Avant même l'attaque russe en Ukraine, l’Espagne avait demandé à la Commission européenne, « des solutions structurelles », par le biais d’une lettre, de réformer le marché de l’énergie en Europe, pour mieux faire face à la crise énergétique actuelle. Les demandes espagnoles sont d'autant plus d'actualité maintenant que la guerre est là.
Une flambée de prix menaçant la reprise économique post pandémie
Dans la lettre envoyée à la Commission européenne l’avant-veille du déclenchement du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’Espagne déclarait que la mise en place d’une réforme était indispensable face à la flambée des prix de l’énergie qui pourraient s’intensifier avec les tensions géopolitiques en Ukraine.
Dans ce courrier, la ministre de l’Economie Nadia Calvino et la ministre de la Transition écologique Teresa Ribera Rodriguez déclaraient que la crise énergétique rendrait difficile la reprise économique des pays européens après la pandémie. Elle allait également retarder l’abandon des combustibles fossiles.
Il faut dire que dans toute l’Europe, les prix de l’électricité et du gaz atteignaient dès avant la guerre un niveau record. En Espagne, le prix du marché de l’électricité s’élevait à 112 €/MWh en 2021. La facture d’électricité a connu une hausse de 41% au mois de janvier.
En Grèce, les factures d’énergie ont augmenté de 100 euros en seulement un mois. En Italie, les consommateurs peuvent s’attendre à un surcoût de 900 euros en 2022.
Aggravation de la situation suite à la guerre en Ukraine
Selon les sources, la Commission européenne a déjà prévu de publier un communiqué sur les prix de l’énergie. Ayant fait l’objet d’une fuite, il annonce que la crise énergétique risque de persister jusqu’en 2023. Le communiqué comprend également quelques mesures supplémentaires envisagées pour limiter la hausse des prix de l’énergie.
Face à cette crise géopolitique majeure, l’Espagne estime toutefois que la Commission devrait adopter des solutions structurelles qui permettront à l’Europe de sortir de cette situation, et ce dans le plus bref délai. Les deux ministres espagnoles ont d’ailleurs proposé de « nouveaux et puissants outils ».
La crise énergétique s’est intensifiée depuis le début de la guerre en Ukraine. Les prix de l’énergie continuent d’augmenter. Selon le régulateur des marchés espagnols Omie, le prix du marché a connu une hausse de 17% depuis le début du conflit. De 205 euros, il est passé à 240,13 euros/ MWh en l’espace de deux jours.
Après le lancement des premiers missiles, une nouvelle hausse de 62% a été enregistrée. Le risque de pénuries de gaz est à craindre. Notons en effet que 40% du gaz de l’Europe proviennent de la Russie.
Par ailleurs, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), prévient. Ce conflit va engendrer une hausse globale du prix des céréales. En effet, la Russie et l’Ukraine approvisionnent un tiers des exportations mondiales de blé et restent d’importants acteurs sur le marché du maïs et de l’orge.
Comme si ceux qui sont grandement à l’origine de la crise énergétique pouvaient la résoudre…
Dans le climat actuel, alors que cet article lie très justement crise énergétique et crise alimentaire, on peut se rappeler des propos de Kissinger..
« Si vous controlez le pétrole vous controlez le pays. Si vous controlez la nourriture vous contrôlez la population. »
« Celui qui contrôle l’approvisionnement en nourriture contrôle les gens. Celui qui contrôle l’energie contrôle des continents. Celui qui contrôle l’argent contrôle le monde. »
Sachant que l’Espagne n’importe rien de la Russie, et que toutes les commodités provient de pays arabe gazoduque Algérienne par Maroc terminal de taragon ou acoste les bateaux gazière et pétrolier. La hause des prix faut plutôt réclamer à la bourse EU et américain, pour le moment les producteurs des commodits n’ont pas le choix les prix est situé dans la fourchette de 0,08 centimes.