Quittant ses fonctions à la tête de la CFDT, Laurent Berger tire le bilan de son inutilité, égratignant au passage Macron, qui « n’a pas la même conception du modèle social (…) pour accompagner les Français ». Emmanuel 1er devrait, en la matière, prendre exemple sur Brigitte, qui lui a prouvé son excellence dans l’art de l’accompagnement des jeunes français – aptitude qu’elle exhibe actuellement au Parlement européen.
Il est vrai que, du fait d’un petit carambolage des agendas, l’objet officiel de la visite de la « première dame » à Strasbourg est la promotion d’un logiciel de cours à distance – donc de ce télé-enseignement (« pour ne pas tuer Pépé et Mémé » en période grippale) qui a déjà amplement administré la preuve de sa nocivité.
Qu’à cela ne tienne ! Chargé (peut-être par Mimi Marchand ?) de l’après-vente du déplacement Trogneux, Paris Match déplace habilement l’accent vers « la lutte contre le harcèlement scolaire » – comprendre : la lutte pour un flicage toujours plus intégral de la société et d’Internet. Comme quoi : l’accompagnement, on n’en sort pas.
Le tabloïde aux ordres est bien obligé de signaler, au passage, une petite casserolade d’une « soixantaine de personnes » : « C’est devenu une tradition, mais pas de quoi perturber son programme. »
Casseroler les gentils accompagnateurs ? Plus jamais ça !
Casserolades inefficaces, ou « insupportables » ? « La violence va crescendo et la ligne rouge, l’insupportable, a été franchie mi-mai avec l’agression à Amiens de son petit-neveu. » Cette Jurisprudence Trogneux est en effet là pour nous rappeler que, dans le protocole de l’accompagnement macronien, les sourires condescendants peuvent très rapidement céder la place aux peines lourdes.
C’est ce subtil en même temps du clan Macron-Trogneux que le mercenaire syndical Laurent Berger, en dépit d’années de collaboration dilatée comme jamais avec la bêta-version de la Macronie (François Hollande), semble ne pas avoir compris. « La CFDT a gardé la même ligne. Ce n’est pas nous qui avons changé ! », affirme-t-il pour défendre le syndicalisme.
Et c’est vrai : eux sont restés les vendus qu’ils ont toujours été. C’est la Caste et sa représentation politique (la Macronie) qui ont fini par comprendre que le processus d’infantilisation de la société française leur permet désormais un grooming (abus de mineur) plus direct, dispensé de l’entremise de ces Epstein du pauvre.
Les escrocs socialo sont écœurants, comme ce monsieur souriant plus haut; fatigants mais populaires. ???? Facile. Ils se gavent des fromages de la connivence ???????? et — publiquement — tirent à vue sur maqueron. Vieux truc. Tu veux avoir l’air rebelle en 2023? Tu dégoises sur la macronie (?), le tyran, le peuple. Par contre tu fais disparaître que la caste est à 400 % socialo Davos compatible. Escroc, Madoff, Ponzi!! ????
Dans la « machine à gouverner », à côté du rôle des partis politiques, n’oublions pas celui, non négligeable, des syndicats, capables de créer une situation conflictuelle permanente pour une grande majorité de la population, proie facile de tout conditionnement et aventure, en les affaiblissant et en les appauvrissant moralement et physiquement, dans un mécanisme pervers de la gestion des contraires, qui fragilise également les TPE/PME, ces énormes réservoirs d’emplois qui subissent, elles aussi, et déjà, les affres de la « crise » pour le plus grand bonheur (et profit) des multinationales. En effet, les masses, encadrées dans des organisations guidées par les mêmes mains qui contrôlent les mouvements des capitaux, sont poussées à la grève pour obtenir des augmentations de salaires temporaires, tandis qu’en réalité elles restent victimes de la spirale de l’inflation qui ne leur laisse pas reprendre leur souffle (les avantages des augmentations étant compensés automatiquement par un accroissement des prix), aggravant chaque fois un peu plus leur misère.
Rappelons aussi ceci : En 2014, Bernard Thibault (Secrétaire Général de la CGT de 1999 à 2013) a fini sa « carrière » au Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (organisme, comme l’OMS, rattaché à l’institution mondialiste ONU), tout comme Marc Blondel (ancien Secrétaire Général de FO de 1989 à 2004) ou Yves Veyrier (ancien secrétaire général de FO de 2018 à 2022). Citons également Thierry Lepaon, successeur de B. Thibault à la CGT, qui a été obligé de quitter ses fonctions en 2015, après 2 ans d’activité, suite aux révélations du « Canard Enchaîné » sur ses « frais de fonction » pris dans la caisse des adhérents du syndicat. Malgré ses nombreuses casseroles, Thierry Lepaon sera, en 2016, recasé par le gouvernement de Manuel Valls à la présidence de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme, puis, à partir de 2019, coopté par Emmanuel Macron et Edouard Philippe à l’Inspection Général de la jeunesse et des sports. Enfin, rappelons que Nicole Notat, secrétaire générale du syndicat CFDT de 1992 à 2002, était membre du club « Le Siècle » dont elle a assuré la présidence du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2013. Etc., Etc.
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