Jean Goychman, chroniqueur du Courrier des Stratèges, a bien voulu replacer l’évolution monétaire internationale dans la perspective actuelle du Great Reset. Son éclairage me paraît très important pour mieux comprendre pourquoi le “système” pousse à l’adoption de monnaies numériques.
Cette interview est à regarder au calme pour comprendre la dimension la plus complexe, la mieux cachée du Great Reset : celle de réinitialisation monétaire mondiale.
Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
C’est un objectif louable mais il en faudra beaucoup pour que le dollar perde son statut de liquidité mondiale. Si ça arrivait la Terre tremblerait. La finance de l’anglosphère a plus d’un tour dans son sac.
Comme un investisseur il faut observer le temps et l’espace et étudier les tendances, supports et résistances dans un graphique à unité de temps supérieur et considérer les informations fondamentales micros et macros. Avant le dollar, il y avait l’empire maritime de la livre sterling. Cela n’a pas empêcher le changement pour le dollar et l’empire américain, peut-être pour la raison fondamental du continent, et par le moyen d’une guerre inévitable par la précédente (utile également), et qui a abouti à son hégémonie monétaire mondiale. La suite du programme c’est le délestement de l’étalon or. Le dollar comme tout instrument n’est pas incontournable et abandonné quand il y a mieux.
Nous assisterons peut-être à l’avenir (ce n’est que supputation), à l’émergeance d’une nouvelle monnaie mondiale type DTS (panier de devise) ou la Chine comme par hasard aura le même rôle au niveau mondial que l’Allemagne a eu en Europe selon, comme toujours des négociations profondes conclues ou pas et bien entendu avec un nouveau paramètre de l’histoire : le numérique qui renforcera la nasse de la dette et ses parois de l’inflation de masse monétaire et taux négatifs ou déflation et taux asservissants.
Nous supposons donc que le conflit En Ukraine n’est pas le fait du hasard, jamais deux sans trois et comme la crise des subprimes, celle du covid, la météo et la crise énergétique sont des éléments du changement de la matière malgré nous.
A considérer aussi le marché de l’eurodollar ou la fed est l’arbre qui cache la forêt et l’indication d’une entité qui connait l’art de la guerre, de la prédation et de l’invisibilité et qui se sert des états pour agir en toute opacité et ou le dilemme et l’antagonisme public vs privé est un faux débat.
La Russie avait-elle prévu d’imposer le paiement en roubles à titre de contre-sanction ?
Je pense que oui. Déjà en 2014 un certain nombre de sanctions ont été prises contre la Russie et le bannissement du réseau SWIFT avait été évoqué. Nous avons bien vu qu’en sept ans la Russie a énormément développé sa résilience aux sanctions. Il est pour moi évident que ces questions-là ont été étudiées et que la parade était prête.
Je suis de plus en plus persuadé que les sanctions “anti-poutine” ont été prises pour le résultat que nous vivons. Trop de coïncidences, trop de suites chronologiques minutieusement synchronisées, trop de complicités dans l’affaire covid-vaccin où par exemple sputnik sortait 8 fois par jour un article totalement neutre sur cette affaire mondiale, menée par des gens douteux, qui puait le bidonnage.
” [ … ] pourrait faire disparaître le dollar”
Je verse une larme….
à mr Goychman, azymuté à la cocaine, le président de la république fais désormais n’importe quoi, non sans inquiétudes, Nous sommes fiers de nos anciens, et forts,nous feront le boulot. Je bois abondamment de la bière, c’est beaucoup plus sympa. C’est à nous, de nous mobiliser, face à leur monde de tarés. On aura de l’humour, véhément. Ils n’aurons pas nos femmes.
L’un des mérites de Jean Goychman est d’avoir compris que l’Etat prédateur et certaines banques privées prédatrices sont une seule et même réalité systémique. Il est important que de nombreux Français comprennent les mécanismes de création monétaire de fait par lesquels des intérêts financiers privés s’alimentent en exerçant un contrôle sur les finances publiques. Le clivage fondamental se situe entre les entreprises productives (PME et grandes industries) et ces banques privées qui tiennent l’Etat et vivent de cette mainmise. C’est un clivage entre deux réalités économiques différentes. Dans ce contexte, il appartient aux forces de l’économie productive de devenir politiquement conscientes pour se libérer de cette emprise spoliatrice étatico-financière. Ceci implique d’échapper aux pièges habituels : partis politiques, façonnement de l’opinion publique, etc.
Cher Philippe Vaugeot, je ne peux qu’ votre commentaire. Je pense, tout comme vous, qu’il faut que nos compatriotes soient informés afin de comprendre ces mécanismes qui sont, par ailleurs, assez simples.
La grande force de cette ploutocratie internationale est d’avoir compris très tôt l’importance des médias et de leur pouvoir d’influencer les opinions publiques. Cela dit, il y a malgré tout des réalités qui sont en train d’apparaître car “si le mensonge prend l’ascenseur et la vérité l’escalier” l’un et l’autre finissent par se retrouver.