Tout ce qu’on voit à la surface, c’est un arbitrage apparemment banal entre une presse qui a du mal à payer ses journalistes et des GAFAM dont les revenus publicitaires attirent bien des convoitises. Oui, mais. Il est « bien naturel » que La presse canadienne (notamment régionale), entre deux pandémies bien rémunérées par Bill Gates, ait du mal à payer ses journalistes, étant devenue une caisse de résonance de la propagande oligarchique, que les gens, surtout en dehors des EHPAD, hésitent de plus en plus à vouloir rémunérer.
Il est aussi « bien naturel » que ces crevards jettent alors (comme tout le monde) un regard plein de convoitise sur le magot des GAFAM. Et l’argumentaire déployé par ladite presse pour les taxer est, bien entendu, spécieuse : ce que les GAFAM vendent, ce ne sont pas les contenus de cette presse (ces derniers devenant par définition publics à partir du moment où ils sont… publiés), mais de la visibilité – une visibilité dont elle ne dispose plus par elle-même, puisque, à force de mentir, elle n’intéresse plus personne.
Il était, enfin, prévisible que Google réagisse, comme il l’a fait, en limitant provisoirement, « à titre de test », l’accès de ses utilisateurs à ladite presse.
Derrière le fric des GAFAM, derrière la presse : le 1er Amendement
Une fois qu’on passe du plan économico-réglementaire au plan politique, il reste une dernière inférence facile à faire : comme les GAFAM, pour ne pas perdre trop de clients, ne donnent pas toujours pleinement satisfaction aux exigences de censure de Davos, on imagine facilement Trudeau, ce fils préféré du WEF, disposé à les punir – surtout au profit d’une presse traditionnelle qui, elle, ne barguigne pas en matière de servilité.
Mais pour peu qu’on se souvienne que le Canada sert souvent de laboratoire aux politiques US, on comprend qu’il se peut que les choses aillent plus loin qu’une simple rixe autour du grisbi, en touchant à la délicate question du statut juridique encore indécis des GAFAM : entre organes de presse (qui, aux États-Unis, sont soumis au 1er Amendement) et « simples » fournisseurs d’accès (capables comme tels d’exercer une censure arbitraire).
Les avocats des GAFAM savent donc que les choix d’argumentaire qu’ils font pour leur plaidoyer risquent d’être lourds de conséquences.
D’accord, mais pour ce qui concerne Apple et Amazon, je trouve injustifié de les rassembler dans une même catégorie que Face Book, Microsoft et Google.
Ces derniers travaillent sur les contenus, les informations (il conviendrait d’ailleurs d’y rajouter Twitter et d’autres réseaux sociaux).
Apple et Amazon ne publient rien (si, Apple de la musique), et ne sont pas susceptibles d’influer sur les opinions.
Jeff Bezos aurait mis le Washington Post en vente. Je lui donne raison. Au fond plus personne ne lit ces connards, je veux dire personne de sensé qui n’a pas de jetons???? dans l’entre-soi socialo. Les télés suivront. Perso je ne regarde plus jamais la télé socialo, la télé quoi, et je trouve hallucinant ???? le temps passé par beaucoup de boumeurs à suivre les discutailleries de clochards sur les plateaux de fromage. Je ne vais plus au cinéma socialo non plus, merci le Covid.????????