Avec un dévouement dans l’acte dont la Pravda soviétique des années 1980 n’aurait pas forcément été capable, L’Express applique un massage extrêmement oriental à l’image de J. Castex. Il reluira, quoi qu’il en coûte.
Quitte à se laisser aller aux délices de la projection psychanalytique, L’Express attribue au micheton Castex, parachuté à la tête de la RATP, des méthodes et des vertus qui sont plutôt celles de la presse subventionnée : « écoute, câlinothérapie et carnet de chèques ».
« Carnet de chèque » ? Eh oui. Car, alliant beaucoup de pédagogie davosienne à l’exceptionnelle profondeur de sa câlinothérapie, l’article de l’Express ne cherche pas seulement à établir que le bon Castex – comparé, toute honte bue, à un « gaulliste social » (sic) – est, décidément, bien bon avec ses sans-dents d’un monopole d’Etat à gestion népotiste.
Il sous-entend aussi que Castex a été trop bon avec ces sombres profiteurs, qui feraient bien de ne pas trop s’habituer à sa bonhommie, étant donné que le couperet de l’ouverture à la concurrence – pour cause (taboue) d’UE – s’approche à grande vitesse de leur cou dodu.
Hors champ : les solutions assez finales du DRH Jean Castex
C’est ainsi que ce texte – véritable microcosme – résume à lui tout seul le paysage politique que la Macronie, incendiaire du pays, aimerait tant voir surgir d’une éventuelle dissolution : une France de gauche bien femelle, bien bovaryste, qui rêverait que tout le monde puisse travailler ad eternam pour un monopole d’Etat. Mais dominée, quand même, par une technocratie compétente et réaliste, exhibant toute la virilité d’un mari de Brigitte.
Le hic, c’est que dans cette idylle « 2e Empire » de l’Express, dans ce « régime de vérité partagée » dont Pap Ndiaye voudrait tant imposer le respect superstitieux dès l’âge le plus tendre, comme dans la Matrix du film, certain chats marchent à l’envers.
Quand on lit, par exemple, l’anecdote édifiante de ce syndicaliste qui, ayant perdu son père, a reçu « un message très personnel » de Castex, on a du mal à s’empêcher de penser que ce décès a dû (par un pur hasard, n’en doutons point) être contemporain d’une vague d’AVC d’origine très certainement climatique, elle-même fortuitement contemporaine d’une certaine campagne d’injections organisée par le davosien Castex, VRP de l’industrie pharmaceutique pendant les heures qu’il perdait à Matignon.
Bagatelles pour une câlinothérapie ?
Texte très plaisant sur monsieur ‘casse-texte’. C’est offensant pour le remarquable IIème empire et son Napoléon III que d’y placer ce cher homme qui ressemble à un santon que l’on déplace à loisir dans la crèche.
Le grand oeuvre de M. Castex, c’est l’hôpital…
https://www.youtube.com/watch?v=ceG8dd80JJU
Ce sont ces réformes qui ont permis le comptage des décès Covid, bref l’imposture covidesque (cf l’analyse de Pierre Chaillot)
Castex n’est qu’un haut fonctionnaire, donc un exécutant. Il n’est pas capable de créer une entreprise performante qui génère des richesses. On lui doit ce qu’in doit à tous les exécutants dociles ou serviles : un sucre d’orge. Nul doute que Manu l’a régalé !