Subventionnite : même mort, Johnny nous taxe de 300k ! par Modeste Schwartz

A part leurs attentats contre le goût musical, quel dénominateur commun unit (entre autres) Florent Pagny, Bernard Lavilliers et Benjamin Bioley ? – Celui de coûter, via la subventionnite, un pognon de dingue au très contribuable, dont la charité forcée se garde bien de discriminer les « artistes » déjà enrichis. Elle n’exclut d’ailleurs même pas les vedettes de l’autre monde : même mort, Johnny (via ses producteurs) palpe encore…

Quoi que vous achetiez en France, l’Etat socialiste vous taxe, de façon à pouvoir financer – entre autres –son armée de parasites improductifs la fonction publique, ses lubies d’interventionnisme météorologique la lutte contre le changement climatique, le Grand Remplacement la transition démographique et la capitation Pfizer ses politiques de santé.

Quand vous achetez une tablette ou un lecteur MP3, cependant, ce même Etat aussi omniprésent et omniscient que feu la divine Providence en profite, en outre, pour décréter que vous raffolez des déjections sonores de MM. Pagny, Bioley etc.. – et pour leur redistribuer en conséquence une petite partie de votre revenu dépensé.

Les mauvaises langues feront, au passage, remarquer que tous ces artistes se signalent aussi par une conscience sanitaire, climatique, antiraciste etc. à l’épreuve de toutes les tentations complotistes. Rien de plus naturel, après tout, que de voir le génie artistique marcher main dans la main avec l’excellence morale.

Toute la musique que tu aimeras, contraint et forcé

Quand même la Cour des Comptes finit par s’inquiéter un peu du total manque de transparence qui caractérise ces perfusions massives d’argent public, le détail réellement cocasse qui émerge de ce rapport, c’est que, parmi les indigents prometteurs assis à cette table d’hôtes de la subvention, on en trouve un (Johnny Hallyday) passé ad patres depuis cinq ans !

Pourrait-on imaginer meilleure métaphore du stade de pourrissement actuel de l’Etat culturel hérité de Jack Lang que ce vampirisme du blouson noir zombie ?

Voilà, pour le moins, un message clair adressé aux jeunes français qui n’ont pas encore choisi l’émigration : tant que régnera ce socialisme des copains dont la Macronie est la structure émergée, les Boomers suceront leur sang, jusque par-delà la tombe ! Car, compte tenu du vieillissement durable de la population et des progrès du boomerisme mental, rien ne garantit que les rassérénants progrès de la mortalité ne suffisent jamais à leur permettre de repasser les portes du pénitencier.