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Accueil Médecine naturelle

Troubles psychologiques, les Français seraient-ils encore mal informés ?

Nirilanto RakotomalalaparNirilanto Rakotomalala
10 juin 2022
dans Médecine naturelle
Temps de lecture : 4 minutes
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5
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La santé mentale des Français reste encore aujourd’hui un sujet tabou que l’on aborde peu. Les informations qui s’y rapportent ne leur permettent pas de se faire une idée précise alors que les troubles psychologiques sont particulièrement en forte progression aujourd’hui et concernent toutes les franges de la population.

Plus de 70 % des Français souffrent d’un manque d’information

Une grande partie de la population française estime ne pas être bien informée sur les troubles psychologiques. Le septième volet de l’Observatoire des parcours de soins des Français, réalisé en ligne par Santéclair et Harris Interactive en novembre 2021, a permis de déterminer que 86 % des personnes sondées sont d’accord pour dire qu’ils touchent un nombre de plus en plus important d’entre eux.

Urgence climatique, guerre en Ukraine, crise sanitaire mondiale… la tension est palpable, accentuant encore plus un climat incertain et morose qui s’est déjà installé depuis longtemps dans le quotidien des Français.

  • Sur ces personnes interrogées, 81 % ont déjà été victimes de troubles psychologiques. Malgré ces chiffres alarmants, 61 % d’entre elles estiment ne pas disposer d’assez d’informations sur le sujet.
  • Ces troubles et les souffrances qui les accompagnent font toujours aussi peur.
  • Pour 4 personnes sur 10, en parler demeure très difficile.

D’autres chiffres publiés par Ipsos montrent que 71 % des Français ignorent tous les tenants et aboutissants de ce qui est inhérent à la santé mentale. Les études menées en 2016 ont porté sur 1001 individus. Sur toutes les personnes ayant répondu au questionnaire :

  • Seuls 36 % d’entre elles ont pu identifier la schizophrénie comme une maladie psychique ;
  • 17 % y associent la dépression ;
  • 13 % les troubles bipolaires ;
  • Les troubles maniaco-dépressifs ne sont pas considérés comme une maladie psychique, dans la mesure où elles ne sont que 1 % à l’avoir intégré dans cette catégorie, au même titre que l’Alzheimer, la paranoïa ou encore les phobies entre autres.

Mieux comprendre la santé mentale pour mieux appréhender les maladies mentales

Si les Français estiment n’être pas bien informés sur les troubles psychologiques, ces derniers sont pourtant très présents dans notre société actuelle.

La question de la santé mentale est mal appréhendée par le grand public. Il faut rappeler que celle-ci n’est pas seulement le fait de ne pas souffrir de troubles ou d’avoir des handicaps, mais comme le définit l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».

Préserver la santé mentale est un enjeu majeur pour l’État quand on sait que 14 % des dépenses prises en charge par l’Assurance Maladie concernent les traitements chroniques par psychotropes des troubles psychiatriques.

Des consultations encore faibles

Malgré la hausse des cas de troubles psychologiques, les patients ne sont pas nombreux à se présenter en consultation. Ils ont du mal à demander de l’aide ou ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour faire face aux dépenses liées aux consultations ou aux traitements adaptés.

Néanmoins, lorsqu’ils franchissent le premier pas de la consultation, les patients suivent les traitements qui leur ont été prescrits et ne le regrettent pas. Selon l’Observatoire des parcours de soins des Français, le professionnel s’est montré compétent pour 85% des personnes interrogées qu’il s’agisse d’une consultation chez :

  • Le psychologue (87%),
  • Le psychiatre (84%) ;
  • Le médecin traitant (83%).

Pour surmonter les écueils précédents, la téléconsultation est une option plus économique, évitant les déplacements, du point de vue de 30 % des personnes interrogées, et faisant gagner du temps aux malades selon 27 % d’entre eux.

Toutefois, cette solution limite les contacts humains qui s’avèrent nécessaires pour des personnes qui souffrent souvent de solitude et d’exclusion. Rencontrer physiquement le médecin traitant, le psychologue ou le psychiatre peut être une étape indispensable pour la guérison du patient. C’est pourquoi 56 % d’entre ceux qui ont commencé leur thérapie à distance préfèrent par la suite continuer en cabinet, en présentiel.

Mieux informer les familles pour un meilleur accompagnement

Durant la pandémie du Covid-19, les troubles psychologiques se sont fortement accentués, du fait notamment du confinement et des mesures de distanciation sociales imposées. Si les personnes atteintes en parlent plus facilement, on constate que les réseaux sociaux ont changé la façon dont les jeunes surtout appréhendent la maladie. Ils s’auto-diagnostiquent.

Comme l’automédication, l’autodiagnostic est un réflexe bien souvent inutile, voire dangereux, le pourcentage d’un diagnostic erroné étant élevé. Pire encore, l’automédication et l’autodiagnostic peuvent rapidement provoquer une accoutumance, voire une addiction. Cette nouvelle tendance peut même entraîner une attraction malsaine sur des jeunes déjà fragilisés.

Face à ce problème de santé publique de taille, la mise en place de structures d’accueil pour les familles et les aidants devient une gageure afin de les informer sur les maladies liées à la santé mentale, et de leur donner les outils nécessaires pour qu’ils puissent mieux soutenir leurs proches malades, mais aussi mieux prévenir les troubles psychologiques.

Étiquettes : santé mentaletroubles psychologiques
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Commentaires 5

  1. Huger says:
    il y a 8 mois

    Premier remède, gratuit: évincer la télé et s’informer sur des sites qui s’adressent à l’intelligence au lieu de manipuler les émotions.
    Il faut aussi savoir qu’aux Etats-Unis, les médicaments de psychiatrue sont parmi les plus lucratifs. Et les plus dangereux car les essais cliniques sont faciles à biaiser.

    Répondre
  2. Maillard says:
    il y a 8 mois

    Si l’on priait davantage, on serait moins malades

    Répondre
    • CHUCK NOURRICE says:
      il y a 8 mois

      Bien d’accord avec vous.

      Répondre
  3. Françoise Dencuff says:
    il y a 8 mois

    Une des premières réflexions qui me vient est liée à l’emploi du mot « santé » mentale. Il n’est plus question de santé depuis longtemps puisque les troubles mentaux ont augmenté de façon exponentielle depuis la main mise de Big Pharma sur les « maladies » mentales. Les différents DCM n’ont pas cessé de rajouter des pathologies. C’est un marché juteux. Il est donc important et de toute urgence de cesser de regarder les dimensions émotionnelles comme des maladies. Compte tenu de la situation actuelle il est normal d’éprouver de la colère, de la tristesse etc. Ensuite il y a les pathologies connues avec atteinte profonde de l’identité comme la schizophrénie ou la paranoïa. Elles nécessitent bien entendu un diagnostic précis et des traitements médicamenteux et/ou psychothérapeutiques. Sauf que le domaine des soins psychiatriques est certainement le plus mal en point. Les maladies mentales sont directement liées pour la plupart aux troubles de la société. Alors Big Pharma va nous arranger tout ça… normalisons, normalisons. Ne soyons plus dérangés par les fous. Médecin retraitée et ayant exercé la psychothérapie pendant plus de 30 ans je n’ai cessé de me battre (et je continue) contre la pathologisation, comme dans mon service de soins palliatifs où dès qu’un patient exprimait sa tristesse ou sa colère, les soignants (y compris mes chers confrères) prescrivaient des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Il est certain que le temps pour faire une ordonnance est bien moindre que celui que demande un réel accompagnement et que l’empathie a déserté les services depuis longtemps. Mes propos vous paraissent certainement virulents. Je les assume pleinement.

    Répondre
    • MAXE says:
      il y a 6 mois

      NON, vos propos ne sont pas virulents ni excessifs ! Vous avez des confrères, – très nombreux – qui sont de vraies « ordures », psycho, qui jouissent de voir et constater les injustices pratiquées pour leur amener de soi disant  » malades « , qui se sont simplement évanoui…. ou …. et qui vont le garder plusieurs mois inutilement… Alors que leur confrère s’est étonné de cette hospitalisation injustifiée dès l’entrée du  » malade  » ! ( c’est du vécu ! )
      ** Ne parlons pas du système d’espionnage pratiqué – nommé surveillance réciproque ! –
      En conclusions je dois reconnaître que ces hôpitaux qui soignent les  » fous  » sont UNE HONTE INCROYABLE mais INCONNUE par la majorité des Français ! Ce sont des établissements bien pire que les PRISONS ! Dès deux, je me demande si la prison n’est pas préférable car là vous avez un avocat et êtes libéré TROP rapidement ! Faites votre choix ….
      *** des fous, criminels, s’y trouvent parfois: ils ont une belle vie, eux !!

      Répondre

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