Comme tout ce que fait Emmanuel Macron, la Loi de Programmation Militaire (LPM) relève de l’imposture bureaucratique d’une caste qui se sert aux dépens du pays. Comme le dit très bien le groupe Vauban: “rien ne justifiait l’urgence ni la dramatisation du contexte. La France, puissance dotée, pouvait sans risque et avec profit prendre le temps de la réflexion : sa LPM 2019-2025 pouvait courir jusqu’en…2025 sans difficulté, ce qui aurait laissé le temps aux services de renseignement, aux armées, aux industriels, aux think-tanks et accessoirement à l’économie française laminée par le Covid puis par le choc énergétique et de l’inflation, de bâtir un cadre stratégique et financier cohérent et à la hauteur de la seule boussole qui soit : l’ambition que la France souhaite avoir en propre pour défendre sa souveraineté et ses intérêts mondiaux“. Rien ne justifiait une montagne d’annonces qui accouche d’une souris programmatique. Sauf qu’il faut communiquer et faire comme si l’on avait les moyens d’une grande politique alors qu’une bureaucratie galopante, une monnaie rongée par l’inflation et l’euroatlantisme rongent les ressorts de l’héritage gaullien.
Le groupe Vauban, cercle confidentiel de spécialistes de la défense, publie en deux volets dans La Tribune (ici et ici) un bilan extrêmement sévère de la Loi de Programmation Militaire.
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