Chancelier de l’Autriche, Karl Nehammer appelle à « surmonter le traumatisme » du Corona. Comme son parti de centre-droit davosien (ÖVP) est en chute libre dans les sondages – face à un Parti de la Liberté (FPÖ, naturellement étiqueté « extrême-droite ») estimé à 29% d’intentions de vote, après avoir fait de la résistance anticovidiste le fer de lance de sa communication – on peut dire que Nehammer n’a plus grand chose à perdre. En janvier, il avait déjà annoncé l’abrogation de toutes les mesures covidistes – lesquelles, dans ce pays amoureux de la discipline, étaient particulièrement drastiques. Il va maintenant un cran plus loin, avec cet appel à la réconciliation – qui résonne avec l’évidente rétrogradation de Davos au sein des structures de syndication de la Caste mondialiste.
Seulement voilà : la discipline fonctionne dans les deux sens, si bien que les Autrichiens, à la différence des Français (naturellement oublieux et champions du faux certificat), aimeraient aussi savoir qui s’est efforcé de les enfermer et de les empoisonner, et pourquoi.
L’Autriche « victime du nazisme », va devenir « victime du covidisme »
A quoi Nehammer réagit de toute évidence par une tentative de jeter les fameux « experts » covidistes de la période sombre en pâture à la vindicte populaire : il est question d’apaisement, mais aussi… d’une commission d’enquête. Et lesdits experts, électrisés, de répondre – de façon parfaitement prévisible – que la décision est toujours revenue aux politiques. Dans ce pays parmi les plus avancés du monde occidental, c’est tout le système de dilution de responsabilité du dispositif davosien qui s’écroule sous nos yeux.
En Allemagne, où le background culturel est fort semblable, le « chapitre ukrainien » du Great Reset a bien fonctionné dans son rôle de diversion productrice d’amnésie : les Verts (théoriquement héritiers d’une tradition de résistance à la médecine allopathique et à Big Pharma) ne songent plus qu’à faire tomber l’odieuse dictature homophobe de V. Poutine – c’est reparti comme en 40 !
Cette mayonnaise de l’amnésie préméditée prend moins bien dans la très neutre Autriche, sous-marin européen de Gazprom, qui – bien que paraît-il soumise aux mêmes pressions intenses que la Suède et la Finlande – a une fois de plus réussi à dribler son intégration à l’OTAN…
Observation très pertinente…
Rien que le commentaire de Ulrike Reisner, c’est déjà du Ulrike Reisner… une parole précieuse!
Quant à modeste Schwartz, je n’arrive pas à trouver envers qui il n’éprouve pas de haine farouche.
Ces courtes chroniques n’incitent pas à penser. Plutôt à rajouter des gens à la liste de nos détestations.
La tournure des phrases est parfois alambiquées
Cela la lecture de vos articles assez pénibles en fin de journée
Finalement les sous-entendus nécessitent trop d’efforts pour aller chercher une information claire et pertinente
je partage
Je pense que cette analyse est bonne car l’on constate en effet un mimétisme presque parfait dans les actions des politiciens aux manettes en occident. Ils rejettent constance la faute de leurs actions aux citoyens. Car qui peut surmonter le traumatisme sinon le citoyen lui même? Ces gens de Davos me fatiguent et les verts sont il est vrai une parfaite oposition contrôlée à tout ce cirque.
Des commentaires critiques que le rédacteur ne mérite pas ; il a une préscience de ce qui se passe et peut advenir qui va au-delà de l’observation de faits et de leur irrationalité, évidente pourtant … C’est pourquoi en allant au-delà de ce qui reste apparent il interroge sur l’essentiel et arrive inéluctablement à la critique (il faut dans la période actuelle vouloir rester aveugle pour ne pas faire ce chemin). C’est une synthèse, qui ouvre la porte à réflexion et n’en reste pas à une notice analytique sans autre possible que le constat restreint et voulu par son émetteur.