Leader 100% Davos, Rishi Sunak nous garantit qu’il n’a rien à voir avec la société Infosys, détenue par sa richissime épouse, et qui commerce allègrement avec « l’agresseur russe ». Ce qui sous-entendrait qu’il n’a en réalité rien à voir avec sa propre femme – mensonge qu’il nous débite face caméra, sans cligner de l’œil : mensonge légalement exact dans les termes de la fable culturelle féministe que l’Occident se raconte à lui-même – l’Occident, mais pas le sous-continent indien d’où Sunak et son épouse sont issus.
![](https://lecourrierdesstrateges.fr/wp-content/uploads/2023/02/sunak-1024x614.webp)
Et comme, pour nous, la famille n’est pas censée exister, la nation non plus. Du coup, la russophobie de l’hallucination médiatique occidentale n’est qu’un rideau de fumée toxique à l’usage des naïfs, et de quelques possédés nostalgiques de la « construction européenne » précédente (celle d’Adolf). Prendre au sérieux la russophobie d’un davosien comme Sunak est donc presque aussi naïf que d’adhérer à ce discours russophobe.
La droite de Sunak ne doit pas savoir ce que fait la gauche de Gazprom
En réalité, pendant les travaux du Great Reset (actuellement au chapitre 2 : « vraie-fausse guerre mondiale »), toutes les ventes – à part celle de la galette des boulangeries françaises – se poursuivent : celle de l’uranium et du gaz russe à l’Occident – et en général celle des hydrocarbures russes, partiellement réorientés vers la Chine (c’était d’ailleurs tout l’intérêt de la manœuvre !) ; et même celle du diesel russe à l’Ukraine, qui en a bien besoin pour faire avancer sur Soledar les tanks allemands de la démocratie LGBT.
Heureusement qu’il y a BHL et toute la menue domesticité balto-polonaise de l’OTAN pour répéter sur le ton de la crise hystérique que « nous » voulons détruire la Sainte Russie de Vladimir Poutine – mensonge effronté qu’une grande partie de la « dissidence » européenne a décidé de prendre pour parole d’évangile, étant donné qu’il présente l’avantage de la conforter dans un biais cognitif d’origine religieuse : Jésus de Nazareth étant un peu passé de mode, on va compter sur Vladimir Poutine pour notre salut. Le tout étant qu’il ne nous coûte aucun effort – en dehors de nos prières électroniques sur Facebook.
Remarquable analyse quant à la façon de faire d’un young leader de Davos qui croit tromper son monde !
Trudeau, Macron, Sunak et Meloni sortent d’un nouveau moule unique et une même matrice qui les formate aux mêmes mensonges d’état !