Qu’il s’agisse des notes de frais d’Anne Hidalgo ou du bilan nucléaire de la présidence Hollande, le PS a trouvé une culture de l’excuse qui a réponse à tout.
Aujourd’hui institutionnellement réduit à l’ombre de lui-même, le PS – dont Macron est lui aussi issu – n’a jamais été aussi omniprésent que depuis qu’il n’existe pratiquement plus, car il a fourni son modèle anthropologique à la dernière classe politique de la République finissante : l’abominable politicard bourgeois de gauche.
Élevant dans un cadre athée la bonne vieille tartufferie à un niveau de perfectionnement dont le catholicisme n’avait jamais été capable, ces collabos à l’insu de leur plein gré meurent comme ils sont nés : gavés, irresponsables et satisfaits d’eux-mêmes.
A observer l’épisode « notes de frais » des pénibles crêpage de chignon d’Anne « surmulot » Hidalgo et d’une opposition municipale qui lui ressemble jusqu’à la confusion, on se dit qu’à défaut de permettre une véritable rééducation (il est probablement trop tard pour ça), une expérience carcérale pourrait au moins apprendre à ces adolescents cinquantenaires que c’est pas beau de cafter.
Notes de frais, nucléaire : le passif radioactif du PS
Quant à Hollande taclé sur le nucléaire, définitivement incapable de distinguer la politique du démarchage en assurances, il se défausse sans sourciller sur une opinion publique qu’il contribuait jadis – aux côtés de ses auxiliaires khmers verts – à intoxiquer contre l’énergie atomique – et que les mêmes officines intoxiquent actuellement en sens contraire – depuis que le rayonnement de la « transphobie » russe a été déclaré par le Conseil scientifique plus toxique que celui de l’uranium.
Mea culpa ? Hors de question ! Si vous avez cru à ses salades, c’est votre faute ! Comme quoi, en démocratie, les promesses n’engagent vraiment que ceux qui y croient.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, néanmoins, ce système restait susceptible d’un ultime perfectionnement, qui explique d’ailleurs que le PS ait dû (comme l’UMP, et pour les mêmes raisons) s’éclipser comme parti pour mieux régner comme culture : il fallait passer des hypocrisies successivement contradictoires, de la successivité des fausses alternances, au « en même temps » synthétique de la Macronie.
De la menue crapulerie des notes de frais au quoi qu’il en coûte. Et des palinodies nucléaires de la gauche partisane à la fusion de l’atome bourgeois autour du neutron marié à Brigitte.
Merci de nous rappeler que Macron est issu du PS, il en fut membre de 2006 à 2009.
Son logiciel est largement de gauche, puisqu’il est accro à la dépense publique, quoi qu’il en coûte.
Le bourgeois de gauche a un frère qui est le bourgeois de droite.
Le bourgeois de gauche habite le 5e et le 6e et le bourgeois de droite habite le 7e le 8e et le 16e.
Il se retrouvent pour faire leurs courses au Bon Marché et pour passer les vacances à l’île de Ré
Je bois du petit lait, délicieux. ????????
De nombreux élus sont devenus des notables parce qu’il était plus facile de devenir le no 1 dans une ville qu’à l’Élysée. Et permis à des partis de mettre en place un système clienteliste de type mafieux.
Ce sont des profiteurs qui surfent sur toutes les vagues et sont près à retourner leur veste quand le besoin s’en fait sentir. Parasite est un vrai métier et même au plus haut niveau!
Le socialisme athé qui donne des leçons de moralité au clergé. C’est ce qu’on appelle l’ironie de l’histoire.