Une étude explique les cas d’inflammations cardiaques après les injections ARNm

De nombreux cas de myocardite chez les personnes, notamment les jeunes hommes, ayant reçu un vaccin à ARNm contre le Covid-19 ont été signalés au cours de ces deux dernières années. Des chercheurs ont découvert les causes de cette inflammation cardiaque rare.

Officiellement, le vaccin nous délivre du Covid et serait efficace contre le risque d’hospitalisation, de formes graves et de décès. Pourtant, depuis que les autorités sanitaires ont donné leur feu vert à la vaccination, on voit se multiplier des cas de myocardite détectés chez les jeunes hommes qui ont reçu une dose du vaccin ARNm. Selon une étude menée à partir de la base de données de santé en Israël, l’inflammation du myocarde est un effet secondaire rare et facilement surmontable. Les effets secondaires des injections Covid constituent toujours un grand tabou des instances sanitaires mondiales. L’OMS tient à rassurer : selon elle, « le risque de myocardite vaccinale avait été identifié auparavant, mais ce sont des cas très rares ». En effet, si l’OMS a reconnu certains effets secondaires des vaccins, l’organisation onusienne n’a jamais remis en cause la doctrine du tout vaccinal.

Une étude pour identifier les causes de la myocardite après vaccination Covid

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains (CDC), environ 22 à 36 hommes âgés de 12 à 17 ans sur 100.000 ont présenté des cas de myocardite dans les 21 jours après réception d’une seconde dose du vaccin ARNm contre le Covid-19.

Cette inflammation du muscle cardiaque qui peut provoquer des cicatrices est considérée comme un effet secondaire rare de la vaccination. Jusqu’à présent, il est impossible de connaître la cause.

Une équipe de chercheurs, dirigés par la professeure agrégée d’immunobiologie Carrie Lucas, le professeur d’immunobiologie Akiko Iwasaki et le professeur agrégé de pédiatrie et d’épidémiologie Inci Yildirim, a décidé de mener une étude pour savoir ce qui est à l’origine de cette réaction.

Les résultats

Les auteurs de l’étude ont analysé en détail les réponses du système immunitaire chez les personnes vaccinées qui ont souffert de myocardite. Ils ont alors découvert que ce ne sont pas les anticorps produits par le vaccin qui provoquent l’inflammation cardiaque, mais plutôt une réponse plus généralisée impliquant des cellules immunitaires et une inflammation.

Selon la professeur Lucas, il y a une forte stimulation du système immunitaire, ce qui engendre une hausse de la production des cytokines et des réponses cellulaires. Fait assez étonnant, l’étude prétend que selon les données des CDC , le risque de myocardite est beaucoup plus élevé chez les personnes non vaccinées infectées par le Covid-19 que chez les individus vaccinés. Les CDC seraient-ils pris d’un sentiment de panique face aux effets secondaires des vaccins, pour une telle affirmation sans aucune étude.

A la vue des études antérieures et actuelles, il est incompréhensible que les agences sanitaires n’aient modifié leur position sur la vaccination alors que le constat de ces problèmes cardiaques et vasculaires – parfois fatals – se renouvèle de plus en plus dans les revues de pharmacovigilance.

Pour rappel, dans nos colonnes, nous avons déjà évoqué que la Food and Drug Administration (FDA) et Pfizer essaient depuis plusieurs mois de retarder la date de publication des documents concernant la sécurité des vaccins contre le Covid. Mais le Tribunal fédéral du district nord du Texas a ordonné à la FDA de divulguer environ 400.000 pages de documents relatifs à l’approbation du vaccin COVID de Pfizer.

Le premier lot de documents de 500 pages produit en novembre 2021, affirmait que 1 200 décès étaient liés au vaccin de Pfizer-BioNTech dans les 90 jours suivants l’injection.