Andrew Tate de la régurgitation de clichés moralisants, notre Raphaël Enthoven pratiquement national, perroquet covidiste du bastringue médiatique, a décidé de se mesurer à un adversaire à sa hauteur philosophique : le juke-box amélioré vénéré par les naïfs sous le nom de ChatGPT.
C’est naturellement l’une des pravdas du covidisme qui se charge de faire la retape pour ce match du siècle – le Figaro, dont l’article commence, tout en sobriété, par : « L’homme face à la machine : comment la dominer sans qu’elle nous domine ? »
Il faudrait donc croire que l’un des dispositifs de déblatération en présence serait plus stupidement machinal que l’autre – probablement ChatGPT, dont, effectivement, les coûts d’entretien n’incluent pas la possibilité de baiser sa belle-mère.
Par ailleurs, les deux champions sont à mon avis à égalité face à l’exercice de psittacisme abject connu sous le nom de « bac philo » : une sorte d’examen final du catéchisme républicain/maçonnique à base de poncifs néo-kantiens, dont le lycée français a l’exclusivité en Europe, tout comme la France a celle de sa pseudo-monarchie présidentielle – et pour les mêmes raisons : c’est la conservation de cet ancien régime sans noblesse qui justifie l’entretien, sur le pognon de dingue de nos impôts, de cette théologie sans Dieu.
Stupidité artificielle VS débilité organique : un match très serré
Spécialement choisie par Enthoven (IIième du nom) pour arbitrer le combat titanesque qu’il compte livrer à son sosie numérique, Éliette Abécassis, elle aussi fille-de et écrivaine de son état, affirme se préparer à une lutte déloyale :
« [La copie] de Raphaël Enthoven devrait être facilement reconnaissable (…) on y trouvera, en filigrane, une analyse humaine, une forme de morale, un supplément d’âme. »
Il est vrai que ChatGPT, lui, ne peut pas avoir conscience de mentir lorsque, recyclant une bouillie de doxa Wikipédia comme un vulgaire Enthoven, il explique aux internautes qu’il est de bon ton de confondre la grippe et la peste noire et, subséquemment, d’administrer des produits toxiques aux enfants et aux femmes enceintes. Etrangère à la vie, cette pauvre série de lignes de code l’est aussi à la haine que la caste d’Enthoven nous voue.
Mais c’est là une question purement morale. Intellectuellement, je pense connaître Raphaël d’assez près pour l’affirmer à sa décharge : l’exercice de la pensée lui est aussi radicalement étranger qu’à ChatGPT.
« [La copie] de Raphaël Enthoven devrait être facilement reconnaissable (…) on y trouvera, en filigrane, une analyse humaine, une forme de morale, un supplément d’âme. » Et quelques traces de poudre. Ha ha ha !
Raphy Entho est tellement rock n’roll ! Il ose s’aventurer hors des sentiers battus de la pensée académique malgré sa stature d’intellectuel et sa longue carrière de philosophe radiophonique et cabaretier. Il est tellement ouvert d’esprit et courageux qu’il ne craint pas d’affronter directement les terribles avatars de la froide modernité corruptrice.
Non je rigole, c’est une baltringue. Combien il va toucher encore pour cette bouffonnerie ?
Je ne comprends toujours pas pourquoi Modeste Schwarz s’impose la charge mentale (si si) de consacrer autant de lignes à la vacuité bruyante de tous ces gugus.
Il vaudrait mieux les recycler en éoliennes, vu leur capacité à brasser du vent. Là au moins ils auraient une utilité publique.
même pas, ça obligerait à construire une centrale à charbon pour les moments où il n’y a pas de vent.
En ce qui me concerne beaucoup de bruit et du brassage de vent idem les éoliennes…sciences sans conscience est-ce réellement de l’intelligence ?
On touche le fond. 🐙🦑🦐🍤
Je mets mes billes sur ChatGPT contre l’ampoulé rectal.