A partir d’une certaine sensibilité libertarienne (que je partage), on peut certes trouver aussi regrettable la criminalisation de certaines conduites privées (homosexuelles) par l’Ouganda que leur paradigmatisation par l’Occident. La légitimité de l’ingérence onusienne dans les affaires internes ougandiennes, pour autant, reste nulle.
Programmatiquement insensible à la diversité des cultures, l’Occident refuse de comprendre que la démocratisation d’une société caractérisée par une culture homophobe (comme la plupart des cultures africaines) conduise mécaniquement à l’adoption de politiques homophobes, exactement comme la démocratisation d’une société culturellement islamique (dans le monde arabe) conduit à une islamisation du politique.
A partir de là, en vertu du principe westphalien, les leaders occidentaux – par exemple l’humoriste qui, depuis l’Elysée, nous parle de « financer la souveraineté » pour faire passer la pilule de la retraite à 64 ans – devraient, en principe, comprendre qu’au-delà de l’indignation individuelle, politiquement, il n’y a rien à faire : quand bien même leur logiciel progressiste correspondrait à la réalité, la seule conclusion qu’on pourrait en tirer est qu’il faut laisser les sociétés africaines arriver à l’état de maturation civilisationnelle qui leur donnera enfin la chance de produire leurs propres Clémentine Autain.
Homophobie : faites ce que l’ONU fait, pas ce qu’il dit
Or c’est bien sûr là ce que l’ONU – buanderie du WEF de Klaus Schwab, dont les fonctionnaires ont d’ailleurs en Afrique une solide réputation de prédateurs sexuels –, ne fera pas, préférant envoyer son Haut-Commissaire Volker Türk tancer le méchant gouvernement ougandais, qui ne lui a rien demandé.
Mais allons plus loin : l’Ouganda – comme la totalité des pays africains, et la quasi-totalité de l’Occident pigmenté – est représenté à l’ONU. Comment s’expliquer, donc, cette permanence du colonialisme culturel occidental au sein d’organismes où l’Occident historique (blanc) est minoritaire ?
Réponse simple : par l’hypocrisie. Qu’il s’agisse de pleurer leur race sur l’entité kiévienne tout en faisant d’excellentes affaires avec la Russie, d’approuver des protocoles OMS que 90% de leur population ne suivra pas ou de remettre une pièce dans le juke-box de l’arnaque climatique tout en construisant des centrales thermiques à tours de bras, l’Occident pigmenté (ou : élites urbaines du Tiers-Monde) est passé maître dans l’art de laisser l’occidental pérorer tout en lui soutirant la subvention – ou, depuis 2022 : en prospérant aux dépens de son suicide.
Ces hurlements hystériques sont donc notre chant du cygne.
On se souvient du WWF qui a imposé au gouvernement malgache l’utilisation d’ampoules basse consommation alors que 80 % du pays n’a pas l’électricité.
Pour le camp du bien, tout est permis dans les colonies.
Dans les conneries ….?
Les Ougandais ont raison de s’opposer à cette folie homosexualiste et LGBTQ+PTZE et le président du pays Yoweri Museveni a bien fait de promulgué une loi contre la promotion de l’homosexualité dans son pays l’Ouganda. Les Occidentaux sont encore plus décadents comme jamais !