Faut-il relever les taux d’intérêt pour combattre l’inflation ? Ou bien la laisser filer en évitant de trop freiner l’économie par des taux élevés ? Lorsque l’inflation (officielle) restait désespérément basse, cette question ne divisait pas outre mesure les Européens. En dehors de quelques protestations germaniques, tout le monde s’accordait sur les bienfaits de l’assouplissement monétaire, qui a permis à de nombreuses banques de se refinancer sans trop de heurts grâce à l’argent fabriqué par la Banque Centrale. Mais, depuis que l’inflation est repartie, la donne a beaucoup, beaucoup changé. Alors que les ordo-libéraux souhaitent une lutte sans merci, à coup de relèvements de taux, les pays du Sud de l’Europe, le fameux club Med, commencent à plaider en faveur d’une pause dans la hausse des taux, qui étrangle leur économie, et préféreraient laisser un peu filer l’inflation. Pour l’instant, la France hésite à prendre parti. Mais, sous la pression d’une opinion droguée aux subventions, le pire est à craindre : l’épargnant paiera !
Faut-il combattre l’inflation coûte-que-coûte, au risque de provoquer une récession économique douloureuse, avec son cortège de problèmes sociaux ? ou bien faut-il accepter de laisser filer l’inflation en marquant une pause dans le relèvement des taux d’intérêt décidé par la BCE depuis plusieurs mois ? Voilà une question classique, pour ne pas dire scolaire, de politique monétaire, qui prend clairement forme, désormais, en Europe, avec les déchirements qui se font jour entre pays du club Med, favorables à une pause, et pays ordo-libéraux, déterminés à juguler l’inflation, cette plaie pour les épargnants.
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Pour moi que la hausse des taux continuent,
L’inflation doit être combattue ; les anciens prix ne reviendront pas de si tôt il faut éviter que ça aille trop loin
De plus cela force les états ou institutions endettés à se réformer ou à changer de façon de faire ; on ne peut plus continuer comme les quarante dernières années
Par la suite on aura de l’épargne rémunérée qui plus est
Excellent résumé de la situation. Un homme pas très populaire en occident, dit que la force peut être de diverse forme, mais qu’elle est toujours à la base de toute réussite.
L’assistanat nous mène droit à la déchéance et tue la volonté de se battre.
Si nous avions suivi l’ordo-liberalisme nous ne serions pas tombés si bas. Les pays du Sud drogués à la subvention et à l’embauche de fonctionnaires nous mènent à l’abîme. Ils doivent se réformer en se déchargeant des fonctionnaires inutiles ( municipaux et départementaux) et sortir le mammouth de l’enseignement de la fonction publique, les parents d’élève recevront un chèque éducation de l’état et choisiront leur école, les suédois ont réussi cette méthode. .
Je souscris à cette vidéo.
La fumisterie qu’on appelle socialisme n’a servi qu’à spolier le travailleur et l’entrepreneur, endetter le pays, je dis pas l’état parceque l’état comme la caste oligarchique ,taux et/ou inflation, profitent de la dette et l’autre partie du casse-croute, les profiteurs-branleurs ou les mafieux créés ou importés par le système aux lunettes rose-bonbon à la sir Elton John.
Entre des connards-ignorants j’m’en foutistes et des crapules de la pire espèce qui se donnent des airs de bon apôtre ou d’empereur romain, je peux dire : on est mal, patron, on est trés trés mal.
Un pays doit tout faire pour ne pas s’endetter et la seule dette admissible est celle comme le font les entrepreneurs, une dette raisonnable et uniquement pour l’investissement productif et détenue par les locaux (tout faire pour, en amont et en aval) et non pas une dette criminelle du quoiqu’il en coûte pour des idioties, du copinage et détenue par des étrangers dont certains par une monnaie de singe.
Laisser filer l’inflation fera grimper le CAC. À condition d’être patient et bien choisir, les actions sont 👉LA👈 valeur refuge liquide en cas d’hyperinflation — cf. blue chips allemandes & ripoublique de Weimar circa 1920.
Sinon j’informe mes amis lecteurs de LCDS d’un nouveau pôle de développement à l’Est.
▶️ https://odysee.com/@EchiquierMondial:2/tchekun2023:1
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La problématique est peut-être plus complexe.
En effet pour le citoyen ordinaire c’est la double peine puisque l’inflation grignote certes son épargne mais aussi son pouvoir d’achat si son salaire n’augmente pas ce qui est le cas actuellement. La seule augmentation des taux sans politique de relance de la croissance conduit à la récession.
Il y a bien un moyen d’agir simultanément sur l’inflation et à la croissance qui consisterait à faire baisser le prix de l’énergie en rachetant du gaz russe et en sortant du marché européen de l’électricité. Mais c’est totalement incompatible avec le cadre idéologique des dirigeants…