Réinventant Lafargue et son « droit à la paresse » en pleine Assemblée nationale, Sandrine Rousseau, cousine Bette de la Macronie, se prend pour le gendre de Marx. A-t-elle vraiment tort ?
Sandrine Rousseau: "Oui au droit à la paresse, oui au droit à la retraite à 60 ans" pic.twitter.com/hdDbANskrt
— BFMTV (@BFMTV) February 6, 2023
N’est-il pas préférable, parfois, de « ralentir un peu » ? De préférer le partage à la bagarre ? La salade au barbecue ? Il est permis de le penser.
Simplement, toutes ces vérités (psychologiques, diététiques…) relèvent de ce qu’Alain Soral – dans une analyse d’un marxisme un peu plus rigoureux – appelait la catégorie du « psychologico-affectif ». Autre façon de dire qu’elles sont vraies pour les enfants (et même certains animaux) autant que pour l’homme adulte, n’ayant rien à voir avec l’existence des familles, des classes sociales, des Etats et des nations – en d’autres termes : avec l’humain, en tant qu’il est essentiellement historique.
Sandrine Rousseau, ou la paresse terminale de l’esprit occidental
En promouvant la féminisation du débat public, l’oligarchie a donc atteint l’objectif diagnostiqué des 1999 par Soral : créer une politique de bonnes femmes, une infra-politique dont les darons de Davos (des mâles octogénaires, pour la plupart) n’ont strictement rien à craindre, étant donné qu’eux, en revanche, restent (mieux) connectés au principe de réalité.
En tant que cette idéologie de Davos n’est autre que la forme terminale d’une idéologie de l’Occident qui n’est autre que le projet de la Gauche telle que je l’ai analysée, la sosie de Sardine Ruisseau a d’ailleurs parfaitement raison : le travail n’est pas/plus une « valeur de gauche ». C’est une valeur que la Gauche a dépassée – en même temps que l’Occident, en envoyant ses usines en Asie et ses jeunes femmes à la clinique d’avortement, dépassait le principe de perpétuation.
Les hommes occidentaux n’ont donc pour la plupart plus envie de travailler pour assumer le bien-être stérile de femelles vindicatives et névrosées. Et les rares naïfs persistant dans cette lubie du travail n’auront qu’à financer le « droit à la paresse » des autres, plus les bullshit jobs subventionnés de madame, plus la retraite des boomers cautionnant tout cela de leur vote, plus la « transition démographique », la « transition écologique », la lutte contre la grippe et « pour l’Ukraine ». C’est dire si cette France-là a plutôt intérêt à se lever tôt…
Mais oui, mais oui, elle a tout à fait raison la mémé. Oui au droit à la paresse, à la retraite, à la santé, aux petits oiseaux, à changer de zizi, à tout ce qu’on veut. Par contre Non au devoir des autres de raquer pour toutes ces conneries.
Cette “production” de sachant est une insulte à l’humain et pas seulement aux femmes. Le temps de l’esclavage est fini et nul n’est tenu de bosser comme un bagnat pour que le fruit de son travail soit “préempté ” par des gens comme vous, pontifiants, se considérant comme l’élite multiforme et qui ne sont en fait que des ânes bâtés, et quelque soit leur position des gens de peu.
Travailler pourquoi pas, mais à quoi dans ce monde en décomposition ? Pour soi oui, pour les autres la question se pose…
“Les citoyens ont le devoir de travailler”.
Préambule de la constitution de 1946.