Urbi et Orbi n°3 - (1) Terrible absence d'une médiation diplomatique pontificale dans la crise ukrainienne - (2) Le "Chemin synodal" de l'Eglise d'Allemagne - une soumission pure et simple au progressisme occidental - (3) Comment s'opposer dans l'Eglise au nouveau "césaro-papisme progressiste"? (4) En plein procès des complices des assassins du Père Hamel, l'archevêque de Paris laisse proclamé des sourates du Coran à Saint-Sulpice
Ukraine would welcome a Vatican mediation of its conflict with Russia and wants Pope Francis to visit as soon as possible, even in the current situation, Kyiv’s new ambassador to the Holy See tells Reuters. https://t.co/tOuuMtXRkJ pic.twitter.com/n3KJRUd4GC
— Philip Pullella (@PhilipPullella) February 14, 2022
Terrible absence d’une médiation pontificale dans la crise ukrainienne
Mais pourquoi le Pape François n’intervient-il pas de manière plus énergique pour empêcher le dérapage définitif vers un conflit de grande envergure en Ukraine?
Au moment où nous écrivons ces lignes, il y a eu des tirs entendus à la frontière. Les médias occidentaux donnent à penser que ce sont les Russes qui veulent “déclencher une guerre” mais tous les éléments accumulés ces derniers jours montrent des Etats-Unis encourageant les milices fascistes ouest-ukrainiennes a faire basculer le Donbass dans un conflit. Et donc forcer les Russes à intervenir.
Certes le Vatican fait ce qu’il fait habituellement: le Pape fait prier pour la paix et le Saint-Siège met en place une aide humanitaire pour le cas d’un conflit.
Mais le Pape pourrait, à l’image de ses prédécesseurs , faire beaucoup plus. L’ambassadeur d’Ukraine au Vatican, comme le rapporte Reuters (tweet ci-dessus), demande une médiation pontificale. Vu le problème que pose le catholicisme de l’ouest de l’Ukraine, elle est absolument vitale.
De quoi s’agit-il? L’Ukraine de l’Ouest, dont Lvov (Lviv en ukrainien) est la capitale, est une terre d’uniatisme.
Au commencement, il y a le Concile de Florence de 1439, une des dates majeures de l’histoire européenne, magnifiquement analysé par l’historienne libanaise Lina Murr Nehmé. Catholiques et Orthodoxes surmontèrent en 1439 leurs différends théologiques et trouvent une voie pour accepter la primauté du Pape tout en conservant le caractère unique de la liturgie orientale. (L’histoire est intéressante puisqu’elle montre que le Concile Vatican II n’a rien inventé ni en termes de rapprochement avec les orthodoxes ni en termes de reconnaissance de la diversité liturgique et de l’usage d’autres langues que le latin).
Lorsqu’il rentra à Moscou, le patriarche russe fut destitué par le tsar, qui décida de rompre avec Constantinople. A peine quinze ans plus tard, Constantinople tombait. Le sultan Mehmet II changea le patriarche et fit rejeter le concile de Florence par le nouveau. C’est intéressant car cela a lourdement pesé sur le destin de l’Europe. Les Turcs voulaient un patriarche docile, pas un évêque en communion avec Rome. Et le pouvoir russe a pris, à la même époque une lourde décision, coupant le pays des courants spirituels du reste de l’Europe. Tout cela pèse encore aujourd’hui – très lourdement.
Le patriarche de Kiev, lui avait souhaité rester dans l’union de Florence. Mais ce n’est que cent cinquante ans plus tard que les papes mirent en place définitivement un rattachement officiel de diocèses ukrainiens à l’Eglise catholique. Ils étaient catholiques mais continuaient à pratiquer le rite grec. C’est ce qu’on appelle l’uniatisme.
Cette histoire explique l’identité très forte de l’Ukraine de l’Ouest. D’abord, la Ruthénie fut incluse à l’empire austro-hongroise. Puis à la Pologne. Avant d’entrer de force dans l’Union Soviétique où la persécution stalinienne fut terrible.
Face à cette histoire tourmentée, il serait important que le Pape intervienne. Les terres de frontières entre catholicisme et orthodoxie ont toujours produit un un fort bouillonnement politique se parant des oripeaux de la religion. Pensons à l’ancienne Yougoslavie, avec cette atroce guerre dans la Second Guerre mondiale: l’affrontement entre Croates et Serbes – qui se renouvela au moment de la partition du pays dans les années 1990. Croates et Ruthènes ont fait preuve de peu de discernement politique, avec une fâcheuse tendance à confondre le Royaume de Dieu et celui de César. Cela a amené au passages des compromissions insupportables avec le fascisme. Pensons aux Oustachis ou au comportement du nationalisme ruthène durant la Seconde Guerre mondiale allié des nazis. Pensons aujourd’hui au comportement des milices ukrainiennes: bataillon Azov, Voie droite etc….
Les Uniates sont aisément manipulables. Ils ont été les instruments du coup de Maïdan. Aujourd’hui, ils sont encouragés à provoquer les populations du Donbass et donc faire entrer la Russie dans la guerre.
Voilà pourquoi il serait essentiel que la diplomatie pontificale intervienne. Ce serait d’autant plus approprié que le Pape François a signé une déclaration commune avec le patriarche de Moscou. Il pourrait aussi s’appuyer sur les relations excellentes entre l’évêque émérite de Rome, Benoît XVI, t le Président Poutine. Seulement voilà, le pape François, paradoxalement, ne défend pas les siens: il n’aime pas l’uniatisme. Il le juge un vestige d’une époque où l’on ne pratiquait pas un “oecuménisme approprié”. Il connaît mal l’histoire du Concile de Florence.
Evidemment cela voulait dire affronter sans broncher l’Occident progressiste. Et c’est là, sans doute que le bât blesse. Le Pape qui soutient le grand désordre migratoire et la vaccination généralisée contre le COVID n’a pas les mains libres.
Le drame actuel de l’Eglise catholique vient de ce que la hiérarchie ecclésiastique donne largement dans la confusion entre le Royaume de Dieu et celui de César – non seulement à Kiev mais aussi à Rome.
Les évêques allemands devraient en ce moment aider la Pape à bâtir une médiation solide dans le conflit ukrainien. L’Allemagne porte une responsabilité historique vis-à-vis de cette partie du monde: le régime nazi et la Wehrmacht y ont semé la terreur et la mort comme peu de nations l’ont fait dans l’histoire.
Mais les évêques allemands sont occupés à passer, avec le “Chemin synodal”, un pacte avec le progressisme occidental.
Le "Chemin synodal" de l'Eglise d'Allemagne: une soumission pure et simple au progressisme occidental
Le pape opposera-t-il son veto au chemin synodal allemand? https://t.co/5qWEp2qGVl
— cath.ch (@Cath_point_ch) February 15, 2022
(Par Laurent Aventin)
En octobre 2021, le Pape a ouvert la première phase d’un processus consultatif mondial de deux ans menant à l’assemblée du Synode des évêques sur la synodalité. La démarche synodale doit permettre l’expression de la grande diversité de sensibilités qui caractérise la communauté catholique. Le Pape a ordonné la mise en place d’une écoute plus large de toutes les réalités ecclésiales. Mais alors qu’il sanctionne les communautés traditionnelles avec le Motu proprio Traditionis custodes, il donne voix aux lobbies LGBT et à tous ceux – des prélats aux laïcs – qui souhaitent donner jour à une autre Eglise ouverte notamment au mariage homosexuel et à la prêtrise des femmes. C’est particulièrement le cas en Allemagne mais aussi dans d’autres régions du monde.
Un certain courant de l’Eglise allemande occupe l’espace médiatique depuis plusieurs années et ses idées se répandent vite, notamment grâce au synode sur la synodalité : mariage homosexuel, communion pour tous, oecuménisme avancé, sacrements pour les personnes en situation d’irrégularité, mariage des prêtres, femmes prêtres, etc.
Dans une déclaration qui a suivi son audience privée avec le pape le 27 juin 2020, Mgr Georg Bätzing déclarait que Le pape François « apprécie » la « Voie synodale » de l’Église allemande. L’Eglise catholique allemande est pourtant en plein déclin, elle avait perdu un nombre record de fidèles en 2019 et les statistiques, publiées le 26 juin 2020, ont montré que 272 771 personnes ont quitté l’Église catholique en 2019, une augmentation significative par rapport au mauvais résultat de 2018 qui affichait déjà le désistement de 216 078 fidèles. L’Eglise allemande vit une déchristianisation accélérée par le fait de ses prélats qui tiennent un discours contraire à leurs actes, technique régulièrement utilisée au Vatican.
Le Vendredi 4 février, le synode allemand a voté oui pour demander à François d’abolir le célibat (oui : 159 ; non : 26 ; abstentions : 7) et même de permettre aux prêtres déjà ordonnés de se marier. L’après-midi, ils ont voté oui pour demander à François d’introduire l’ordination [invalide] des femmes (oui : 174 ; non : 30 ; abstentions : 6). Ce vote a été suivi d’un long applaudissement nourri.
Le 5 janvier 2022, le Pape a reçu un manifeste soutenu par près de 6000 catholiques contestant la voie synodale allemande, soulignant qu’elle ne peut pas être qualifiée de synode dans le droit de l’Église. Ce manifeste propose un plan alternatif en neuf points et affirme que la Voie synodale a instrumentalisé la crise des abus, ignoré l’enseignement de l’Église sur l’impossibilité d’ordonner des femmes au sacerdoce et minimisé l’importance du mariage. Le cardinal Koch avait déjà déclaré en 2020 que le pape avait exprimé son inquiétude quant à la direction de l’Église allemande.
Le Vatican a préparé le synode sur la synodalité en « écoutant tout le monde », en particulier ceux « qui se trouvent aux périphéries existentielles », a déclaré à La Vie le cardinal Grech, secrétaire général du Synode sur la synodalité. De quelle périphérie s’agit-il ? Cette confusion entretenue laisse surtout la parole à des lobbies progressistes dont le rôle est avant tout de faire avancer leurs idées anticatholiques dans l’Eglise afin de faire avancer un projet de gouvernance mondiale autoritaire. En 2021, le bureau du Vatican a fait les gros titres après avoir initialement inclus, puis supprimé, un lien vers un groupe de défense de la communauté catholique LGBTQ, qui avait également lancé une campagne visant à recueillir l’avis des catholiques homosexuels dans le cadre du processus pré-synodal. Les modérateurs du site se sont excusés et ont rétabli le lien vers le groupe, New Ways Ministry.
En février 2020, les évêques catholiques orientaux remerciaient François d’avoir levé en 2014 l’interdiction des prêtres mariés orientaux en dehors de leur pays d’origine où les abus de prêtres mariés sont fréquents.
Cet engouement pour la réforme progressiste de l’Eglise – cheval de Troie d’un ralliement au Grand Reset – est en cours ailleurs sous le regard bienveillant de Rome : l’archevêque de Liverpool Malcolm McMahon convoquera un synode de l’archidiocèse pour lequel il a lancé le site web « Synod2020.co.uk ». Il prévoit d’examiner les problèmes et de prendre des décisions sur les sujets suivants :
– le rétablissement des services eucharistiques en l’absence de prêtres
– l’abolition du célibat et l’ordination des femmes.
Le père Pirmin Spiegel (Allemagne) de l’organisation d’entraide latino-américaine des évêques allemands Misereor a indiqué en mars 2021 que les évêques brésiliens discuteront de la prêtrise mariée. L’archevêque de Bamberg (Allemagne), Ludwig Schick, a accepté les documents des trois sessions du synode et souhaite leur mise en œuvre.
Les résultats du synode sur la synodalité sont attendus pour 2023 mais d’ici là, une minorité active au sein de l’Eglise d’Allemagne fait grandement avancer la cause des tendances les plus tyranniques du monde occidental.
Comment s'opposer dans l'Eglise au nouveau "césaropapisme progressiste"?
Nous conseillons vivement à nos lecteurs cet ouvrage, qui vient de paraître à l’occasion du (triste) 130e anniversaire du dit « Ralliement » ! #VendrediLecture pic.twitter.com/AsrOcSOTgf
— Vexilla Galliae (@VexillaGalliae) February 18, 2022
Je suis tombé sur ce tweet d’un compte qui se bat contre la dérive progressiste de l’Eglise. Et je suis resté perplexe. Le Père Barthe est un éminent membre du clergé et un esprit distingué. Mais pourquoi diantre consacrer son énergie, aujourd’hui, à mener une bataille d’une autre époque? Le danger d’aujourd’hui vient de totalitarismes bien réels: le communisme chinois, l’islamisme, le Great Reset occidental.
Je lirai sans aucun doute le livre du Père Barthe. L’épisode du ralliement est encore insuffisamment connu. Et je suis sûr que l’auteur, comme Roberto de Mattei avant lui, apporte des éclairages intéressants. Mais que nous dit le choix d’un pareil sujet? Est-ce que ces auteurs ont peur d’affronter le monde d’aujourd’hui et se réfugient dans les combats du passé?
Je ne peux pas m’empêcher d’être frappé par le fait que Roberto de Mattei est le même homme qui a écrit sur le Ralliement et soutenu la vaccination contre le COVID, sans voir que cela revenait à piétiner tout ce à quoi il croit.
Jamais je ne mettrai les traditionalistes et les conservateurs de l’Eglise catholique d’aujourd’hui sur le même plan que les promoteurs du synode amazonien ou du Chemin synodal allemand. Ils dénoncent courageusement la manière dont une partie de l’Eglise est devenue la caution religieuse du progressisme occidental. Cependant, ont-ils compris que nous sommes engagés dans une lutte sans merci et où nous n’avons qu’une seule arme, celle de la liberté? Je ne pense pas seulement à ceux qui rompent des lances en rejouant les batailles du passé. Pensons aussi à la manière dont Benoît XVI a quitté le gouvernail du navire en pleine tempête. Ou pensons à Monseigneur Vigano, courageux dénonciateur de la corruption qui règne dans le Vatican de François. Mais qui part ensuite dans des développements absurdes concernant le Concile Vatican II.
Il est à la mode aujourd’hui – sous prétexte que le pape François le cite fréquemment, de rejeter Vatican II, au lieu de se référer aux origines du Concile sous Pie XII, aux intentions réelles de Jean XXIII et à l’interprétation du Concile qu’ont donnée Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI lui-même. Or chez tous ces papes, il y a deux tendances fondamentales:
- l’Eglise doit être pleinement “catholique”, c’est-à-dire universelle et faire coïncider sa vision avec une planète faite de nations souveraines et dont les sociétés aspirent toutes à la démocratie.
- La critique du libéralisme telles que l’ont formulée les papes au XIXè siècle correspondait à l’époque d’un mouvement libéral triomphaliste, qui pensait remiser l’Eglise au rayon des antiquités. Mais les deux guerres mondiales et les totalitarismes ont complètement changé la donne: les tenants de la liberté ont découvert comme cette dernière était fragile; il devenait possible de dialoguer pour protéger ensemble ce sans quoi l’humanité ne peut pas s’accomplir: la liberté.
Il est bien vrai que nous sommes entrés dans une nouvelle phase dès les années 1960; un nouveau mouvement individualiste a pensé pouvoir à nouveau se passer de l’Eglise. Ce qu’on appelle le néolibéralisme est devenu même de plus en plus agressif vis-à-vis du Vatican. La reconnaissance du rôle de Jean-Paul II dans la chute du communisme a cédé la place à une grande agressivité: refus absolu du discours de l’Eglise sur la sexualité; rejet des avertissements des papes sur les conséquences néfastes des guerres américaines; refus d’écouter la doctrine sociale de l’Eglise reformulée pour notre époque par Jean-Paul II et Benoît XVI.
Au contraire, l’arrivée – à la faveur de la malheureuse renonciation de Benoît – d’un cardinal presque atteint par la limite d’âge et formé – comme le sont malheureusement les Jésuites depuis les années 1930 – à la philosophie gnostique de Hegel (le père des totalitarismes de gauche et de droite) plutôt qu’à la lecture des Pères de l’Eglise et des auteurs scolastiques, a été une surprise inattendue pour les tenants d’une nouvelle tyrannie, le projet de gouvernance mondiale. François reste bien entendu tenu par la continuité de la doctrine de l’Eglise mais il fait des écarts réguliers pour marquer son approbation – bien peu catholique – des tendances les plus liberticides de notre époque.
C’est pourquoi j’insiste auprès de tous ces chrétiens de bonne volonté qui ont la tentation de jeter le bébé avec l’eau du bain – pardon, Vatican II en même temps que la soupe intellectuelle bergoglienne: ne vous trompez pas de combat, amis. “Lumen Gentium”, “Gaudium et Spes” et – n’en déplaise à ce que Monseigneur Lefèvre a répété à tort et à travers – “Dignitatis Humanae”, la constitution sur la liberté religieuse, font partie des plus précieux instruments de résistance spirituelle à la tyrannie de notre temps !
En plein procès des assassins du Père Hamel, l'archevêché de Paris laisse proclamer des extraits du Coran à Saint Sulpice
“Paris : polémique après l’organisation d’un «rassemblement islamo-chrétien» à l’église de Saint-Sulpice” : https://t.co/NNSFJjkj21
— infos non stop (@ActusNonStop) February 10, 2022
On est en plein procès des complices des assassins du Père Hamel à Saint-Etienne de Rouvray le 26 juillet 2016. Et l’archevêché de Paris n’a pas trouvé de meilleure idée que d’organiser une rencontre “islamo-chrétienne” dans l’une des deux églises qui remplace la cathédrale Notre-Dame pendant la reconstruction de celle-ci: Saint Sulpice (l’autre est Saint-Germain l’Auxerrois).
Monseigneur Pontier, qui administre le diocèse depuis la démission de Monseigneur Aupetit, est connu pour son obession d’u dialogue “islamo-chrétien”. C’est lui qui a introduit cet événement dans l’agenda du diocèse de Paris. La réunion n’avait pas été annoncée. Mais en deux ou trois jours elle a enflammé les réseaux sociaux. Bien des catholiques ont été choqués de ce que l’on ait installé un espace de prière commun dans l’église. Et nombreux sont ceux qui se demandent quand on accueillera des chrétiens pour prier des prières chrétiennes dans une mosquée.
En fait, comme toujours, il faut en revenir aux sources. Le concile Vatican II dit ceci, dans Nostra aetate à propos du dialogue avec les les autres religions (excepté le judaïsme qui est traité pour lui-même): “L’Eglise exhorte ses fils à entrer avec prudence et charité dans la discussion et la collaboration avec les membres des autres religions” (c’est moi qui souligne).
Et, après avoir loué la croyance au Dieu unique et créateur des Musulmans, le même texte conciliaire ajoute: “Au cours des siècles, de nombreuses querelles et dissensions ont surgi entre chrétiens et musulmans. Le Concile sacré demande maintenant à tous d’oublier le passé et de faire un effort sincère pour parvenir à une compréhension mutuelle ; dans l’intérêt de tous les hommes, qu’ils préservent et promeuvent ensemble la paix, la liberté, la justice sociale et les valeurs morales“.
Les conditions sont-elles donc actuellement réunies pour un dialogue serein? Les musulmans de France ont-ils prôné sans ambiguïté la paix civile après les attentats de Charlie Hebdo, du Bataclan, de Nice? L’invitation de dignitaires musulmans dans les églises après l’assassinat du Père Hamel était-elle justifiée? Et a fortiori l’événement de Saint-Sulpice après l’assassinat de Samuel Paty?
En fait, on est là devant le cas typique d’une interprétation erronée de Vatican II par ceux qui s’en réclament le plus bruyamment: nulle part le Concile n’avait envisagé que les églises puissent être le lieu du dialogue. Et d’autre part, Monseigneur Pontier commet une grave erreur s’il pense qu’un dialogue puisse être fructueux sans que les représentants des Musulmans de France aient exprimé clairement leur adhésion à la liberté telle que la conçoit la laïcité française, fille de l’Evangile (avec le “Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” du Christ (Matthieu, XXII).
Le pape François est fasciné par la Grande Réinitialisation du Monde et l’écologie punitive. Il a signé un accord politique sans conditions préalables avec le totalitarisme chinois – au détriment de l’Eglise clandestine – non instrumentalisée – de Chine continentale. Et Monseigneur Pontier, lui, dialogue sans conditions avec une religion qui n’a pas pris ses distances avec le troisième grand totalitarisme du monde contemporain, né en son sein.
Il est urgent que les responsables ecclésiastiques retrouvent le sens de la liberté, sans laquelle le christianisme ne produit rien.
Guerre en Ukraine avec attentat False Flag. Arrestations, Reset (confiscation des avoirs) et tyrannie au Canada. Ils ont leur guerre mondiale et notre anéantissement comme prévu.
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/02/19/la-guerre-mondiale-occidentale-est-declenchee-par-biden-exterminer-les-populations-europeennes-est-leur-objectif-hysterique-satanique-et-totalitaire-lextermination-sera-sanitaire-ba/
Pour une fois il ne fera ni ne dira pas de connerie, parce que, Pape ou pas, il est gratiné celui-là .
Il est bien loup déguisé en brebis.