La France n’étant plus depuis longtemps un pays souverain, il n’y a, bien sûr, strictement rien de surprenant dans l’interview accordée par Catherine Colonna à la petite station de propagande endocoloniale de RFI Bucarest. En gros : nous allons continuer à payer, pour que l’OTAN puisse continuer à couillonner les Ukrainiens, en faisant semblant de combattre Poutine.
Même pas la Russie – qu’aucun acteur sérieux en Occident (et surtout pas Henri Kissinger) ne prévoit réellement de « démembrer », comme l’affirment certains poutinolâtres –, juste Poutine, et encore : certains propos de son ami Macron suggèrent qu’il n’existe pas, en la matière de consensus clair au sein de l’OTAN.
Sauf divine surprise comme celle qu’avait laissé miroiter le cirque Prigojine, il ne peut donc pas y avoir de victoire ukrainienne – la profondeur stratégique de la Russie l’interdisant (à supposer qu’on prenne au sérieux l’idée même d’une « guerre » opposant la principale puissance nucléaire d’Eurasie au bantoustan blanc de Kiev).
La feuille de route des davosiens du cabinet Borne est donc : continuer quoi qu’il vous en coûte, en conjurant à la fois le risque de paix et le risque d’escalade. Pendant ce temps, le Green Deal avance, l’Eurogoulag devient un Etat à pouvoir fiscal et… personne (ou presque) ne parle des effets dits secondaires !
Jusqu’au dernier ukrainien et/ou Jusqu’au dernier euro non-numérique
Ce qui implique qu’il faut continuer à agiter aux yeux du cocu ukrainien la carotte d’une adhésion à l’OTAN, tout en donnant clairement à entendre aux gens sérieux (le Quai d’Orsay, c’est pas – encore ? – un film de BHL…) que cette adhésion ne concernera en réalité (conformément aux « prédictions » de Kissinger) que l’Ukraine restante d’après le cessez le feu.
Tout en préparant le terrain pour l’arnaque suivante : « définir les garanties de sécurité que nous pourrions apporter à l’Ukraine non pas à la place, mais en parallèle à son processus d’intégration à l’OTAN ». En attendant le mariage, chéri, tu prendras bien un PACS ?
Politicienne avant d’être « diplomate » (de pays non-souverain), Catherine Colonna n’oublie pas pour autant, dans son homélie, de calmer les angoisses des débiles qui ont réellement gobé le bobard d’une croisade du Bien au secours de l’Ukraine martyre : on « documente » les crimes de guerre russes. Justice sera faite ! Dormez bien, les boostés !
Le Forum des peuples libres de Russie – création des Occidentaux – utilise l’argument de l’autodétermination des peuples pour justifier une partition de la Russie.
Ce n’est pas une question de “poutinolâtrie”, c’est un fait
https://www.voltairenet.org/article217757.html
Conférence de F. Asselineau sur ce sujet
https://youtu.be/Zy2Y8sQynCw (conférence d’Asselineau)
Il convient aussi de se demander s’il y a des précédents ou d’autres éléments cohérents avec cette stratégie anglo-saxonne qui consiste à partitionner des Etats que l’on veut soumettre. Yougoslavie, Syrie (et plus généralement redéfinition des frontières au Moyen Orient avec le plan Oded Yinon)
Vous avez peut-être raison de dire qu’aucun acteur sérieux ne pense à démembrer la Russie.
Mais pouvez-vous citer un acteur sérieux en Occident.
Par exemple, ni Biden, Macron, Ursula ou Stoltenberg ne rentrent dans cette catégorie.
Ne parlons pas des roquets des pays Baltes ou de Pologne qui rêvent au retour du grand duché de Lituanie et qui aboient pour toujours plus de morts, cachés dans les jupes (Wokisme oblige) de l’oncle Sam .
Bien vu vos méthodologies je trouve. Tout en bas de la France, on résiste mieux, on souffre avec un meilleur sens de l’humour devant tout ce sinistre paysage, d’étudier vos écrits, bien sur, car fidèles et loyaux, jamais conquis dans l’âme, on avance Hanz, des vrais solides.