Grâce au questionnaire Attal, les élèves vont pouvoir « s’auto-évalue[r] sur la question de savoir s’ils sont harcelés ou pas ». Sur le modèle de la casuistique #metoo, donc, qui permet à toute pétasse de « découvrir » qu’elle a été violée il y a dix ans par son mari de l’époque. Sauf que, cette fois-ci, les garçons ne seront pas épargnés par cette cure de dévirilisation en masse.
Observation statistique banale : la violence atteint plus facilement une gravité disproportionnée dans les conflits entre femmes (et homosexuels) qu’entre hommes. Explication évidente : dans la cour de récré, les garçons (comme, au demeurant, les petits mâles de la plupart des espèces de mammifères) mesurent leurs forces, apprennent à négocier et à socialiser la violence – chose dont les femmes, utilisatrices médiées de la violence (car jouissant généralement de protections masculines), restent généralement incapables.
Sous Attal, une Education Nationale officiellement convertie à l’angélisme d’Etat va donc s’attaquer de front à cette conséquence inéluctable de la bisexuation comme caractéristique d’une espèce (Sapiens Sapiens) dont le progressisme occidental ne peut plus tolérer l’existence polluante et homophobe.
Il s’agit, très officiellement, « d’éduquer à l’absence de violence et d’agressivité dans le rapport à l’autre ».
L’Etat s’adjuge le monopole du harcèlement
Observons le vocabulaire employé, qui en dit long : tandis que « violence » peut renvoyer à des actes contrevenant à une règle sociale – et, comme tels, punissables dans toute tradition juridique, dès les Romains et bien avant –, « agressivité » renvoie à un trait de caractère, que les traditions pré- et péri-occidentales ne diabolisent pas (le héros étant un homme agressif, mais qui canalise son agressivité au profit de la communauté). Pour les femmes blanches de la Macronie, c’est donc, dans la meilleure tradition catholique (augustinienne), non pas l’acte qu’il s’agit de juger, mais le sujet.
On va même plus loin : dans la religion laïque du prophète Attal, le sujet ne sera pas jugé a posteriori, mais rééduqué dès l’école. Juger après coup, c’est bien trop dangereux, comme nous le rappelle le JDD, en évoquant deux suicides d’adolescents signalés en 2023.
Deux suicides, sur une population de… ?
On reconnaît sans peine la jurisprudence covidiste : comme trois vieillards cancéreux sont morts (sans créer de surmortalité statistiquement observable), il faut donc criminaliser la vie de tous jusqu’à généralisation de l’immortalité.
Va-t-on arrêter ces cinglés avant que la France ne soit un champ de ruines, et pour longtemps puisqu’on sacrifie la jeunesse?
Je suis pris de vertige métaphysique à la lecture de votre article, l’agressivité des petits humains est physiologique, la collectivité, en premier la famille puis l’école sont là pour apprendre le vivre ensemble, apprendre le nomos. Lee et remède est simple il faut revenir à l’autorité des parents et des enseignants, revenir à la punition. Nous récoltons ce qu’a semé mai 68 qui a sapé l’autorité qui structure les sociétés.
Il y a très longtemps, France 2 avait fait un reportage sur une cour de récréation et l’avaient diffusé à deux mamans qui s’enorgueillaient d’avoir mis au monde une progéniture exceptionnelle. S’en suivit un grand moment de solitude.
“on est passé du wokisme au LGBT” (Philippe de Villiers)