En juin 2022, la FDA (Food and drug administration) a approuvé l’utilisation des vaccins pour les jeunes enfants âgés de 6 mois à 5 ans. Selon les données du dernier Vaccine Monitor de la Kaiser Family Foundation (KFF), les parents américains hésitent à vacciner leur progéniture. Certains d’entre eux ont même déclaré qu’ils ne le feraient pas. Cette hésitation résulterait de la désinformation et de la peur, selon les responsables de santé. Ces derniers misent désormais sur les prestataires de soins primaires pour les aider à convaincre ces groupes de parents.
Vendredi 17 juin, la FDA a autorisé les injections anti-COVID-19 Pfizer-BioNtech et Moderna pour les tout petits, dès 6 mois, et ce malgréune dangerosité que nous avons déjà évoquée. Le 24 juin 2022, les CDC ont également déclaré que les enfants peuvent recevoir dès l’âge de 6 mois une injection contre Covid en même temps que les vaccins infantiles. Les États-Unis deviennent ainsi le premier pays à administrer des vaccins anti-covid aux bébés. Une injection qui ne repose sur aucune étude sérieuse risque-bénéfice. Au départ, la vaccination avait pour objectif de protéger les personnes à risque, les autorités sanitaires comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne voyaient pas l’intérêt de procéder à des injections sur des enfants dont l’immunité est encore très élevée. Le Covid reste bénin pour la très grande majorité des tous petits (38 décès chez les moins de cinq ans sur les 2,5 ans d’épidémie de Covid, sachant que la part des comorbidités n’est pas indiquée dans ce résultat).Si dans un communiqué, le commissaire de la FDA, Robert Califf a déclaré que « de nombreux parents, soignants et cliniciens attendaient un vaccin pour les enfants plus jeunes ». Contrairement à ces déclarations, il semblerait que la vaccination des tout petits rencontre peu d’engouement. Aux États-Unis, le sujet de la vaccination des enfants divise.
Une forte hésitation chez les parents
Si les responsables de santé s’attendaient à enregistrer, un pic du nombre d’enfants vaccinés, nombreux parents américains sont peu enthousiastes à l’idée de vacciner leur progéniture. En effet, selon les données du VaccineMonitor de la Kaiser Family Foundation (KFF), 43 % des parents ont déclaré qu’ils ne feraient “certainement pas” vacciner leur enfant.
Environ un cinquième de ces parents n’a pas confiance dans le vaccin anti-Covid. Ils pensent que les recherches concernant l’efficacité et la sûreté du produit sont insuffisantes. Ils redoutent les effets secondaires. Seuls 7 % des parents d’enfants âgés de six mois à cinq ans déclarent avoir déjà fait vacciner leurs enfants contre le COVID-19.
Pour gagner la confiance de ces parents qui hésitent à vacciner à leurs enfants, les CDC comptent sur l’aide des prestataires de soins qui font partie du programme « Vaccins pour les enfants » (VFC). Ce sont des praticiens privés et publics qui se sont engagés à administrer gratuitement les vaccins aux petits dans leur cabinet de soins primaires.
La peur et la désinformation à l’origine de cette incertitude?
Telle une véritable opération de marketing social sur le vaccin, les prestataires de soins sont invités à adopter une communication proactive. Selon l’épidémiologiste et responsable du contrôle des infections à AdventHealth, Vincent Hsu, les cliniciens doivent répondre à l’hésitation des parents à faire vacciner leurs bébés, la plupart des communications devront être fondées sur l’empathie.
Selon ce dernier, les réprimandes et les pressions sont à éviter chez ces parents, car la peur et la désinformation seraient à l’origine de cette incertitude. Il recommande aux prestataires de soins d’écouter les parents afin de connaître leurs points de vue concernant la vaccination et de comprendre leurs inquiétudes.
Pour l’ancien président du Pediatric Pharmacy Special Interest Group de l’American Association of College of Pharmacy et expert en vaccins pédiatriques, William Prescott, les cliniciens ont besoin d’adapter leur communication concernant les vaccins anti-Covid pour les enfants en fonction des préoccupations des familles. Autrement dit, ils sont tenus d’utiliser des stratégies efficaces pour les rassurer et lever ainsi ces hésitations.
Notons que les données du KFF ont révélé que cette hésitation à faire vacciner les enfants concerne notamment les familles noires et hispaniques. Outre le manque d’information concernant les vaccins, ces derniers ont également déclaré qu’ils craignaient de devoir s’absenter de leur travail pour faire vacciner leur enfant.
En théorie cette ambition vaccinale – bien peu justifiable – pourrait amener près de 20 millions d’enfants américains âgés de moins de cinq ans à recevoir une première injection de vaccin anti-covid. A noter que près de 70 % des enfants âgés de 5 à 11 ans ne sont toujours pas vaccinés aux États-Unis, alors que la campagne avait déjà débuté en novembre 2021 .
” Il recommande aux prestataires de soins d’écouter les parents afin de connaître leurs points de vue concernant la vaccination et de comprendre leurs inquiétudes. ”
C’est risqué car, si certains parents sont bien informés (et pas seulement sur les “vaccins” Covid), les prestataires pourraient bien virer de bord…
Quand on voit le resultat sur les adultes on est en droit d’avoir de nombreux doutes sur l’utilité de ce produit pour les enfants. On continue à jouer avec la vie des gens et là on touche maintenant à notre progéniture. Heureusement les gens commençent à réaliser qu’il n’y a aucun intérêt à vacciner les enfants très peu touchés par les formes graves du covid. Les gouvernements et les autorités sanitaires elles ne l’ont toujours pas compris ou font semblant de ne pas le comprendre…..
Pour moi la vaccination des enfants comme celles des jeunes (cf décès des athlètes) a une connotation extrêmement péjorative et de nombreux articles jusqu’en Israël l’attestent. De plus en plus d’anciens vaccinolâtres virent leur cuti. De plus en lisant les études américaines chez les enfants j’ai la conviction qu’elles sont caviardées