Sous le psychodrame de la demi-défaite démocrate, Yves-Marie Adeline voit une démocratie bloquée.
Les Démocrates américains, qui ont certes dû céder du terrain aux Républicains, se réjouissent de n’avoir pas eu à subir un raz-de-marée de leurs adversaires aux élections de mi-mandat, sans réaliser ce qui se manifeste derrière ce quasi-immobilisme des positions : à quelques points près, on en reste à deux moitiés quasiment égales, comme on l’avait vu il y a deux ans.
Le jeu de l’alternance est-il bloqué aux Etats-Unis?
Ce qui serait une bonne nouvelle pour la « démocratie », en tout cas pour la vie politique, ce serait au contraire que puissent se produire de temps à autre des mouvements de bascule bien nets, penchant d’un côté ou de l’autre, car cela signifierait que des électeurs sont encore capables de changer d’avis par rapport à leur position précédente. Peu importe dans quel camp on se range, il convient de retenir ceci : la vie politique américaine est devenue très dangereuse pour la paix civile – comme au Brésil d’ailleurs, où la dernière élection présidentielle a montré deux moitiés de la population se faisant face dans un climat de haine réciproque. Ce que nous avons publié ici de la menace d’implosion américaine[1] se confirme avec ce dernier scrutin.
En effet, comment se peut-il que les positions démocrates aient si bien tenu, avec un Président dont personne, quelle que soit son appartenance politique, ne peut ignorer qu’il est sénile et inapte à gouverner le pays ? Comment peut-on s’expliquer que la gestion de la grippe chinoise, très interventionniste dans les Etats démocrates, ou au contraire très souple dans des Etats républicains comme la Floride, n’ait eu, dans un cas comme dans l’autre, aucune incidence sur le scrutin ? C’est qu’au fond, peu importe la politique adoptée par les leaders des deux camps, les électeurs s’enferment dans une attitude radicale qui les fige, et refusent toute possibilité de dialogue, de réflexion, de remise en question.
Un climat d’avant-guerre civile s’installe, aggravé encore par l’impossibilité de réformer des règles électorales soit obsolètes – datant de l’époque des cow-boys – soit au contraire trop aventureuses, comme le vote électronique, que l’on s’interdit chez nous parce qu’il ne peut être sérieusement garanti contre le piratage, quand on songe que le site du Pentagone lui-même a pu être piraté[2]. Cette fois-ci, pour l’instant, on n’entend pas trop de contestations de la sincérité du scrutin (contrairement au Brésil où l’armée s’est réservé le droit de vérifier le comptage), même en Pennsylvanie où des électeurs ont pu voter avant l’ouverture des bureaux de vote et où un démocrate mort a été triomphalement réélu[3].
Peu importe au fond : ce qu’il faut retenir de ce scrutin, c’est le gel des positions, fixant l’opinion en deux moitiés tellement hostiles qu’elles ne s’adressent plus la parole, ne fût-ce que pour s’insulter face à face dans la vie quotidienne. Ce sont ces deux moitiés égales qui inquiètent : si encore la politique avait tourné à la domination brutale d’une minorité par la majorité, on aurait pu éventuellement le déplorer, mais un certain équilibre se fût maintenu. Au contraire, l’apparition en 2016 – Quand M. Trump a balayé les caciques républicains démocrato-compatibles – de deux Amériques semblant irréconciliables, augure mal de l’avenir.
[1] Le 4 août 2022.
[2] Par exemple en 1999 par un adolescent de 15 ans, Jonathan James, et il en eut d’autres.
[3] Rappelons tout de même qu’aujourd’hui, 60% des Américains, donc plus que la partie républicaine, pensent que la présidentielle de 2020 a été fraudée.
Pour expliquer cette situation, c’est assez simple: la fraude. Depuis 2020 les élections américaines sont devenues une vaste blague. Il suffit de voir les différents problèmes dans l’Etat d’Arizona pour le comprendre. Il y a encore 20 ou 30 ans, il n’y avait pas de machine de vote électronique et le vote par correspondance était beaucoup moins utilisé. Il fallait aussi une pièce d’identité dans beaucoup d’états. Et on avait aussi les résultats des élections le jour même. Les choses ont changé au fur et à mesure en particulier dans les états détenus par les démocrates. Comment peut-on expliquer qu’il faille plusieurs jours pour décompter le nombre de voix? Bref, ce qui se passe est très grave.
Les démocrates jouaient trop gris pour ne pas tenter d’infléchir le résultat.
https://reseauinternational.net/la-fraude-electorale-democrate-est-une-institution/
On aura plus tard d’autres informations. C’est ce qui s’est produit pour la présidentielle de 2020.
Mes réflexions sur le scrutin :
L’ancien joueur de football Gary Lineker disait : «Le football, ça se joue entre 2 équipes et à la fin, c’est toujours les Allemands qui gagnent ». Idem pour les élections nationales aux USA, Il y a les Démocrates et les Républicains et à la fin ce sont toujours les Dems qui gagnent.
Cette règle s’applique surtout depuis 2016. Vous savez 2016, l’année où un businessman venu de nulle part leur a chipé la Pennsylvanie, le Michigan etc et s’est emparé de la Maison Blanche.
Depuis, Biden a fait en 2020 plus de 80 millions de voix en restant dans sa cave et cette année, il gagne quasiment les Midterms (en temps normal, un mauvais POTUS au bilan calamiteux aurait pris une raclée aux élections intermédiaires).
Après tout, si les électeurs en général et les électeurs républicains y trouvent leur compte. Les Républicains à Washington et dans beaucoup d’états sont soit complices, soit naïfs. Les Démocrates de leur côté se marrent. A ce rythme, les Républicains ne gagneront plus jamais une élection au niveau national.
Pourtant pour gagner, ils savent ce qu’il faut faire. Ils connaissent les solutions. En fait, YAKA…
✅YAKA 1 = arrêter de se lamenter sur son sort et chercher les raisons du pourquoi du comment sur leur défaite, jouer hard ball avec les Dems et user des mêmes techniques de fraude. Frauder sur le vote anticipé, le vote par correspondance, ne pas se focaliser sur les ordinateurs.
✅YAKA 2 = une fois l’état sous contrôle GOP, repasser en mode démocratique et appliquer les règles qu’a imposées De Santis en FL après sa victoire en 2018 (vote par correspondance et anticipé limités, ID carte, publication rapide des résultats, police électorale etc.). Et ça marche, De Santis et Rubio ont été réélus avec près de 20 points d’avance, 4 districts Dem ont viré Rep.
Tout le reste n’est que littérature. L’exemple à suivre De Santis. A bon entendeur…
Effectivement, comment ne pas voir la fraude évidente lorsque, comme par hasard, dans les États démocrates, tel la Californie, lorsque un républicain est en avance, le comptage s’arrête durant plusieurs jours. Ainsi dans.certaines circonscriptions de Californie dans lesquelles des républicains sont élus sortants, les comptages sont bloqués autour de 40-50% lorsque le républicain a vraiment beaucoup d’avance ou bien lorsque l’avance est minimale le comptage se bloque autour de 90%. Tout ceci est une gigantesque farce et les Républicains sont en passe de se faire voler pour la seconde fois d’affilée.
Au-delà des circonstances particulières dans lesquelles toute cette farce se joue, est-il étonnant qu’un pays qui a passé son temps à trafiquer, d’une manière ou d’une autre, la vie politique d’un certain nombre d’autres pays finisse par s’appliquer à lui-même ce genre de méthodes ? Je ne crois pas, «qui vit par l’épée périra par l’épée».
Si on devait résumer l’Amérique c’est un pays qui détruit tout ce qu’il touche car son économie et son histoire est basé sur la guerre perpétuelle. Ils ne sont jamais en paix, jamais et cela va très mal se terminer mais au final et comme pour toutes ces anciennes colonies avec une destruction et une guerre civile chez eux. Dans 10 ans on va bien rigoler de ce qui va rester des USA / France / Angleterre, ces pays vont finir en lambeaux et le joueur de poker professionnel, les USA sera tout nu à la table et devra la quitter la queue entre les jambes, il aura toujours la gueule ouverte mais plus personne n’aura envie de l’écouter.