La condamnation stratégique du Japon au conflit avec la Russie et la Chine est le produit d’une combinaison de ses propres intérêts et de la position géopolitique peu enviable du pays. Une île isolée, faisant face directement aux deux géants continentaux de l’Eurasie, et complètement dépendante des États-Unis, ne peut pas créer une politique étrangère qui ne la pousse pas à une collision suicidaire avec ses plus grands voisins.
Cet article initialement publié sur le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
À l’heure actuelle, dans toute l’Asie, vaste et peuplée de milliards de personnes, il n’y a qu’un seul pays qui, de sa propre initiative, participe à la guerre économique de l’Occident contre la Russie : c’est le Japon. Tous les autres partenaires proches des États-Unis, y compris la Corée du Sud, où des dizaines de milliers de soldats américains sont constamment stationnés, ne participent aux sanctions que par crainte pour le sort de leur propre économie. Et ils le font avec discernement pour ne pas manquer les avantages du maintien des liens économiques avec Moscou.
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Envisager une guerre contre la Chine et étouffer la Russie par “containmemt” via l’OTAN est un leitmotiv déjà ancien des gouvernements américains qui pensaient pouvoir mener deux voire trois guerres majeures en même temps. On voit que pour la Russie ils ont opté pour la guerre chaude pour le moment via un proxy. Ils pourraient faire de même pour la Chine via le Japon. Mais les cibles se sont développées très vite et armées et les USA pourraient très bien se casser les dents. En tout cas c’est une immense folie meurtrière de rechercher la guerre surtout avec des pays ayant une force nucléaire.
Il faut rappeler qu’en prétextant la guerre de Corée et avec la bénédiction des USA, le Japon a créé une force d’autodéfense qui est pourtant interdite par sa constitution (on sait en France que la constitution peut être interprétée à l’infini quand on y met les bonnes personnes.).
Ensuite et pour aller au-delà d’une armée défensive, ils l’ont fait évoluer sous Shinzo Abe en force d’autodéfense « collective », lui permettant des interventions à l’étranger au sein d’un collectif (OTANien, il va de soi).
Je pense que le Japon est avec l’évolution des armements actuels, un pays fragile, car il est très dépendant sur le plan énergétique et si son insularité le protège d’une invasion, les attaques sur ses lignes de ravitaillement (sous-marins surtout avec la capacité de tirs de missiles de croisière qui leur confèrent une distance de sécurité pour leurs tirs) pourraient bien le mettre à genoux assez rapidement.
Le Japon est un petit insecte insignifiant militairement.
Le moindre missile de croisière le tombant sur le coin de la gueule et c’est le STRIKE assuré vu le niveau de densité de population.
Ils n’ont nulle part où se cacher, absolument rien.
Un barrage de missile couplé à un débarquement massif et c’en est terminé.
Economiquement, le pays est à la rue, ultra endetté, moralement dans les chaussettes, démographiquement en soins palliatifs, le Japon c’en est une rigolade autour d’un bon whisky à la table des opérations militaires.