Suite à la rencontre Xi-Biden au G20 de Bali le 14 novembre dernier, les membres républicains du Congrès reprochent à Biden de n'avoir pas mis la pression sur Xi Jinping concernant l’exportation de fentanyl, une drogue dangereuse, et les origines du Covid-19, deux fléaux qui ont fait de nombreuses victimes aux États-Unis. Le président Biden a toujours refusé de répondre à la question de savoir s'il avait insisté auprès du président chinois Xi Jinping sur les exportations de fentanyl et les origines du COVID-19 lors de cette rencontre. Les informations sur ces sujets n’ont pas figuré dans les comptes rendus officiels publiés par Pékin et Washington. Mais selon un fonctionnaire de la Maison-Blanche, « le président a soulevé les deux questions».
En préambule du sommet du G20 à Bali, le président américain et son homologue chinois se sont rencontrés le 14 novembre dernier, pour renouer le dialogue malgré les vives tensions, notamment concernant le statut de Taïwan. Lors de cette première rencontre face à face entre les deux dirigeants, selon la Maison-Blanche, plus d’une douzaine de questions ont été abordées durant cet échange, notamment le changement climatique, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la persécution des Ouïghours dans la province chinoise du Xinjiang ainsi que le commerce international. Pour autant, les républicains de la Chambre des représentants ont reproché à M. Biden de n’avoir apparemment pas profité de cet entretien de trois heures le 14 novembre pour faire pression sur Xi Jinping concernant le fentanyl, qui fait de plus en plus de victimes aux États-Unis et les origines du covid-19.
Biden aurait soulevé les deux questions lors du sommet à Bali
Après le sommet du G20 à Bali, les républicains à la Chambre des représentants sont étonnés que Joe Biden ait omis de discuter avec son homologue chinois Xi Jinping, de sujets importants comme le fentanyl (exporté en grande partie par la Chine) et les origines du Covid-19.
Pourtant, un fonctionnaire de la Maison-Blanche affirme le contraire. Sous anonymat, il a contacté le Post lundi, et a déclaré que Biden aurait contraint son homologue chinois à tenir ses engagements et à mettre fin aux exportations de fentanyl. Les deux hommes auraient également longuement échangé sur les origines du Covid-19. Joe Biden a demandé à Xi Jinping de faire preuve de transparence.
Le fentanyl, dont la Chine est le principal exportateur mondial, est une drogue à propriété analgésique 50 fois plus forte que l’héroïne. Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains, plus de 70.000 américains seraient décédés d’une overdose aux opiacés de synthèse comme le fentanyl en 2021. Par ailleurs, depuis le début de la crise sanitaire, le Covid-19 a fait plus de 1 073 115 victimes américaines selon les CDC tout en provoquant des perturbations économiques, sociales.
Le clan Biden suspecté d’être impliqué dans des transactions commerciales illégales
Si le fonctionnaire travaillant à la Maison-Blanche maintient que Biden a fait pression sur Xi au sujet du fentanyl et des origines du Covid, beaucoup s’étonnent que M. Biden n’ait mentionné aucune de ces questions lors de ses brèves apparitions publiques avec M. Xi à Bali, en Indonésie. Par ailleurs, ces sujets n’ont jamais été abordés lors des conférences de presse ultérieures et ne figurent pas non plus dans le communiqué de la Maison-Blanche, ni autres comptes rendus officiels publiés par Washington ou Pékin.
Par ailleurs, les républicains de la Chambre des représentants sont convaincus que la famille Biden serait impliquée dans des transactions commerciales illégales avec le gouvernement chinois.
Il s’agirait d’une société d’investissement appelée BHR Partners, créée par Hunter Biden, deuxième fils du président, en 2013. Nous avions déjà évoqué comment Hunter Biden s’est enrichi grâce aux combustibles fossiles chinois. L’autre affaire concernerait une entreprise appelée CEFC China Energy, qui aurait versé des millions à Hunter et à son oncle Jim Biden en 2017 et 2018.
Les républicains de la Chambre des représentants ont déjà fait savoir qu’ils mèneraient une enquête à ce sujet, et utiliseraient leurs pouvoirs d’assignation l’année prochaine pour déterminer l’étendue de l’implication du président Biden dans ces transactions douteuses.