Ce mercredi, à 10 heures, les organisations syndicales seront reçues à Matignon pour une réunion collective au statut mal défini. Initialement, il devait s’agir d’une “médiation” sur les retraites, mais Emmanuel Macron a interdit à Elisabeth Borne d’aborder la question. Personne ne sait exactement comment va se dérouler ce moment compliqué, au cours duquel tout peut basculer. Tactiquement, beaucoup parient sur une mise en scène qui se calmera après la décision du Conseil Constitutionnel et la promulgation de la loi. Sauf… Laurent Berger peut tout à fait décider d’arrondir les angles et plier, face à Macron, dans un bras-de-fer extrêmement délicat.
Plus que jamais, la tension monte dans les couloirs et les allées du pouvoir autour de la question des retraites. Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé qu’il ne toucherait plus au dossier jusqu’au 14 avril, jour où le Conseil Constitutionnel rendra sa décision sur le sujet, les manoeuvres de coulisse se multplient. Dans le même temps, la cote de popularité d’Emmanuel Macron baisse dangereusement.
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La côte de popularité de celui qui nous sert de président ne cesse de baisser lit t’on un peu partout…. Mais il est toujours là !
ET oui il persiste et signe ( mais peut-on faire confiance aux sondages ) dans ce cas là oui
Quel est l’avantage de laisser croire que la CFDT pourrait “casser le mouvement contre les retraites” alors que dans ce bras de fer contre Macron et sa gouvernance, seule l’intersyndicale s’est montrée à la hauteur et bénéficie du soutien populaire ?
En dehors du credo “stop à la réforme”, il est notoire que personne ne dit ce qu’il faudrait faire et surtout en étant d’accord avec tous. Bonne chance, car il est tellement plus facile d’être contre que pour.
Ce ne sont pas les syndicats qui vont proposer de sortir de l’UE.
” Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes…»
Tout cela est du théâtre. En réalité les syndicats ont tout fait pour que le mouvement s’essouffle et ne se radicalise pas.
Les chiens aboient et la caravane passe . On peut toujours se raconter des histoires mais ce qui domine c’est un sentiment d’impuissance.
c’est sûr , tout est voulu …… pendant ce temps on ne parle PLUS de la crise économique , l’inflation etc …. etc …..
Les syndicats qui je le rappelle ont tous appelé à voter Macron contre la peste brune. Les syndicats sont financés par l’EU, cette même EU qui a obligé nos politiques à mettre ce projet de réforme des retraites sur la table. Si vous ne voyez pas le lien, c’est que vous avez de la merde dans les yeux.
L’UE n’a rien imposé aux États membres. Le pognon du plan de relance européen est conditionné par la réalisation d’objectifs. Il s’agit donc d’un chantage.
Oui, Bruxelles “encourage” la France à réformer les retraites
Chaque année, les Etats membres de l’Union européenne (UE) s’efforcent de coordonner leurs politiques publiques dans le cadre du « semestre européen ». « Au besoin, des recommandations leur sont (…) adressées en vue de corriger des déséquilibres macroéconomiques », lit-on sur le site du Conseil de l’UE.. https://www.economie.gouv.fr/plan-national-de-relance-et-de-resilience-pnrr#
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/12/la-reforme-des-retraites-est-elle-vraiment-dictee-par-bruxelles_6157623_4355770.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/25/comment-bruxelles-a-conditionne-le-plan-de-relance-de-l-ue-a-des-objectifs-concrets_6159184_4355770.html