Les données scientifiques officielles révèlent que l’exposition fœtale à des perturbateurs pourrait provoquer des troubles de neurodéveloppement. La question qui se pose est : le fait d’avoir été exposé au virus SARS-CoV-2 in utéro pourrait-il avoir un tel impact chez les nourrissons ?
Un risque quasi inexistant
Depuis le début de la pandémie, 200 millions de nourrissons ont vu le jour dans le monde. Bon nombre d’entre eux sont nés d’une mère atteinte du Covid-19. L’équipe du Pr Dani Dumitriu a décidé d’étudier les effets de l’exposition in utero au SARS-CoV-2 sur le neurodéveloppement des bébés au cours de leurs 6 premiers mois de vie.
Les chercheurs ont suivi l’évolution de 114 nourrissons nés de mères positives au coronavirus au Columbia University Irving Medical Center à New York, aux Etats-Unis. Les premiers résultats de l’étude ont révélé que le fait d’avoir été exposé au SARS-CoV-2 n’a causé aucun trouble neurodéveloppemental chez les nourrissons.
Cela reste valable, peu importe le degré de gravité de la maladie et le stade de la grossesse au moment de la contamination.
Une comparaison avant et après la pandémie
Pour aller plus loin dans leurs études, les chercheurs ont fait une comparaison entre des enfants nés avant et pendant la pandémie. Les questionnaires posés aux parents ont permis de révéler une baisse des scores de motricité et du comportement social des petits qui ont vu le jour durant la pandémie. Cela est dû au stress provoqué par l’isolement de la maman au cours du premier trimestre de grossesse.
En conclusion, les enfants nés pendant la pandémie, qu’ils aient été exposés au SARS-CoV-2 ou non durant la grossesse, risquent de développer des troubles mais pas causés par le virus. Les premiers résultats révèlent que l’élément perturbateur n’est pas vraiment le virus, mais le stress subi par la mère.
Pour rappel, nous avons déjà évoqué dans nos colonnes l’impact du stress généré par le covid sur la santé reproductive. Qui dit trouble de la menstruation, dit difficulté à avoir des enfants. A cet effet, Nicole Woitowich, professeur en sciences médico-sociales à Northwestern demande une prise en compte de la santé reproductive des femmes dans toutes les recherches menées dans le cadre de la Covid-19.
Par opposition, les thérapies géniques expérimentales mortelles ont provoqué un pourcentage impressionnant d’avortements “spontanés” et autres joyeusetés chez les femmes enceintes… (cf rapport de pfalzar-fiontech sur le sujet).