Cet été, trois décisions structurantes ont été prises plus ou moins discrètement, qui auront un impact fondamental sur votre pouvoir d’achat dans les semaines, les mois, et probablement les années à venir. En apparence, elles n’ont aucun lien entre elles. Mais c’est la particularité de cet ordre mondial concurrentiel qui se met en place : mises bout à bout, ces décisions font sens ensemble et dessinent l’émergence d’un bloc occidental où le pouvoir d’achat des gens ordinaires risque d’être mis à rude épreuve. Le Courrier va s’appesantir dans les jours à venir sur ce sujet global. Nous vous livrons quelques clés de compréhension aujourd’hui.
Coup sur coup, des décisions essentielles sont intervenues ou devraient intervenir, prises en l’espace de quelques semaines, qui modifieront profondément le contexte de votre pouvoir d’achat. Entre politique monétaire restrictive, coordonnée au niveau occidental, stratégie bas carbone fondée sur la sobriété des ménages, et censure des réseaux sociaux pour éviter les dérapages incontrôlés, les Français devraient se trouver en position difficile.
Le coup de massue par la politique monétaire
Vendredi dernier, les banquiers centraux se sont retrouvés à Jackson Hole, dans le Wyoming, au symposium annuel de la FED. Deux personnalités y ont prononcé des discours importants : Christine Lagarde, dont personne n’a parlé, et Jerome Powell, le patron de la Réserve Fédérale, qui a donné le “la” en matière de politique monétaire en Occident. Powell a expliqué que l’inflation risquait de durer, et que la FED maintiendrait des taux directeurs élevés aussi longtemps qu’il le fallait, mais en faisant attention à ne pas provoquer de crise.
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Ne lâchez rien!
Programme de Macron:
“quoi qu’il en coûte” (pour lui et sa clique)
“la fin de l’abondance” (comprendre “pénurie”, pour nous)
Il est évident, depuis plusieurs années, que l’écologisme vise la pénurie pour provoquer la décroissance. In fine, décroissance de la population.
Quant au DSA, ne pas oublier la censure de l’appel à la révolte. C’est la seule chose qu’ils craignent: qu’on les haïsse, ils n’en ont cure…
Des taux élevés pour des ménages non endettés cela peut-être intéressant.
L’argent à taux 0 a été un très mauvais moment également même pire probablement.
De redonner une valeur aux temps n’est pas en soi un problème. Pour les autres sujets évoqués notamment sobriété des ménages on risque par contre d’avoir des soucis si rien ne change
La société de sur-consommation où nous sommes rendus est aliénante, dégradante, laide, toxique et insoutenable. A quel point de dégoût et d’horreur faudra-t-il en arriver pour que le peuple ou les classes moyennes renoncent au confort psychologique où les maintient l’idée que nos institutions sont incompatibles avec le totalitarisme ? Même la plandémie covid ne les a pas fait sortir de cet aveuglement volontaire alors qu’on avait là sous les yeux l’Etat et les entreprises enfonçant toutes les barrières morales, biologiques, politiques suceptibles d’entraver la course folle à la puissance destructrice. Face à la mise en péril de la liberté et de la vie même, la défense du “pouvoir d’achat” me semble une préoccupation bien dérisoire. C’est une remise en cause radicale de cette civilisation industrielle dont la logique profonde est dévorer complètement ce qui reste de nature et de notre humanité.
Surconsommation de quoi au juste ? Avoir à manger de la viande, un logement décent, de l’eau chaude, du chauffage l’hiver, une voiture seront des privilèges réservés à la caste qui s’est bien entendu exclue des restrictions qui seront imposées au gueux.
Remise en cause de la civilisation industrielle… par ceux-là même qui en ont, et qui continuent, à en provoquer les excès. Avec instrumentation (et financement…) des troupes écolos.
Quand on vous culpabilise et qu’on vous fait peur, c’est qu’on vous manipule.
L’industrialisation, capitaliste comme communiste, entraine intrinsèquement la concentration du pouvoir par l’oligarchie ou la nomenklatura, l’hubris et l’exploitation de la masse qui doit être dépossédée de toute autononie pour être obligée de travailler et consommée les produits industriels. Il n’y a pas d’aménagement possible de cette méga machine industrielle folle dont la logique est de tout marchandiser. Elle doit être remise en question en bloc.
La stratégie bas carbone n’est qu’une mutation de la méga machine pour survivre à l’épuisenent du pétrol, sous prétexte de co2 cause du changement climatique, en réinvestissant dans une nouvelle méga structure industrielle électrique, quite à broyer la masse qui a cru bêtement que sa petite auto et sa maison chauffée individuelles fût pour toujours un droit garantipar le progrès techno industriel.
Relisez “soleil vert” pour vous faire une illustration de la logique de la méga machine.
Le seul chemin digne de l’humanité est une société rurale, proche de la terre, où l’homme assure de ses mains l’essentiel de sa subsistance. Là est la vraie liberté : faire au lieu de faire faire par des machines ou des esclaves au loin en chine ou au Bangladesh.