Il suffit de lire quelques articles de Voice of America ou d’autres médias anglo-saxons pour prendre la mesure du dépit américain concernant l’influence croissante de la Russie en Afrique. Le dénigrement est de mise, mais la réalité apparaît de façon différente : réussite du Sommet des BRICS, révoltes contre l’Occident dans plusieurs États africains, et la croissance bien réelle des échanges économiques. Aujourd’hui, de nombreuses grandes entreprises russes opèrent dans les pays africains. Ainsi, selon le ministère du Développement économique russe (MED), le chiffre d’affaires du commerce extérieur de la Russie sur le continent s’élevait à environ 18 milliards de dollars en 2022. Environ 25 % des approvisionnements russes sur le marché africain étaient constitués de blé et de méteil (un mélange de blé et de seigle) et l’on a enregistré 22 % d’exportations supplémentaires concernant pétrole et produits pétroliers. En outre, entre 60 et 70 % des investissements russes sur le continent sont consacrés à l’exploration et à la production de pétrole, de gaz, d’uranium, de bauxite, de diamants, de minerai de fer et d’autres minéraux. Des données à prendre en considération et qu’il faut relier aux actions diplomatiques, mais aussi aux opérations militaires du groupe PMC Wagner au Mali, au Niger et au Burkina Faso, souvent face aux services secrets français.
Cet article initialement publié sur le site tsargrad.tv n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Il est devenu évident que la Russie prend au sérieux la direction africaine. En grande partie, parce qu’on lui a demandé de l’aide. En l’état de la situation, il est possible d’affirmer que, désormais, le piège pour l’Occident est en train de se refermer et que cela se transformera pour lui en désastre.
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Très bien les algériens reçoivent Surovikin, mais je me demande si les russes vont importer des algériens en Russie et là peut-être ils déchanteront.