Affirmant avoir financièrement redressé la barre du Titanic Twitter, Musk parle déjà d’un nouveau pari risqué : en faire le WeChat de l’Occident. Souvent surpris en rupture de loyauté politico-idéologique avec la Caste oligarchique, ce trublion du mondialisme qu’est Elon Musk en partage néanmoins la mythologie : un culte de la technologie, qui est aussi une idolâtrie de la Chine.
Du coup, ça le démange : comme les gérants de Facebook mijotant leur Metavers, il s’imagine, lui aussi, qu’il « faudrait à tout prix » étendre à l’Occident l’expérience chinoise de WeChat – c’est-à-dire de « l’application des applications », censée constituer l’interface universelle entre l’individu et la société (société civile, Etat, système informatif, système commercial).
Ce faisant, Musk semble vouloir rejoindre Klaus Schwab dans l’erreur de penser que les « recettes » chinoises (d’ailleurs récentes, et dont on ignore encore la longévité) sont transférables à des sociétés pluralistes, individualistes et bien moins centralisées que ne l’est traditionnellement la Chine : à des sociétés où on dit plus « je » que « nous ».
Miroir aux alouettes de Pékin : Musk oublie que Twitter est l’inverse de WeChat
Il y a fort à parier que cette erreur a d’ores et déjà scellé le sort du WEF de Schwab. Elle pourrait aussi finir par mettre un terme à la renaissance (sous Musk) du projet Twitter, dont la réussite à diverses époques s’explique avant tout par une philosophie du réseau social qui est diamétralement opposée à celle de structures comme WeChat.
Perpétuation numérique de l’esprit du forum gréco-romain, Twitter s’adresse à des personnes – qui uploadent une photo de profil : leur masque de théâtre (en latin : personna), et non une infinité de selfies d’instagrammeuse, de reels etc.. C’est une culture de l’agon (de la polémique, en grec), que la Chine – sous l’influence d’une sécurité alimentaire conquise de façon très précoce au néolithique – n’a jamais développée.
Pékin n’est ni Rome, ni Athènes, ni Jérusalem – et Musk aurait grand tort de l’oublier.
Qui a scellé le sort du WEF de Davos…
Pour l’instant je ne vois pas ce qui vous permet de dire cela
J’aimerais avoir votre optimisme mais ce n’est pas avec l’euro numérique que l’on va y arriver
Même en France on avait l’impression d’avoir un tournant positif mais les sanctions tombent mais pas du bon côté pour l’instant
Les médecins contestaires se font sanctionner
Le terrain est déjà préparé pour la suite
Évincer tous les dissidents pour préparer la vraie prochaine plandemie
A chaque fois ça s’améliore… mais cette fois il y avait encore trop de voix à se plaindre
La prochaine fois qui pourra ramener la vérité si plus personne ne travaille encore sérieusement en sciences médicales
Personne
Les anciens sont virés les uns après les autres
Les jeunes ont dès crédits à payer
La messe est dite
Twitter qui devient WeChat franchement c’est le dernier de nos soucis
Vous confondez le mondialisme en général (et le Great Reset, qui n’est pas QUE le projet de Davos) avec le WEF comme vitrine, qui a effectivement pris un coup de vieux (constat auquel j’ai consécré plusieurs brèves récentes). L’optimisme dont vous parlez n’existe donc que dans votre lecture trop rapide.
Et, si vous ne voyez pas l’importance de l’adulation de la Chine et de ses systèmes de surveillance dans ce qui nous arrive, ça signifie que la brève ci-dessus n’est pas le seul texte que vous avez lu un peu trop vite ces derniers temps…
Pour l’instant ça lui a couté un bon paquet de milliards.
il joue tres gros et personne ne lui fait de cadeau.
Alors peut etre il vaudrait mieux que ceux qui n’ont pas de données suffisantes lui pretent de bonnes intentions..
Relisez mon texte, svp. Je ne parle nulle part d’intentions. Musk est probablement sincère dans ses professions de foi libertariennes. Est-ce qu’il est aussi cohérent dans sa vision du monde, telle que la lui dicte aussi son modèle de business (lui-même soumis à une idéologie qui le dépasse largement)? C’est la question que je pose…