L’événement est assez rare pour qu’on le relève : dans les colonnes de Marianne, Natacha Polony nomme enfin le grand éléphant blanc frappé d’AVC au milieu du salon : pendant que toute la « profession » est obnubilée par les menées de l’odieux capitaliste Bolloré, personne ne se demande comment le journalisme est devenu une marchandise comme une autre.
Pour rendre le propos audible, Polony doit certes l’enrober dans la rhétorique du souverainisme de gauche, en fustigeant ce détestable « néo-libéralisme » jamais réellement défini avec un minimum de cohérence. Dans le contexte d’un capitalisme de connivence oligarchique vivant aux crochets d’Etats qui n’ont jamais été aussi obèses, ce néo-libéralisme semble aussi étroitement apparenté au libéralisme classique et à l’économie de marché que l’est Marc Dutrou à Mère Theresa – après tout, l’un et l’autre se sont occupés de l’enfance, non ?
Mais, sous cet enrobage politiquement correct, le constat produit bien son effet Kiss-Cool :
« L’émoi qui agite le monde des médias depuis la prise en main du Journal du dimanche par Vincent Bolloré effleure-t-il seulement les citoyens ? Rien n’est moins sûr. »
Natacha lirait-elle le Courrier des Stratèges ?
Tu montes, chéri ? Cette semaine, l’amour est au prix de l’éthique.
En d’autres termes : que Bolloré, en reprenant le JDD, veuille répliquer en France le modèle Fox News ne concerne plus vraiment les citoyens politiquement conscients, qui, désormais abonnés au Courrier, ont compris que, si la presse de grand chemin est gratuite, c’est parce qu’elle les vend, eux, ses lecteurs, à l’oligarchie, au tarif de la livre de chair.
« Visiblement, le milliardaire considère qu’il n’a pas plus d’égards à montrer aux journalistes qu’à une quelconque autre profession. »
Une dernière pudeur l’oblige à ajouter qu’« un journal n’est pas une entreprise comme les autres. Il (…) s’y exprime normalement ce qui relève d’une éthique professionnelle. »
Normalement ? Normalement quand ? Après les bourrages de crâne macroniste, covidiste, et maintenant « ukrainien » ?
« Si (…) si les journalistes s’attirent plus de défiance que les hommes politiques, c’est parce qu’ils ont renoncé à analyser les causes (…) de la fragilisation des classes moyennes et populaires occidentales. » Renoncé, en faveur de qui ?
Il manque encore un mot à Natacha, mais, à force de lire le Courrier, elle finira par le trouver : oligarchie.
Bonsoir,…. les thèmes abordés par Modeste Schwartz sont toujours très intéressant mais manque un peu de clarté, en ce qui me concerne surtout après une grosse journée…bien a vous
Polony arrive à parler une heure de son métier de pressetituée sans prononcer le mot subvention.
Confondre un drapeau français avec un drapeau russe chez un grand couturier au NIger relève-t-il de l’éthique de la pressetitution ?
Ha ha ha ! Ho ho ho ! Ah ben dis donc, Polony amorce un mouvement vers le dessus du seau de crabes à ce qu’on dirait ! Allez grimpe sur tes collègues pour sauver ta carcasse.
Elle dit grosso modo que les journalistes ne font pas (“plus” > ok mais depuis si longtemps qu’on peut utiliser la négation simple) leur boulot. Constat révolutionnaire, ouaip. Si si. Et puis ils s’attireraient plus de défiance que les hommes politiques ? Alors ça en revanche c’est “aujourd’hui, maintenant, désormais”, depuis que les politiques sont purement et simplement subis comme des acteurs qu’on ne pourrait même pas choisir par SMS.
Eh oui, les journalistes ont une responsabilité atroce, lourdissime, cardinale : ils relaient les consignes du pouvoir ; ils fabriquent le décor dans lequel les gens sont sommés de vivre ; ils bourrent le mou des gens — et ils ne font QUE ça. Ce sont EUX qui prennent les gens, les zommes zé les femmes, par la main pour les mener là où le pouvoir veulent qu’ils aillent. Sans journalistes, pas de covid, pas d’injections massives, pas de psychose climatiste, pas de ci, pas de ça, sans souci ou sans cela…
Oligarchie est un mot approprié, les oligarques ne sont seulement Russes ou des ex pays du pacte de Varsovie, ils sont avant tout les Bill Gates, Bezos, etc.., la mondialisation anglosaxonne avance à visage découvert, le charisme des oligarques américains mise au pas des 2 partis de gouvernement, mais comme tout totalitarisme, celui de Wall street bras armé de Washington pour conquérir l’économie mondiale n’est pas de nulle part, il est Washington tenu par le lobby militaro industriel et Wall street, promeut une américanisation des modes de vie du monde entier, l’individualisme a l’avantage de plaire, mais il casse les contre pouvoirs , réduits les communautés, pour n’avoir en face de lui que des individus seuls oligarchies !ls face au pouvoir
L’état profond qui a défini la politique d’expansion américaine des les années, en s’attaquant aux derniers ilot de résistance, d’insoumis : est dans le déni, l’Hyperpuissance ne peut perdre la guerre contre ses Russes arriérés dans leurs tradition et leur modèle, la Russie est un empire continent, elle doit être détruite pour l’empêcher de résister, et de rallier les opposants à la mondialisation anglo saxonne avec ces Chinois totalitaire comme la mondialisation anglosaxonne.
Pourquoi anglosaxonne, parce les élites dominantes sont WASPs ou se soumettent : les wasps sont un mélange de britanniques et de saxon une partie de l’Allemagne, un sociologue définit les anglosaxons comme des allemands qui ont réussi ! cela explique la fascination et la soumission des élites économiques allemandes et ceux qui les représentent la CDU, le SPD, le FDP mais aussi les verts, magnifique exemple de manipulation des hommes, des idées et de leur parti, anti américain et pacifiste est soumis plus que tous les autres partis à Washington , il est belliciste et pro otan, qu’il combattait il y a ans 20 ans ! C’est un cas d’école de la manipulation, des hommes , des leurs idées, par la communication : méthodes de conquête de l’opinion en s’appuyant sur la psychologie, la psychanalyse et lles techniques de l’information : dominée par les oligarques de Washington : technologie de l’information en ayant pris soins par la privatisation et la financiarisation d’imposer des règles et normes comptables dictées par du capitalisme financier : prima de l’accumulation des profits croissant sans limite.
cesse ! lire http://www.nachdenkseiten.de/?p=102338:Mensch wird Schaf. Die NATO plant den totalen Propagandakrieg!
la traduction libre ci dessous:
L’homme devient mouton. L’OTAN planifie une guerre de propagande totale
https://www.nachdenkseiten.de/?p=102338
12. August 2023 um 14:00Ein Artikel von Ralf Wurzbacher
Die Strategiepapiere der Transatlantiker zur sogenannten kognitiven
Les documents stratégiques des transatlantiques sur ce qu’on appelle la guerre cognitive nous entrainent vers le désastre. L’OTAN travaille à la mise en place d’une dictature d’opinion et de pensée qui n’égalerait en rien le « beau nouveau monde » d’Aldous Huxley. La liberté d’opinion et le libre arbitre y sont définitivement dépassés, au lieu de cela, il y a une vision du monde du bâton une idéologie Mélange de diverses sources sans aucune logique pour le peuple soumis. L’américain et chercheur en propagande Jonas Tögel a écrit un livre à ce sujet. Ralf Wurzbacher l’a lu et le présente.
Il vaut mieux lire ce livre à l’envers. Dans les dernières pages, l’auteur laisse au moins une lueur d’espoir que le voyage dans l’horreur qu’il a esquissé peut encore être évité. La liberté d’expression, l’autodétermination et la démocratie sont d’ores et déjà dans des conditions d’égalité entre les médias et la politique. Mais à en juger par la façon dont les dirigeants et les puissants envisagent l’avenir, le débat d’opinion contemporain ressemble à une fête d’ anniversaire d’infantile. Jonas Tögel s’intéresse à la dernière «catégorie d’armes» des propagandistes, la «guerre cognitive». Il ne s’agit plus seulement de façonner la vision des choses des gens. Il s’agit de façonner les gens eux-mêmes en détournant leur psyché, en conquérant leur monde émotionnel et en annexant leur monde mental. Même l’intérieur physique devient la cible d’attaques – par les nanotechnologies qui configurent le système nerveux comme on le souhaite.
Nous n’en sommes pas encore là, mais de tels scénarios sont déjà envisagés, planifiés, explorés depuis longtemps. Et ce n’est pas seulement depuis hier que l’OTAN, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, qui mène, déclenche ou maintient des guerres dans le monde entier sous le nom d’« alliance de défense », est mêlée à tout cela en tant qu’acteur présent. Suivant ce schéma, le pacte militaire porte maintenant un coup peut-être final aux esprits et aux cœurs des populations occidentales et adverses. Comme l’écrit l’américain et chercheur en propagande Tögel, l’OTAN conçoit la guerre cognitive comme « la forme la plus avancée de manipulation » dans le but de « pirater notre esprit comme un ordinateur ». Mais même si les militaires ont fait de ce concept un programme officiel à partir de 2020, le public ignore toutes ces machinations jusqu’à présent.
La puissance douce en action
Mais c’est dans la nature même de la chose, et cela pour deux raisons: qui va se contenter de se hisser au poste de contrôleur de la pensée n°1? Et: Les attaques dans l’arrière-garde passent généralement inaperçues, car on ne tire pas et on meurt bruyamment, comme dans les batailles conventionnelles, mais on agit avec ce qu’on appelle la puissance douce. Selon une définition du politologue américain Joseph Nye, il s’agit de « la capacité de persuader les autres de faire ce que vous voulez sans recourir à la force ou à la coercition ». En revanche, le hard power, c’est-à-dire l’utilisation d’engins de guerre, n’est pas seulement synonyme de mort, de destruction et de souffrance permanente. Elle provoque aussi chez les victimes de l’amertume, de l’agressivité et de la haine à l’égard de l’agresseur, ce qui rend difficile la soumission permanente des vaincus. A l’inverse, l’avantage des attaques «douces» est de provoquer moins ou pas de résistance parce qu’elles restent en dessous du seuil de perception. Selon Tögel, les techniques visent des processus psychiques qui, comme un iceberg, se trouvent sous la surface de l’eau et offrent une immense surface d’attaque par rapport au monde de l’expérience consciente beaucoup plus restreint. Dans cette situation, l’homme ne se rend pas compte qu’il est influencé, ce qui, dans le « cas optimal », peut conduire jusqu’à ce qu’il apprenne à apprécier et à aimer son oppression.
De là, le « beau monde nouveau » d’Aldous Huxley n’est plus très loin. Le Britannique avait déclaré un jour que « le danger sous le nouveau régime est que les gens seront heureux même dans des situations où ils ne devraient pas être heureux ». En ce sens, les stratèges de l’OTAN sont sur le point d’établir un sixième champ de bataille avec la « sphère cognitive » ou la « sphère humaine », à côté de ceux sur terre, sur l’eau, dans les airs, sur Internet et dans l’espace. Selon Tögel, «il s’agit soit de l’esprit, des pensées et des processus de traitement de l’information des personnes, soit de l’être humain dans son ensemble». Il cite à cet égard l’ancien lieutenant-colonel français François du Cluzel, aujourd’hui au service du groupe de réflexion OTAN Innovation Hub. Ainsi, «le domaine humain des opérations (…) se réfère à l’ensemble de l’environnement humain, ami ou ennemi».
La guerre permanente partout dans le monde
Ce n’est pas seulement une délimitation territoriale des batailles. Tout d’abord, l’OTAN peut concentrer ses énergies sur les adversaires les plus récents de la Russie ou de la Chine, dans le but d’opposer leurs populations à leur propre gouvernement. Mais parce qu’il y a aussi dans leur camp des gens qui sympathisent avec l’ennemi ou qui rejettent la « communauté d’exploitation » capitaliste, il n’en est pas moins nécessaire d’opérer sur le front intérieur et, à un stade final envisageable, de manipuler l’ensemble de la population mondiale. La guerre est ainsi limitée dans le temps, elle a toujours lieu, mais avec moins de bruit, boum, bang et surtout dans le secret. Pour cela, selon Tögel, « nos pensées, nos sentiments et nos actions sont placés au centre de l’action de la guerre », avec pour objectif déclaré « le contrôle le plus complet possible de tout ce qui nous constitue en tant qu’êtres humains ». En fin de compte, l’homme doit dégénérer en marionnette, dépourvu de toute capacité de pensée et de jugement.
La grande offensive psycho-idéologique est menée avec tous les moyens et tous les canaux : à travers les médias classiques, avec des campagnes internes et externes (putsch de Maïdan), bien sûr sur Internet dans les médias sociaux. Par exemple, des « nudges » ciblés, c’est-à-dire de petits « stimulateurs » psychologiques, visent à donner l’impulsion nécessaire aux débats dans le cyberespace ou à prévoir les tendances d’opinion et à les rendre ainsi contrôlables. La technologie a été développée par la société américaine Veriphix, qui collabore depuis des années avec des gouvernements et des entreprises et a déjà remporté le concours d’innovation de l’OTAN « Countering Cognitive Warfare ».
« Objectif le cerveau»
Selon les recherches de Tögel, les psycho-guerriers ont puisé une inspiration particulière dans le «succès» de la société britannique de logiciels Cambridge Analytica. Leur méthode de « j’aime » sur Facebook a été à la base de deux campagnes (micro-ciblage) à la fois pendant la campagne électorale américaine de 2016 et avant le vote sur le Brexit au Royaume-Uni. Donald Trump et les partisans du Brexit autour de Nigel Farage étaient les commanditaires de l’entreprise, et c’est à eux qu’ils doivent leur triomphe. Le scandale a éclaté plus tard, mais selon Tögel, l’OTAN prépare son propre programme de manipulation numérique. À juste titre, le fondateur de ce service de l’OTAN, M. du Cluzel, a cité les « machines de surveillance de masse » de Cambridge Analytica comme un exemple de la manière dont une technologie peut « toucher le cerveau humain ».
Il y a des perspectives plus prometteuses encore, et le chemin a été tracé. Selon Tögel, nous nous dirigeons vers l’apogée d’une évolution qui a vu le jour il y a plus de 100 ans avec la naissance des relations publiques (PR) et de la propagande guerrière moderne. Le pionnier le plus important est peut-être Edward Bernays, le fondateur des relations publiques, qui a réalisé très tôt que « les idées sont des armes plus efficaces que les balles de fusil ». son travail intellectuel avisé juste, et il l’a fait en abondance. Bernays a joué un rôle central au sein de la Commission Creel, un cercle d’experts nommé par le président Woodrow Wilson pour encourager les Américains hostiles à la guerre à participer à la Première Guerre mondiale. Le projet a été un “succès” complet en réunissant, pour la première fois avec les connaissances les plus récentes de la psychologie de masse, de la psychanalyse et du comportementalisme dans une campagne concertée visant à aligner mentalement et émotionnellement tout un peuple. Plus de 100 000 soldats américains devaient le payer de leur vie, et les procédés de propagande perfectionnés ont par la suite envoyé des dizaines de millions de personnes supplémentaires à la mort.
« Manipuler le «troupeau plongé dans la confusion»
Tögel éclaire le triomphe de la propagande à partir d’une série d’événements historiques, décrit les instruments des manipulateurs et fournit des éclaircissements sur les protagonistes les plus brillants. Par exemple, le journaliste Walter Lippmann, qui avait déjà publié en 1922 « The Public Opinion » quelque chose qui ressemblait à un guide pour la conduite permanente des hommes par le pouvoir doux, a déclaré un jour : « La population doit être renvoyée à sa place (…) afin que chacun d’entre nous puisse vivre à l’abri des bourdonnements et des hurlements du troupeau confus. » Un siècle plus tard, le totalitarisme total, sous le signe d’un néolibéralisme ploutocratique et d’un système médiatique complètement manipulé, semble difficile à maintenir. Du Cluzel l’exprime ainsi: «La guerre cognitive pourrait être l’élément manquant pour passer de la victoire militaire sur le champ de bataille à la victoire politique durable. (Seule) la sphère humaine peut remporter la victoire définitive et complète.»
Selon Tögel, un champ de bataille central est la « manipulation culturelle » : il s’agit d’imposer un cadre d’interprétation de la réalité dans lequel les gens perçoivent leur monde, leurs gouvernements, leurs conflits et leurs guerres. Cela inclut, par exemple, le « travail éducatif » dans les écoles, les campagnes de diffamation contre les esprits critiques (« théorie du complot ») ou l’influence ciblée des réseaux sociaux au moyen de techniques d’influence de pointe. À cela s’ajoute la «manipulation numérique», qui exploite le fait que l’utilisation du smartphone et de l’internet nous permet de nous contrôler. Ces données seraient collectées, analysées et serviraient de point de départ pour des techniques d’alimentation douce personnalisées. Enfin, les technologies d’avenir, en particulier les nanotechnologies et les biotechnologies, les sciences de l’information et les sciences cognitives ou neurosciences (en abrégé NBIC), entreraient en jeu. Il s’agit, par exemple, de créer des super-soldats ou, précisément, d’introduire dans l’esprit humain des armes neurologiques ou biologiques.
La lumière dans les ténèbres
Tout cela peut sembler effrayant, mais certaines parties ont déjà été mises en œuvre ou sont sur la bonne voie. Ce qui est effrayant, c’est qu’en dépit de la monstruosité et de la perfidie de l’entreprise, il semble qu’il y ait une abondance de précurseurs, de profiteurs et d’associés qui, dans les services de planification et de recherche, travaillent avec zèle à extirper l’humanité de l’homme et à construire intellectuellement et intellectuellement un second Moyen Âge.
Comme écrit au début: Pour Tögel, la situation n’est pas sans issue. C’est ainsi que les documents de l’OTAN sur la question ont fourni eux-mêmes des indications sur la manière dont l’homme peut se défendre. Il est écrit, par exemple, que le plus grand allié des guerriers cognitifs est l’ignorance de la population. C’est pourquoi il faut prendre conscience du fait que la guerre a lieu tous les jours et que nous sommes nous-mêmes au centre de la guerre. « Si nous parvenons à nous connecter avec les autres et à briller ensemble comme lumière même dans les temps sombres, notre lumière nous permettra de neutraliser visiblement la propagande pour beaucoup d’autres. Cela donne de la force, du courage et aide aussi nos semblables à échapper à la guerre cognitive. » C’est presque trop beau pour être vrai.
Informations sur le livre: Jonas Tögel, Américain et chercheur en propagande à l’Institut de Psychologie de l’Université de Ratisbonne. «La guerre cognitive. Les techniques de manipulation les plus récentes comme armes de l’OTAN», Westend Verlag, Francfort (Main), 2023.
Article interressant, qui nous montre bien qu’on est rentré dans une autre dimension aux perspectives effrayantes pour l’humanité. Le chemin sera long et chaotique pour contrer cette pandémie cognitive. Seule l’essence spirituelle de l’être pourra l’aider à affronter ce combat de survie.
traduction libre:L’homme devient mouton. L’OTAN planifie une guerre de propagande totale
https://www.nachdenkseiten.de/?p=102338
12. August 2023 um 14:00Ein Artikel von Ralf Wurzbacher
Die Strategiepapiere der Transatlantiker zur sogenannten kognitiven
Les documents stratégiques des transatlantiques sur ce qu’on appelle la guerre cognitive nous entrainent vers le désastre. L’OTAN travaille à la mise en place d’une dictature d’opinion et de pensée qui n’égalerait en rien le « beau nouveau monde » d’Aldous Huxley. La liberté d’opinion et le libre arbitre y sont définitivement dépassés, au lieu de cela, il y a une vision du monde du bâton une idéologie Mélange de diverses sources sans aucune logique pour le peuple soumis. L’américain et chercheur en propagande Jonas Tögel a écrit un livre à ce sujet. Ralf Wurzbacher l’a lu et le présente.
Il vaut mieux lire ce livre à l’envers. Dans les dernières pages, l’auteur laisse au moins une lueur d’espoir que le voyage dans l’horreur qu’il a esquissé peut encore être évité. La liberté d’expression, l’autodétermination et la démocratie sont d’ores et déjà dans des conditions d’égalité entre les médias et la politique. Mais à en juger par la façon dont les dirigeants et les puissants envisagent l’avenir, le débat d’opinion contemporain ressemble à une fête d’ anniversaire d’infantile. Jonas Tögel s’intéresse à la dernière «catégorie d’armes» des propagandistes, la «guerre cognitive». Il ne s’agit plus seulement de façonner la vision des choses des gens. Il s’agit de façonner les gens eux-mêmes en détournant leur psyché, en conquérant leur monde émotionnel et en annexant leur monde mental. Même l’intérieur physique devient la cible d’attaques – par les nanotechnologies qui configurent le système nerveux comme on le souhaite.
Nous n’en sommes pas encore là, mais de tels scénarios sont déjà envisagés, planifiés, explorés depuis longtemps. Et ce n’est pas seulement depuis hier que l’OTAN, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, qui mène, déclenche ou maintient des guerres dans le monde entier sous le nom d’« alliance de défense », est mêlée à tout cela en tant qu’acteur présent. Suivant ce schéma, le pacte militaire porte maintenant un coup peut-être final aux esprits et aux cœurs des populations occidentales et adverses. Comme l’écrit l’américain et chercheur en propagande Tögel, l’OTAN conçoit la guerre cognitive comme « la forme la plus avancée de manipulation » dans le but de « pirater notre esprit comme un ordinateur ». Mais même si les militaires ont fait de ce concept un programme officiel à partir de 2020, le public ignore toutes ces machinations jusqu’à présent.
La puissance douce en action
Mais c’est dans la nature même de la chose, et cela pour deux raisons: qui va se contenter de se hisser au poste de contrôleur de la pensée n°1? Et: Les attaques dans l’arrière-garde passent généralement inaperçues, car on ne tire pas et on meurt bruyamment, comme dans les batailles conventionnelles, mais on agit avec ce qu’on appelle la puissance douce. Selon une définition du politologue américain Joseph Nye, il s’agit de « la capacité de persuader les autres de faire ce que vous voulez sans recourir à la force ou à la coercition ». En revanche, le hard power, c’est-à-dire l’utilisation d’engins de guerre, n’est pas seulement synonyme de mort, de destruction et de souffrance permanente. Elle provoque aussi chez les victimes de l’amertume, de l’agressivité et de la haine à l’égard de l’agresseur, ce qui rend difficile la soumission permanente des vaincus. A l’inverse, l’avantage des attaques «douces» est de provoquer moins ou pas de résistance parce qu’elles restent en dessous du seuil de perception. Selon Tögel, les techniques visent des processus psychiques qui, comme un iceberg, se trouvent sous la surface de l’eau et offrent une immense surface d’attaque par rapport au monde de l’expérience consciente beaucoup plus restreint. Dans cette situation, l’homme ne se rend pas compte qu’il est influencé, ce qui, dans le « cas optimal », peut conduire jusqu’à ce qu’il apprenne à apprécier et à aimer son oppression.
De là, le « beau monde nouveau » d’Aldous Huxley n’est plus très loin. Le Britannique avait déclaré un jour que « le danger sous le nouveau régime est que les gens seront heureux même dans des situations où ils ne devraient pas être heureux ». En ce sens, les stratèges de l’OTAN sont sur le point d’établir un sixième champ de bataille avec la « sphère cognitive » ou la « sphère humaine », à côté de ceux sur terre, sur l’eau, dans les airs, sur Internet et dans l’espace. Selon Tögel, «il s’agit soit de l’esprit, des pensées et des processus de traitement de l’information des personnes, soit de l’être humain dans son ensemble». Il cite à cet égard l’ancien lieutenant-colonel français François du Cluzel, aujourd’hui au service du groupe de réflexion OTAN Innovation Hub. Ainsi, «le domaine humain des opérations (…) se réfère à l’ensemble de l’environnement humain, ami ou ennemi».
La guerre permanente partout dans le monde
Ce n’est pas seulement une délimitation territoriale des batailles. Tout d’abord, l’OTAN peut concentrer ses énergies sur les adversaires les plus récents de la Russie ou de la Chine, dans le but d’opposer leurs populations à leur propre gouvernement. Mais parce qu’il y a aussi dans leur camp des gens qui sympathisent avec l’ennemi ou qui rejettent la « communauté d’exploitation » capitaliste, il n’en est pas moins nécessaire d’opérer sur le front intérieur et, à un stade final envisageable, de manipuler l’ensemble de la population mondiale. La guerre est ainsi limitée dans le temps, elle a toujours lieu, mais avec moins de bruit, boum, bang et surtout dans le secret. Pour cela, selon Tögel, « nos pensées, nos sentiments et nos actions sont placés au centre de l’action de la guerre », avec pour objectif déclaré « le contrôle le plus complet possible de tout ce qui nous constitue en tant qu’êtres humains ». En fin de compte, l’homme doit dégénérer en marionnette, dépourvu de toute capacité de pensée et de jugement.
La grande offensive psycho-idéologique est menée avec tous les moyens et tous les canaux : à travers les médias classiques, avec des campagnes internes et externes (putsch de Maïdan), bien sûr sur Internet dans les médias sociaux. Par exemple, des « nudges » ciblés, c’est-à-dire de petits « stimulateurs » psychologiques, visent à donner l’impulsion nécessaire aux débats dans le cyberespace ou à prévoir les tendances d’opinion et à les rendre ainsi contrôlables. La technologie a été développée par la société américaine Veriphix, qui collabore depuis des années avec des gouvernements et des entreprises et a déjà remporté le concours d’innovation de l’OTAN « Countering Cognitive Warfare ».
« Objectif le cerveau»
Selon les recherches de Tögel, les psycho-guerriers ont puisé une inspiration particulière dans le «succès» de la société britannique de logiciels Cambridge Analytica. Leur méthode de « j’aime » sur Facebook a été à la base de deux campagnes (micro-ciblage) à la fois pendant la campagne électorale américaine de 2016 et avant le vote sur le Brexit au Royaume-Uni. Donald Trump et les partisans du Brexit autour de Nigel Farage étaient les commanditaires de l’entreprise, et c’est à eux qu’ils doivent leur triomphe. Le scandale a éclaté plus tard, mais selon Tögel, l’OTAN prépare son propre programme de manipulation numérique. À juste titre, le fondateur de ce service de l’OTAN, M. du Cluzel, a cité les « machines de surveillance de masse » de Cambridge Analytica comme un exemple de la manière dont une technologie peut « toucher le cerveau humain ».
Il y a des perspectives plus prometteuses encore, et le chemin a été tracé. Selon Tögel, nous nous dirigeons vers l’apogée d’une évolution qui a vu le jour il y a plus de 100 ans avec la naissance des relations publiques (PR) et de la propagande guerrière moderne. Le pionnier le plus important est peut-être Edward Bernays, le fondateur des relations publiques, qui a réalisé très tôt que « les idées sont des armes plus efficaces que les balles de fusil ». son travail intellectuel avisé juste, et il l’a fait en abondance. Bernays a joué un rôle central au sein de la Commission Creel, un cercle d’experts nommé par le président Woodrow Wilson pour encourager les Américains hostiles à la guerre à participer à la Première Guerre mondiale. Le projet a été un “succès” complet en réunissant, pour la première fois avec les connaissances les plus récentes de la psychologie de masse, de la psychanalyse et du comportementalisme dans une campagne concertée visant à aligner mentalement et émotionnellement tout un peuple. Plus de 100 000 soldats américains devaient le payer de leur vie, et les procédés de propagande perfectionnés ont par la suite envoyé des dizaines de millions de personnes supplémentaires à la mort.
« Manipuler le «troupeau plongé dans la confusion»
Tögel éclaire le triomphe de la propagande à partir d’une série d’événements historiques, décrit les instruments des manipulateurs et fournit des éclaircissements sur les protagonistes les plus brillants. Par exemple, le journaliste Walter Lippmann, qui avait déjà publié en 1922 « The Public Opinion » quelque chose qui ressemblait à un guide pour la conduite permanente des hommes par le pouvoir doux, a déclaré un jour : « La population doit être renvoyée à sa place (…) afin que chacun d’entre nous puisse vivre à l’abri des bourdonnements et des hurlements du troupeau confus. » Un siècle plus tard, le totalitarisme total, sous le signe d’un néolibéralisme ploutocratique et d’un système médiatique complètement manipulé, semble difficile à maintenir. Du Cluzel l’exprime ainsi: «La guerre cognitive pourrait être l’élément manquant pour passer de la victoire militaire sur le champ de bataille à la victoire politique durable. (Seule) la sphère humaine peut remporter la victoire définitive et complète.»
Selon Tögel, un champ de bataille central est la « manipulation culturelle » : il s’agit d’imposer un cadre d’interprétation de la réalité dans lequel les gens perçoivent leur monde, leurs gouvernements, leurs conflits et leurs guerres. Cela inclut, par exemple, le « travail éducatif » dans les écoles, les campagnes de diffamation contre les esprits critiques (« théorie du complot ») ou l’influence ciblée des réseaux sociaux au moyen de techniques d’influence de pointe. À cela s’ajoute la «manipulation numérique», qui exploite le fait que l’utilisation du smartphone et de l’internet nous permet de nous contrôler. Ces données seraient collectées, analysées et serviraient de point de départ pour des techniques d’alimentation douce personnalisées. Enfin, les technologies d’avenir, en particulier les nanotechnologies et les biotechnologies, les sciences de l’information et les sciences cognitives ou neurosciences (en abrégé NBIC), entreraient en jeu. Il s’agit, par exemple, de créer des super-soldats ou, précisément, d’introduire dans l’esprit humain des armes neurologiques ou biologiques.
La lumière dans les ténèbres
Tout cela peut sembler effrayant, mais certaines parties ont déjà été mises en œuvre ou sont sur la bonne voie. Ce qui est effrayant, c’est qu’en dépit de la monstruosité et de la perfidie de l’entreprise, il semble qu’il y ait une abondance de précurseurs, de profiteurs et d’associés qui, dans les services de planification et de recherche, travaillent avec zèle à extirper l’humanité de l’homme et à construire intellectuellement et intellectuellement un second Moyen Âge.
Comme écrit au début: Pour Tögel, la situation n’est pas sans issue. C’est ainsi que les documents de l’OTAN sur la question ont fourni eux-mêmes des indications sur la manière dont l’homme peut se défendre. Il est écrit, par exemple, que le plus grand allié des guerriers cognitifs est l’ignorance de la population. C’est pourquoi il faut prendre conscience du fait que la guerre a lieu tous les jours et que nous sommes nous-mêmes au centre de la guerre. « Si nous parvenons à nous connecter avec les autres et à briller ensemble comme lumière même dans les temps sombres, notre lumière nous permettra de neutraliser visiblement la propagande pour beaucoup d’autres. Cela donne de la force, du courage et aide aussi nos semblables à échapper à la guerre cognitive. » C’est presque trop beau pour être vrai.
Informations sur le livre: Jonas Tögel, Américain et chercheur en propagande à l’Institut de Psychologie de l’Université de Ratisbonne. «La guerre cognitive. Les techniques de manipulation les plus récentes comme armes de l’OTAN», Westend Verlag, Francfort (Main), 2023.
Bonjour merci pour votre excellent commentaire…Cdt
Les journalistes ne sont plus respectés car ils ne font plus leur métier.
Plutôt que de nous informer objectivement, ils nous font la leçon, font passer des messages et nous mettent en garde contre la montée du fascisme.
Quel média nous a donné les chiffres de la mortalité 2020, 21 et 22, qui sont sensiblement identiques, alors que nous aurions eu 160000 décès Covid ?
Quel média a enquêté pour essayer de savoir qui a saboté Nord Stream ?
Quel média a parcouru la France pour savoir si nous vivons réellement une canicule exceptionnelle ?
Quand on connait un peu un sujet et qu’on voit avec quelle rigueur il est traité par les journalistes, on se dit qu’il en est certainement de même avec tous les autres sujets et qu’il n’y a donc aucune raison de prendre cette profession au sérieux.
Quand on écoute les “experts” qui sévissent sur les chaines d’info, en attendant de trouver une place dans un EHPAD, on reste souvent sans voix quant au niveau de leur expertise. J’ai encore en mémoire l’intervention du spécialiste en aéronautique, mais pas seulement, incapable d’expliquer le phénomène du mur du son.
J’attends que la presse utilise ses compétences et ses moyens pour m’informer objectivement afin que je puisse me forger une opinion personnelle. Je n’attends pas qu’elle dise quoi penser ou pour qui je dois voter.
Que rajouter à l’article de Jean Bachelerie, sinon développer une thèse du 3° cycle en Anthropologie-sociologie-politique et histoire !! depuis le nuit des temps et dans toutes les civilisations: intrigues, manipulations,complots,etc..ont toujours existé ,la seule différence avec maintenant est de l’ordre de deux phénomènes précis: 1) l’échelle,2)les moyens ce à quoi on peut rajouter pour expliquer en partie ce qui se passe : le nombre !!il y a toujours trop ou pas assez de … toutes les explications sont possibles Anthropologiques,Historiques,Sociologiques,Politiques,Psychologiques,et tant d’autres!! il faut constater que cette espèce humaine est la seule qui nuise à toutes les autres y compris à elle-même! singulier non? trouver l’explication ne changera rien ! pour employer un terme de la philosophie Marxiste l’étude du ” matérialisme historique” ne nous apportera qu’une petite partie de l’explication, et les autres disciplines en feront autant, mais pas plus! alors reste la question “que faire”? hélas rien ne semble possible, il faudrait changer notre espèce!! donc il ne reste plus qu’à subir le rouleau compresseur de l’Histoire en essayant chacun au regard de son éducation, sa culture, ses croyances, d’être le moins nuisible possible et d’agir le moins mal !! ce qui ne veut pas dire grand chose et qui reste de l’ordre du subjectif, mais comme le reste !! ni plus ni moins! en toutes les matières il n’existe pas de preuves absolue et irréfutables, en science ce ne sont que des démonstrations momentanées en attendant la prochaine qui détruira la précédente, et pour les autres domaines,philo, socio, psycho,etc..ce ne sont que des convictions qui changent avec les personnes!
Un seul phénomène m’interroge : sommes nous une espèce complète ou en transition? en transition comme toutes sinon il n’y aurait pas d’évolution, mais il semble que nous nous soyons arrêté avant une phase importante, ! comment expliquer que la même espèce puisse : inventer, créer,adapter,transformer,etc..que ce soit en science, en art, en lettres, etc..et utiliser des camps de concentrations!? tuer ,torturer !! etc.. est dans la nature humaine pour parler simplement , mais envisager la mort de manière industrielle!!!??? n’est plus du tout du même ordre que la violence guerrière, voire même de cette horreur qu’est la torture. la notion de génocide n’est pas le propre des Nazis, les Américains ont envoyé dans les réserves !! des chevaux à la queue desquels étaient attachées des couvertures imbibées du virus de la variole!! ils ont en tout et pour tout exterminé 80millions de “Peaux Rouges”par la suite on connaît les diverses tentatives d’élimination de population par divers moyens virus,(la fameuse grippe Espagnole : virus du laboratoire Riley au Kentucky apporté par les soldats U S en 1914) et tant d’autres expériences sur la population civile noire et blanches, jusqu’en France en Provence!! donc l’idée de génocide est commune à diverses cultures! ce qui interroge sur la notion de vie, et d’être au sens le plus radical qui soit, philosophique, psychologique, etc..c’est pourquoi j’en déduis que nous sommes en transition d’évolution,mais pas dans la phase la plus heureuse!