue au mois de novembre 2021— dans ce que les médias nomment “5ème vague” — correspondent manifestement à des erreurs de données : en effet, pour plusieurs tranches d’âges, le nombre de décès a été revu à la baisse, après des hausses inhabituelles.)
La 4ème vague d’étiquettes “Covid” a donc brièvement atteint la moyenne de 100 décès par jour en août 2021, à une époque où mouraient environ 1600 personnes par jour en France. Comme depuis le début de la crise du Covid, les décès en-dessous de 50 ans y sont à peu près invisibles.
A aucun moment de cette 4ème vague, le Covid n’a donc justifié d’être propulsé au rang de phénomène majeur digne de faire la Une des médias. Cela n’a pas empêché la mise en place de mesures de surveillance numérique inédites sur la population générale, la suppression arbitraire des revenus de dizaines de milliers de soignants, ni les discours culpabilisants à l’égard de tel ou tel segment de la population.
Aujourd’hui, certes, en écoutant Catherine Hill, Gabriel Attal et bien d’autres, on peut chercher à se faire peur avec la « 5ème vague ». Mais peut-être que cela vaudrait la peine de se demander au préalable à partir de quelle augmentation ça vaut le coup de s’inquiéter. Parce qu’il est un peu délirant de hurler au loup dès que, à l’abord de l’hiver, il y a une hausse du nombre des gens en fin de vie qui meurent de maladies respiratoires en France.
Ci-dessous, voici la projection, sur la base de la moyenne observée entre 2015 et 2019 et de la pyramide des âges au 1er janvier 2021, du nombre de décès attendus entre août et décembre 2021, ainsi que le nombre de décès étiquetés « Covid » constatés dans le fichier SI-VIC.
Si tout se passe comme avant le Covid, le nombre de décès quotidiens (toutes causes confondues) devrait passer en France de 1600 par jour fin août à un peu plus de 2000 par jour fin décembre.
Y a-t-il lieu de considérer le Covid-19 comme la menace principale sur la vie des Français, et comme une justification de quelque mesure liberticide que ce soit ?
Description de la méthode de calcul du nombre quotidien de décès attendus
Grâce aux fichiers de l’INSEE et aux pyramides des âges, on peut faire une analyse un peu sophistiquée, en calculant, pour chaque jour entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019, et pour chaque classe d’âge, le taux de décès quotidien.
Ainsi, on a par exemple calculé que le 27 mars 2015, les 62 personnes décédées qui étaient nées en 1930, représentaient 0,01816 % des 341 370 personnes nées en 1930 et vivantes au 1er janvier 2015.
En faisant un même calcul pour les personnes nées en 1931 et décédées le 27 mars 2016, puis pour les personnes nées en 1932 et décédées le 27 mars 2017, pour celles nées en 1933 et décédées le 27 mars 2018 et enfin pour celles nées en 1934 et décédées le 27 mars 2019, on a fait une moyenne de ces taux de mortalité : entre 2015 et 2019, le taux de mortalité observé le 27 mars, parmi les personnes ayant atteint 84 ans au 1er janvier de l’année, a été en moyenne de 0,017627 %.
De façon un peu arbitraire, on a choisi ces 5 années, 2015 à 2019, pour calculer un taux moyen, qu’on considérera par la suite comme « le taux moyen ». Il est à peu près certain qu’en prenant une autre série d’années, on trouverait des résultats différents, mais peu éloignés.
Bien entendu, on a fait le même calcul pour chaque jour de l’année (pas seulement pour le 27 mars) et pour chaque âge (pas seulement pour les personnes de 84 ans). On trouve donc un tableau de 366 colonnes et de 101 lignes (les personnes de 100 ans et plus au 1er janvier sont regroupées.) Cette table des taux de mortalité quotidiens âge par âge permet alors, pour n’importe quelle année dont on connaît la pyramide des âges au 1er janvier, de calculer pour chaque jour et pour chaque âge, un nombre de décès « attendus ». C’est-à-dire le nombre de décès qu’on aurait si le taux moyen s’appliquait. En calculant le nombre de décès « attendus » pour chaque âge, et en faisant la somme pour tous les âges, on peut calculer le nombre de décès “attendus” ce jour-là.
Cela donne une courbe, qu’on a représentée ici en vert :
Chaque année la courbe des décès attendus a une forme assez semblable, mais elle est « modulée » par la pyramide des âges au 1er janvier. On voit par exemple que le pic entouré en rouge n’est pas à la même hauteur chaque année.
Cette figure montre à la fois les qualités et les limites de cette approche d’un « taux moyen quotidien de mortalité » : on observe qu’il « colle » assez bien aux années 2015 à 2019 prises individuellement… mais qu’il s’éloigne parfois. Ainsi, la mortalité de février 2015 a été en réalité plus élevée que celle qu’on aurait « attendue ». A l’inverse la mortalité de début 2016 a été plus faible.
Cette figure permet de voir à peu près dans quelles proportions se situent les différences entre ce qui est « attendu » et ce qui est observé. Elle donne une idée de l’ampleur des limitations de cette méthode.
Cette vérification permet donc de « valider » l’idée et le calcul d’un « nombre de décès attendus », applicable chaque jour de chaque année dont on connaît la pyramide des âges au 1er janvier, en ayant par avance une petite idée de ses limites.
Parmi les insuffisance de cette méthode pour prévoir la mortalité, on citera par exemple :
– on n’a pas pris en compte le fait que la population d’une classe d’âge diminue au fur et à mesure que l’année avance. Ceci conduit à sous-évaluer de plus en plus le taux réel de mortalité de chacune des années de référence en s’approchant du 31 décembre, et peut expliquer le “pic” du 1er janvier de chaque année sur la courbe des décès attendus
– rien n’est prévisible, et la variabilité des épisodes de refroidissement, tant en intensité qu’en termes du “moment” de déclenchement, ne permet pas de soutenir le principe d’un taux de mortalité moyen pour un jour de l’année. C’est donc une approche nécessairement approximative.
– on n’a pas détaillé ici le traitement spécifique appliqué au calcul d’un taux de mortalité infantile pour les enfants décédés l’année de leur naissance.
– on n’a pas détaillé ici le “bricolage” employé pour tenir compte des années bissextiles 2016 et 2020.
– on n’a pas tenu compte de la différence de population féminine et masculine dans les calculs de taux quotidiens et de mortalité attendue.
Source de 2015 à 2018 : https://www.insee.fr/fr/information/4769950
Source de 2018 à 2021 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487988
Article paru initialement sur le site Covid-factuel.fr sous le lien : Vague, fais-moi peur ! – Covid faits et chiffres (covid-factuel.fr).
Reproduit avec l’aimable autoristation des auteurs.
Pour toutes ” celles et ceux” qui s’interrogeait, gueux gilets jaunes, gueux suspendus precipité dans la précarité, gueux parents d’enfants maltraités, aux gueux privés d’ hopital si la macronie avait du coeur.
L’abjection de la macronie est incommensurable, hill me donne une furieuse envie de vomir.
Ils nous fatiguent !!!
Même pas peur.
Et les morts des injections, combien ?
Du citoyen model à la raclure de bidet…
Fils de français (sang et sol) depuis des temps immémoriaux. Fils et petit-fils d’ouvriers sidérurgistes qui ont construit ce pays, né au sein d’une famille de commerçants et de militaires, descendant d’arrière-grands-parents et de grands-parents tous décorés pour fait de guerre tant en 14-18 qu’en 39-45, j’étais sur les tableaux d’honneur des collèges de curés. Entre 14 et 19 ans, j’étais dans un lycée militaire qui fût décoré de la légion d’honneur par Napoléon. A 14 ans voire 13 ans et demi, j’étais mobilisable en cas de guerre avec un statut d’Enfant de Troupe et dans la classe de seconde C qui jouxtait celle de l’actuel Chef d’Etat Major des Armées. J’ai fréquenté les meilleurs Ecoles militaires et j’en suis sorti en tête de promotion avec des notes qui feraient envies à beaucoup. Je suis passé de la défense au civil et j’ai continué à servir la Nation ou l’Etat en travaillant pour la Sécurité Sociale Agricole comme ingénieur en informatique à une époque où personne n’avait idée de ce que l’on pourrait faire avec l’informatique. J’ai toujours travaillé, toujours cotisé plein pot partout et toujours travaillé. J’ai épousé une charmante dame qui a élevé nos trois fils. L’un est en seconde, le deuxième en BTS agroalimentaire et le premier en master informatique. Fille unique, mon épouse s’est occupée de ses parents aujourd’hui décédés. J’ai moi-même reconstruit une ancienne ferme que nous habitions alors qu’il y avait des trous dans le toit. En face de mon activité professionnelle, je suis trésorier d’un club de sport des armées. Grosse activité non rémunérée encore au service de l’Etat. Jamais condamné, solvable et sans aucune dette, jamais malade…
Depuis le 12 juillet dernier, Monsieur Macron, chef des Armées qui sauf erreur n’a pas fait sont service militaire, et la moralité douteuse a décidé de me pourrir la vie en m’imposant un passe-sanitaire alors que la vaccination COVID n’est pas obligatoire. Je rappelle ici que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen indique que « nul ne peut contraindre à faire ce que la loi n’impose pas ». Par cette forme de ségrégation que les vaccinés imposent aux non vaccinés et avec le blanc sein d’un Président qui confisqué peu à peu tous les pouvoirs et validé l’usage de ce passe-sanitaire, Je suis devenu un Gueux, un Sous Citoyen, une raclure de Bidet qu’il faudrait enfermer dans un camp pour les uns ou exterminer pour les autres. Un gueux à qui il faudrait couper les vivres en supprimant le salaire comme on le fait pour le personnel médicale, un enfoiré d’égoïste à qui il faudrait envoyer la Police et j’en passe….
Sachez avant toutes choses, messieurs les vaccinés, messieurs les écervelés qui se font piquer avec des produits expérimentaux pour une bouffe au restaurant ou une place sur un vol charter qui pollue, messieurs les hypocondriaques qui ont peur de mourir d’un rhume des foins et qui n’hésitent pas à faire piquer des jeunes pour sauver des vieux, que ce sont des gueux comme moi qui vous font vivre, qu’Il y a belle lurette que j’ai tout ce qu’il faut pour défendre mes intérêts. Avant d’aller trop loin avec vos vaccins qui n’en sont pas et qui ne marchent pas tout en camouflant les effets secondaires, ayez à l’esprit que beaucoup comme moi, ne vont pas se laisser faire. Sachez que j’ai déjà recommandé mon âme à dieu….