Oui oui, vous avez bien lu : à Oslo, Greta Thunberg dirige désormais des “sit-in” contre la sacro-sainte énergie éolienne. Il semblerait en effet que l’idéologie climatique, comme tous les sous-produits du wokisme comme religion inconsciente de la jeune fille occidentale, soit elle aussi soumise au principe d’intersectionnalité – que les mauvaises langues résumeront de la façon suivante : comme la réalité (par exemple celle de l’ingénierie énergétique) n’a rien à voir avec la dramaturgie, et qu’il est dramaturgiquement possible de faire jouer le mauvais rôle à n’importe quel acteur, une vision du monde libérée du principe de réalité peut à tout moment se retourner contre ses idoles d’hier, devenues forces maléfiques d’aujourd’hui.
Ainsi, de pourfendeuse de l’infâme énergie atomique tchernobylesque, Greta était déjà devenue une majorette du tout-nucléaire, une fois qu’on lui a expliqué qu’il permettrait d’échapper au gaz notoirement homophobe que nous vend Vladimir « culture du viol » Poutine – probablement aussi parce que personne, en revanche, n’a pris la peine de lui expliquer que notre uranium, lui aussi, vient de Russie.
La Révolution dévore ses samis, ses éoliennes et… ses Gretas ?
C’est maintenant le tour des éoliennes : véritables godemichés paysagistiques de la femme blanche bienpensante tant qu’elles ne pourrissent pas d’autre horizon que celui d’un odieux mâle blanc périphérique rentrant du boulot entre deux rangées de ces saloperies à bilan énergétique négatif, elles passent soudain du côté obscur de la farce lorsque les mêmes ravages en viennent à affecter la délicieuse ethnie samie, autochtone du grand-Nord scandinave, dans ses bucoliques activités d’élevage de renne. Les Samis ont en effet eu la délicatesse de ne jamais quitter l’âge auquel les experts de Davos nous conseillent de revenir : le paléolithique.
D’où cette sentence de Greta, qui mérite de passer à la postérité en regard des meilleurs aphorismes de Sardine Ruisseau : « Une transition climatique qui viole les droits de l’Homme n’est pas une transition climatique digne de ce nom ».
Il existe, cela dit, une lecture plus sociologique, et partant, plus cynique, de ce revirement : maintenant que – contre toute attente raisonnable – l’idéologie du suicide industriel collectif est devenue la doxa officielle de l’Union européenne de Davos, Greta, sans de telles volte-face, aurait bien du mal à continuer à exister, c’est-à-dire, pour reprendre les mots du grand philosophe E. Macron, à « foutre le bordel ».
Les droits de l’homme des Samis sont violés ok, et les nôtres ? Nous devons subir les éoliennes dans notre paysage familier mais nous n’avons aucun droit de nous y opposer. Deux poids et deux mesures, non?
J’étais dans un camp sami la semaine dernière
Trop cool avec les rennes et les aurores boréales
Mais je n’ai pas vu tant que ça d’éolienne du côté de Tromsø
Par contre sud de la Norvège, Danemark etc les cotes sont envahies
C’est plutôt une bonne idée d’utiliser le vent mais ces monstres métalliques sont bien trop imposants et visibles et pas assez intégrées dans nos paysages
Au moins si on avait pu essayer de concentrer ça à quelques endroits plutôt que disséminer partout
Il ne faut pas tarir le jeyser de pognon de la PME des faux rebelles Thunberg. Utiliser une jeune fille pour avoir du pognon porté un nom : proxénétisme.
Non, ça, c’est l’ancien nom. Maintenant, on dit: identité européenne.
Non, ça s’appelle le capitalisme.
Et je ne sais pas où vous avez vu que Davos veuille nous ramener au néolithique. il veut plutôt nous propulser dans le “meilleur des mondes”, si nous ne nous révoltons pas, sinon ce sera 1984. – D’ailleurs, le traitement du conflit en Ukraine par les médias et les gouvernements occidentaux, c’est déjà du Orwell comme cela avait été le cas avec la COVID.
Les éoliennes industrielles ne sont jamais rentables. Les Danois vendent leur électricité à vil prix aux Norvégiens quand il y a du vent. Quand il n’y a pas de vent ils achètent très cher l’électricité Norvégienne.
“De mon temps”, on disait -et on faisait- sit-in!
Quant à la pollution visuelle des éoliennes, je n’arrive pas à voir ce que ça a de pire que la bétonisation généralisée, et notamment celle du littoral par les ploucs enrichis. Il existe un tableau du village de pêcheurs où j’habite fait au début du siècle dernier: il y a des champs cultivés partout.
Il n’y en a plus un seul.
Quelque chose me dit que ça, ça compromet plus notre avenir.