Dans un contexte marqué par l’absence des leaders covidistes les plus en vue (comme Macron, Trudeau et la démissionnaire J. Ardern), les rumeurs concernant la succession de Schwab, son népotisme et le caractère dictatorial de sa gestion deviennent vraiment trop insistantes pour qu’on continue à les croire spontanées.
À titre d’exemple, le titre de cette brève n’est pas de moi : c’est celui que les envoyés spéciaux du site Politico ont eux-mêmes donné au numéro d’hier de la série Playbook, consacrée à une couverture exclusive (et hautement agréée) du Forum de cette année.
Non seulement ce commérage prend les proportions d’un putsch (Schwab est accusé de censurer les publications critiques de ses collaborateurs sur les RS, etc.), mais Schwab semble, de plus, réellement faire tout son possible pour les confirmer par sa conduite en public : au plus fort d’un dialogue en Denglish (mélange d’anglais et d’allemand) avec Olaf Scholz, ce dernier venant d’évoquer l’agenda 2045 de l’Allemagne, Schwab, provocateur, déclare qu’il sera alors très content (à 107 ans) de recevoir à Davos le successeur de Scholz. N’en jetez plus !
2023 : Davos de la Mutinerie, ou de la Retraite stratégique ?
Tout se passe comme si la toute dernière directive du complot davosien (ou peut-être celle des véritables propriétaires de cette maison de tolérance ?) était, pour les ténors du Reset, de s’éloigner du devant de la scène, de façon à laisser des lampistes absorber le choc de ce que le Global Risks Report du WEF lui-même nomme « la crise du coût de la vie ». De ce point de vue, ce que j’ai récemment décrit comme un recul de Davos pourrait bien être en réalité une retraite planifiée.
C’est là, en tout cas, une hypothèse qui aiderait à expliquer l’absence des dirigeants britanniques et japonais – lesquels, arrivés aux affaires après « le Covid », aimeraient bien ne pas hériter de placards richement garnis des cadavres de « l’AVC climatique ». Seule exception : le médiocre Scholz, pour qui même ces tâches de croque-mort peuvent prendre l’allure d’une promotion.
Il est étonnant en effet de ne pas voir tout ce petit monde réuni puisque jusqu’ici plus rien ne les gênaient
C’est donc tactique pour éviter que médiatiquement vu l’agitation sociale actuelle que ce genre de visites puissent servir d’excuses
Par contre j’ai lu le livre du Great Reset ; je ne comprends pas ce qui vous a tant inquiété
C’est du grand bla bla ni oui ni non
On ne peut pas y voir un réel programme
Je ne vois pas la grande conspiration que vous évoquez depuis des mois
Remarque intéressante. Je n’ai pas lu le Great Reset, mais je croyais aussi qu’il y avait là de quoi s’inquiéter…
c’est vrai que ces dernières années, il n’y a rien à l’horizon, calme plat et tout va bien.
L’art du double langage sans doute…
Ces gens-là ont l’art de cacher leurs vraies intentions derrière de bonnes intentions.
Comme Macron…
Roger Agnes