Une nouvelle étude publiée dans The Lancet mercredi 8 février a révélé qu’aucun nouveau variant du SARS-CoV-2 n’a été détecté à la levée des mesures draconiennes de la politique « zéro Covid », et ce, malgré la hausse des cas qui a frappé le pays. Le résultat d’une analyse génomique a permis de découvrir les cas d’infections enregistrés à Pékin étaient provoqués par les variants déjà existants, incluant notamment le BA.5.2 et BF.7.
En Chine, l’abandon de la plupart des restrictions sanitaires le 7 décembre 2022, a généré une propagation rapide du virus à Pékin et d’autres grandes villes chinoises. Récemment, l’épidémiologiste en chef au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Wu Zunyoua déclaré que 80% de la population en Chine (soit environ 1.12 milliard de personnes) aurait déjà été infectée par différentes souches Omicron. La Chine compterait 1.4 milliard d’habitants. Mais l’une des plus grandes craintes des différents pays du monde, qui les a d’ailleurs poussés à prendre certaines mesures jugées injustes par le gouvernement chinois, c’est l’émergence d’un nouveau variant du SRAS-CoV-2 pendant la vague de pandémie qui a frappé la Chine depuis l’assouplissement de la politique Zéro Covid le 7 décembre.
Sous-variants BF.7 et BA5.2 d’Omicron déjà présents
Le Covid-19 en a-t-il fini de muter en Chine après la réouverture ? Pour répondre à cette question, des chercheurs chinois, composés de George Gao, professeur virologue à l’Institut de microbiologie de l’Académie chinoise des sciences, et son équipe, ont justement mené une étude à ce sujet.
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