Dans une interview au Figaro Magazine, donnée retour de Nouméa, Emmanuel Macron s’est exprimé sur les émeutes. Après quelques ouvertures sur des “sanctions” contre les émeutiers, le Président abandonne l’idée d’une suspension des allocations familiales pour les contrevenants. Le Courrier avait avancé l’idée qu’il fallait transformer les allocations familiales, sacro-sainte création des intégristes de la sécurité sociale, en chèque scolaire soumis à une obligation de fréquentation de l’école. Macron ferme le débat sur une évolution du monstre bureaucratique de la gauche, et il clot aussi le débat sur une politique ferme d’intégration.
Donc, Macron ne suspendra pas les allocation familiales pour les émeutiers ! Sur ce sujet de l’intervention de la solidarité en faveur des voyous, Macron a repris le discours traditionnel de la caste à l’origine de l’avachissante sécurité sociale, et son discours de l’excuse : il faut “accompagner” les familles. Tout cela est une question de moyens, bien entendu.
Selon lui, il faut “donner beaucoup plus de moyens, mieux les préparer (…) et en même temps les responsabiliser.”
Emmanuel Macron
Autrement dit, si un pauvre commet un acte délictueux, c’est parce qu’il est pauvre. Enrichissons-le et il deviendra meilleur ! On connaît par coeur cette chanson qui a montré son inanité depuis plusieurs décennies.
Ce faisant, Emmanuel Macron se fait le gardien du temple de la sécurité sociale. On ne touche à rien ! les allocations familiales doivent être données sans condition, y compris aux décrocheurs scolaires qui n’assument pas leur part du contrat social. Bref, alors que, à la base, la sécurité sociale était contributive (et n’intervenait qu’en contrepartie d’un effort individuel), Macron valide sa dérive “solidaire” : elle intervient coûte-que-coûte, même lorsque l’assuré n’assume pas sa part d’effort.
Nous rappelons que le Courrier plaide pour le chèque scolaire et le conditionnement des allocations familiales à l’assiduité scolaire. De notre point de vue, cette contrepartie est la meilleure garantie donnée à une politique volontaire et ferme d’intégration.
Cher monsieur,
L’idée d’un chèque scolaire est bonne, sauf qu’il faudrait encore préciser qu’il ne s’agit pas d’école publique mais d’instruction scolaire. Votre idée sans cette précision est dangereuse pour la liberté, car elle suppose que l’éducation nationale est une obligation, ce qui n’était pas vrai il y a encore peu mais tend à le devenir de plus en plus pour le malheur de nos futurs concitoyens.
Je suis en effet convaincu que, d’une part, l’éducation est avant tout le rôle des parents et certainement pas de l’Etat. D’autre part, pour l’instruction, les parents qui en ont le temps et les moyens doivent pouvoir enseigner à leurs enfants librement, ou les mettre dans l’école privée de leur choix, le rôle de l’Etat devant se réduire à fournir une instruction publique calibrée (je pense à un retour aux fondamentaux, en commençant par la méthode B-A BA) à l’immense majorité des enfants dont les parents ne peuvent assumer ce rôle.
Macron (et ses sponsors…) veut-il l’intégration? Ou plutôt la désintégration de la société française?
Le but de la caste en faisant est que la caste ne veut pas que les pauvres les concurrencent. Si une personne pauvre “s’élève” par le travail est l’étude (ce qui n’est pas évident. Quand l’économie ne dysfonctionne pas, on estime en général que seul 20% à 25% des pauvres arrivent à changer de classe sociale) cette personne peut avec l’aide d’autres apporter l’innovation destructrice de Schumpeter.
Ce dont les rentiers ne veulent à aucun prix! Le bien-être psychologique et physique du plus grand nombre, surtout quand la population mondiale augmente est le plus grand adversaire de la caste. Ce n’est pas par hasard que le système éducatif est dans l’état dans lequel il est.
Sur la photo accompagnant l’article, on peut voir clairement un policier courser pour molester des jeunes Français de souches mais cela aurait pu être d’autres origines) qui, de toute évidence, ne sont pas des émeutiers (pas de casques, de masques, le mortier, de protection, etc…).
Cette photo aurait du illustrer un article sur les violences policières, leurs méthode de gestion de foules illégales et ultra-violente depuis les Gilets Jaunes, le Convoi de la Liberté, les manifestation contre la nouvelle Loi Retraite…