Malgré l’annonce des sanctions, de nombreuses entreprises occidentales restent sur le marché russe, en raison de leur monopole sur le marché, les fabricants russes ne pouvant toujours pas obtenir de contrats de vente, même auprès des institutions étatiques. Cela s’applique notamment au marché des désinfectants pour les installations médicales et les transports, ainsi que pour les antiseptiques pour le traitement des équipements de soins. La chimiste russe Irina Kirpa en a parlé au cours d’une interview avec le politologue Semyon Uralov, notre correspondant de PolitNavigator.
Cet article publié en russe par le site Politnavigator n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Pour Irina Kirpa, « Le marché de la désinfection est énorme. Car tout établissement médical a un énorme poste de dépenses uniquement pour la désinfection. Cependant, c’est un marché tenu par nos « amis-partenaires » importateurs. Il concerne les endoscopes, et tous les médicaments dans la petite chirurgie invasive ». Interventions et manipulations endoscopiques sont très fréquentes. Or, 90% du matériel endoscopique sont importés. Dans les contrats, il est très clairement stipulé que vous ne pouvez faire fonctionner ces équipements endoscopiques qu’avec l’aide des fabricants partenaires : Johnson & Johnson, une société japonaise, B. Brown et d’autres, notamment des Français. Il n’y a pas de fabricants russes dans ces dispositions contractuelles.
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