Le suspens est levé : la sanction infligée par l'Ordre des Médecins à l'encontre de Martine Wonner, députée LREM élue en 2017, est désormais connue. La médecin psychiatre écope d'une suspension d'activité pour une durée d'un an, sanction plus dure que celle prononcée à l'encontre du sénateur Alain Houpert (qui a écopé de 6 mois de suspension).
À l’issue de son audience par le Conseil de l’Ordre, nous avions interrogé Martine Wonner sur ses impressions. Elle s’était montrée plutôt confiante, notamment au vu de la prestation de son conseil, Maître Carlo Brusa, bien connu de nos lecteurs. Mis la sanction est finalement tombée vendredi : l’ancienne députée de la majorité sera interdite d’exercer son métier de psychiatre pendant une durée d’un an.
Une sanction équivalent à une mort sociale
Beaucoup de Français sont convaincus que les députés n’ont guère de souci financier, et qu’une condamnation de ce genre n’a que peu d’influence dans leur existence. Je ne saurais trop lutter contre cette fausse idée, selon laquelle un élu de la nation ne connaît pas les problèmes de M. et Mme Toulemonde.
C’est particulièrement vrai pour Martine Wonner, médecin psychiatre qui a perdu son siège à l’Assemblée Nationale. L’interdiction d’exercer pendant un an est financièrement très lourde et équivaut à une mort sociale. Par sa notoriété plombée à coup d’accusations de complotisme, Martine Wonner peut en effet difficilement retrouver un emploi hors de la sphère médicale.
Le conseil de l’ordre tape là où ça fait mal, et cette décision très politique vise bien entendu à dissuader les vocations… en faisant un exemple.
Pourquoi il s’agit d’une décision politique
Pour l’instant, on attend le délibéré du conseil. Lui seul permettra de discerner les motifs exacts de cette décision.
Mais une chose est sûre dans cette affaire : le conseil de l’ordre s’arroge le droit de juger l’activité politique des médecins devenus députés. Il se place ainsi au-dessus de la représentation nationale, en considérant que, même investi par le peuple, un médecin reste soumis à la discipline de sa profession.
Imagine-t-on un ministre de l’Intérieur sanctionner un policier devenu député pour avoir critiqué la police durant son mandat ? Imagine-t-on un ministre de l’Éducation Nationale sanctionner un enseignant devenu député pour des critiques trop acerbes contre l’école publique ?
Chacun s’indignerait en considérant que le policier ou l’enseignant député disposent de leur liberté d’expression en tant que représentant du peuple. Le conseil de l’Ordre ne l’entend pas de la même oreille concernant les médecins.
Cette décision est-elle constitutionnelle ?
Dans la pratique, le Conseil de l’Ordre considère donc qu’il peut sanctionner un représentant du peuple pour avoir tenu des propos contraires aux principes de sa religion scientiste.
Cette posture pose un vrai problème constitutionnel. Dans la tradition fondamentale de la République et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le peuple est souverain, au sens propre et premier du terme. Personne ne peut lui interdire de prendre la parole ni de défendre publiquement des opinions, pourvu que celles-ci soient conformes aux principes de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Visiblement, le Conseil de l’Ordre ébranle cette tradition en ajoutant un verrou nouveau, celui d’une certaine doctrine sanitaire qu’il serait interdit de contester. Bien au-delà du seul cas de Martine Wonner, c’est le droit du peuple souverain qui est interrogé ici, sa place dans l’ordre juridique français, et la supériorité constitutionnelle qu’auraient les principes de la religion scientiste sur les libertés fondamentales.
On attend avec impatience le délibéré et l’appel de Martine Wonner pour nourrir ce débat.
En effet en l’espèce le conseil de l’ordre outrepasse sans doute ses prérogatives. Au delà de l’appel, n’y aurait-il pas matière à un pourvoi en cassation ?
En premier lieu, ce n’est pas le conseil de l’ordre, mais seulement une chambre départementale ou régionale composée de simples médecins de ville ayant préféré faire de l’administratif, jouer aux petits juges, nuire gravement à l’un de leur confrère, au mépris des lois et de leur code déontologique plutôt que de faire leur job, soit de la médecine.
En deuxième lieu, au national, la chambre est, elle, présidée par un magistrat professionnel.
En troisième lieu, même si ce national confirmait la sanction, ce serait au Conseil d’Etat de trancher, or, comme dit, cette décision prise est non seulement absurde, mais, étant donné qu’elle a été prise dans le cadre d’une délégation de service public, elle peut être qualifiée d’acte de forfaiture, car s’attaque à la liberté de pensée et de parole d’un élu et vise à intimider les élus devant les instance nationales qui votent les lois.
Au delà, il y a encore les instances européennes…..
Laissez donc cette bande de petits … , (rares sont les médecins qui participent aux élections ordinales qui se font au niveau départemental), jouir de l’ivresse du pouvoir temporaire qui leur a été confié pour satisfaire leur désir de nuisance, dans l’inconscience des conséquences ainsi que des risques de retour de bâton.
Si cela relève du Conseil d’État ce n’est pas gagné, compte-tenu de la proportion de vendus nommés au tour extérieur dans cette institution…
Tout cela est vrai mais le problème aujourd’hui ce n’est pas la loi c’est la façon dont on l’applique c’est-à-dire la façon dont fonctionne la justice
Le conseil d’état ? Vous rêvez : souvenez vous de ses décisions covidistes iniques.
En réalité, vous n’arrivez pas à admettre que la France n’est plus une démocratie.
En France comme dans toutes les dictatures, le rôle des institutions est désormais de légitimer l’arbitraire, afin de rendre l’obéissance plus facile aux lâches.
Quant à nous, restons sur cette excellente citation de Mark Changizi, un mathématicien qui, à l’inverse de NN Taleb, pris d’une panique covidiste grotesque, a immédiatement compris le risque de la contagion de la peur : « Aucun danger ne justifie jamais l’abolition des libertés publiques, parce que l’abolition des libertés publiques est toujours le plus grand danger ».
Bien parlé. Personne n’est à l’abri de ces dingues. Aussitôt que vous serez ciblé par la justisse socialo soyez certain de subir l’arbitraire. Seule parade? Pouvoir compter sur des gens, ou mieux, détenir des dossiers sur des gens influents.
J’ajoute : Toute ma sympathie, mon admiration et mon soutien à Madame Wronner.
Un confrère.
Bonjour, je ne comprends pas, jusqu’où ira l’ignominie ? Ce vaccin est-il obligatoire oui ou non ? S’il n’est pas obligatoire qui peut prendre des sanctions pour avoir dit, pris position et développé les arguments en leur défaveur ! – et Dieu sait s’ils ne manquent pas à la date de ce jour.
qu’attendre d’autre de ce conseil de l’ordre, inventé par Vichy pour exclure les médecins juifs ?
Ce conseil ne s’est pas contenté de les exclure. Son président a œuvré au vol et au meurtre de ses confrères.
Que valent les principes dans une dictature?
Promouvoir de la médecine qui est aux analyses scientifiques est contraire au conseil de l’ordre.
Ah tout le monde peut s’exprimer pour dire ce qu’il y compris des âneries, ce n’est pas sanctionner.
Mais quand on dit « moi je suis docteur j’en sais plus que vous » on engage alors l’avis scientifique.
Elle a parlée en disant « je suis docteur » puis après coup « non je parlais en tant que député » .
Le conseil de l’ordre a donc tranché, elle n’est plus docteur à partir de maintenant et elle sa parole n’est donc que celle de la députée et non du docteur.
Vous mélangez tout, en particulier un titre universitaire et une profession.
Continue de voter maCrON et la corruption organisée et généralisée à tous les étages et nous fais pas chier
La dictature du poudré d’Amiens se met en place petit à petit. Et il y a encore en France énormément d’imbéciles qui n’ont rien compris !
Soutien total à Martine Won de. Honneur et courage.
la mafia a envoyé un grand message aux futurs dissidents, si vous quittez le sentier tracé par les parrains vous vous exposez à une vie de SDF. Mais que faisait cette belle et brillante femme dans le conteneur à ordures larem ?
« Je suis docteur » est synonyme de « j’ai l’aptitude à connaître » que me confère une thèse d’université. Ce serait un bien pour la France qu’il y ait beaucoup plus de docteurs capables d’innover et créer de nouvelles technologies que de bêtes à concours qui ne savent que rabacher.