Parmi les idées qui unissent tous les bavards de France, on trouve le cliché – amplement exploité par diverses démagogies politiciennes – de l’inquiétant recul et de la salutaire importance des savoirs fondamentaux. Un rapport de l’OCDE vient jouer les trouble-fête dans cette belle unanimité.
Les Français conservent en général un excellent « souvenir » de la IIIe République des hussards noirs, comme les populations post-soviétiques du génocidaire Staline, et pour la même raison : parce que, à long terme, la propagande la plus efficace est toujours celle des totalitarismes les plus féroces.
Ce qui crée, pour la com’ de nos politicards, un fonds de commerce idéal à des fins de diversion : si « tout va mal », c’est parce que l’école ne fonctionne plus comme à cette époque bénie (qui, en réalité, a été une phase d’appauvrissement/nivellement culturel de l’Hexagone) : parce que « les savoirs fondamentaux » ne sont plus transmis !
Cette mythologie sera ensuite déclinable en démagogie de gauche (« pas assez de moyens ! ») et en démagogie de droite (« trop d’Islam ! »).
L’ennui, c’est ce récent rapport de l’OCDE, qui fait apparaître que la France consacre à ces fameux savoirs plus d’heures que presque tous les pays du groupe, et d’ailleurs aussi plus de fonds à l’enseignement scolaire en général.
A quoi servent les savoirs fondamentaux dans une société de castes ?
Le fond de l’affaire, c’est que les pathologies sociales que cet enfumage des savoirs fondamentaux est appelé à occulter n’ont, à vrai dire, pas grand-chose à voir avec l’école, et beaucoup plus qu’on ne le pense avec la dynamique de rétrogradation dont notre pays est affecté.
Poubelle migratoire accueillant depuis belle lurette les immigrés dont l’Europe riche ne veut pas, la France ne peut pas s’attendre à ce que cet afflux de population contribue à relever la moyenne des performances scolaires. Or les études montrent bien qu’en France, plus qu’ailleurs, les moyennes sont trompeuses, en tant que synthèses artificielles dissimulant la divergence croissante de groupes s’élevant vers l’excellence, et d’autres groupes s’enfonçant dans le décrochage.
Quant à la partie des souchiens qu’affecte ce décrochage, dans leur cas aussi, il serait malhonnête de tenir l’école pour responsable exclusive de la culture de la subvention et de la rétrogradation industrielle qui, en obturant les corridors d’ascension sociale, ont fait de l’idéal méritocratique une lubie risible.
N’importe quoi. La France qui bavarde, tiens donc… Allez donc visiter une classe, au lieu de parler.
Si l’école consacre du temps aux savoirs fondamentaux, elle le fait mal: disparition de l’analyse grammaticale, de l’apprentissage systématique des conjugaisons et des règles d’orthographe, enseignement par les pairs, le prof étant relégué au rang d’animateur, emploi de plus en plus fréquent du numérique, mauvais apprentissage de la lecture et du graphisme, disparition de l’exigence, absence de repères chronologiques… j’en passe et des meilleurs. Plongez-vous donc dans les cahiers de vos enfants!
Bonjour,
En fait le rapport de l’OCDE ne remet pas en cause l’importance des savoirs fondamentaux, il s’étonne que la France qui leur consacre autant de temps (et d’argent) ait un niveau aussi bas.
« Selon ce rapport, 38 % des leçons en France sont dédiées à la compréhension de l’écrit, c’est-à-dire la lecture, l’expression écrite et la littérature, et 21 % aux mathématiques. La moyenne des pays de l’OCDE, quant à elle, est respectivement de 25 % et 16 %. Un décalage surprenant, compte tenu des difficultés toujours rencontrées par de nombreux élèves dans ces domaines. Un collégien sur trois entre en classe de 6ᵉ sans maîtriser pleinement les bases attendues, et la France reste en bas du classement de l’étude internationale Pirls. Selon ses derniers résultats, publiés en mai, 28 % des élèves français de CM1 ont un niveau de lecture bas ou très bas, contre 22 % dans l’Union européenne. »
Le problème se situe donc ailleurs …
A partir du moment où l’on a sabordé l’autorité (trop viril!), la discipline (l’auto-disciple a commencé dés après 1968), et les sanctions (en particulier celle du redoublement qui a, par ailleurs, généré tellement d’hétérogénéité dans les classe que l’enseignement devient impossible), que croyez-vous qu’il puisse advenir?
depuis la nationalisation de l’Ecole et le monopole de l’Educ nat, rien de surprenant.
Tant que l’on n’aura pas vendu à la découpe le monstre de la rue de Grenelle…
Mais les écoles hors contrant progressent…
ils essaient de détourner l’attention par tous les moyens ils ont dégotés sur fun radio une étude danoise sur les prénoms et les bas qi.
top 15 prénoms avec le qi le plus bas mdr pic.twitter.com/pcqjqSRZ7V
— Consulpazen (@ConsulPazen) September 12, 2023
Les QIs par prénom au Danemark. https://t.co/KuRcqwS9P5 pic.twitter.com/tXaGFy5kFs
— V D (@VD89069134) September 12, 2023
Objectif: la fabrique des crétins
https://putsch.media/20220810/actualites/societe/video-jean-paul-brighelli-sur-le-protocole-de-lisbonne-plus-les-gens-sont-incultes-plus-ils-feront-ce-quon-leur-dira/