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Quand l’INSEE relativise fortement la surmortalité du COVID

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
3 octobre 2021
dans Fil coronavirus
Temps de lecture : 4 minutes
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11
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Quelle surmortalité le COVID a-t-il provoquée ? Officiellement 100.000 morts et même plus. Toute la difficulté tient au fait que la statistique officielle peine à étayer ce chiffre et, au fil de l'eau, l'INSEE diffuse des éléments qui sèment le doute sur la gravité réelle de l'épidémie, notamment sur le nombre de morts qu'elle a causés dans la population. Voici une petite revue des derniers éléments fournis par la statistique officielle... qui remettent l'église au milieu du village en matière de catastrophe démographique.

Le graphique ci-dessus montre l’évolution du nombre de décès année après année en France depuis 1901. Il est riche d’enseignements, car il rappelle que, avant le conflit de 1940, la France déplorait plus de 650.000 morts chaque année. Avant la guerre de 1914, on en comptait même plus de 800.000 !

2020 : une surmortalité réelle

Avec 654.000 décès en comptabilisés en 2020, la France a retrouvé un chiffre historique, jamais atteint depuis… 1945. Dans l’après-guerre, le nombre de décès a toujours stagné autour de 550.000 personnes chaque année. De façon assez surprenante, la poussée du nombre de décès a commencé plusieurs années avant le COVID. Dès 2016, on compte 580.000 décès. En 2018, on atteint quasiment les 600.000 morts dans l’année. En 2020, on passe aux 655.000. 

Cette évolution significative n’est malheureusement pas rapportée par l’INSEE au nombre d’habitants. 650.000 morts en un an, c’est beaucoup, mais avec 65 millions d’habitants, cela compte quand même moins que 650.000 décès en 1945 pour 40 millions d’habitants. 

Cette évolution, malgré tout, correspond aux chiffres de 55.000 morts supplémentaires annoncés par l’INSEE au printemps. 

L’histoire retiendra que le COVID est survenu dans une phase mal analysée d’augmentations du nombre de décès et qu’il a causé une augmentation réelle de la mortalité, loin des théories complotistes selon lesquelles l’épidémie n’existerait pas.

Le COVID : une surmortalité limitée

On le voit, cet entêtant chiffre de 55.000 morts « exceptionnels » en 2020, soit deux fois moins que le chiffre très symbolique de 100.000 morts répété par Macron et les médias subventionnés, revient régulièrement dans l’examen des données publiques. Encore faut-il chercher à en comprendre la réalité concrète. 

Ce graphique montre l’évolution mensuelle du nombre de décès pour 1000 personnes depuis 1975. C’est un tableau important, car il relativise les chiffres annuels par une sorte d’observation des pics rapportés au nombre d’habitants.

La courbe générale est intéressante, parce qu’elle montre la lente décrue de la mortalité mensuelle jusqu’en 2005, puis une inflexion à la hausse à partir de la crise de 2008. Notons ici qu’entre 2005 et 2015 la France a régulièrement connu une mortalité inférieure à 8 morts pour 1.000 habitants chaque mois. Cette décrue est historique et ne s’est pas produite avant, ni après. On notera aussi que, depuis l’apparition du COVID, l’étiage mensuel sensiblement au même niveau que dans les années 90. Il est très inférieur à celui des années 70 et 80. 

Ce sont surtout les pics de mortalité mensuelle qui nous intéressent. Et, ô surprise, la situation de 2020 ne permet pas de tirer des constats aussi alarmistes que le gouvernement voudrait bien nous le faire croire. 

Deux fois seulement depuis le début de l’épidémie la France a dépassé le chiffre de 12 décès mensuels pour 1.000 habitants. Ce phénomène est arrivé dix fois depuis 1975. Mais, en avril 2020, avec 12,3 décès pour 1.000 habitants, nous sommes loin d’avoir connu la pire situation de mortalité depuis près de 50 ans. Ainsi, en janvier 1975, en février 1978 et en février 1986, les pics mensuels de mortalité ont été pires. En février 1976, le pic de mortalité a égalé celui d’avril 2020. 

Autant dire que si l’épidémie a produit une surmortalité, elle n’a pas produit de situation d’urgence justifiant les mesures d’exception que nous connaissons. Les épidémies de grippe des années 70 ont été plus graves.

Sur ce point, il est un fait que l’année 2020 a connu une fréquence plus importante de pics de mortalité que les autres années. Mais fréquence ne signifie pas gravité. Rappelons-le. 

Il est en outre acquis que, si le gouvernement utilisait le recours aux traitements précoces, la dangerosité du COVID diminuerait et la mortalité avec elle, très probablement. 

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Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Commentaires 11

  1. lucie says:
    il y a 1 an

    il me semble tout à fait normal qu’on observe une surmortalité annuelle depuis 2016, tout simplement à cause du vieillissement de la population. par ailleurs même s’il y avait des décès supplémentaires en 2020 en dehors de la mort naturelle des personnes très âgées de plus en plus nombreuses, il me semble que la cause serait bien plus à chercher dans les effets du confinement (manque de suivi des pathologies chroniques, manque d’accès aux soins, suicides…) que dans les effets du covid qui semble avoir simplement pris la place d’une mauvaise grippe comme celle de 2017 qui a été particulièrement forte.

    Répondre
  2. François SERVENIÈRE says:
    il y a 1 an

    Chiffres de Santé Public France, COVID-19 : point épidémiologique du 1er avril 2021 (pdf à télécharger page 43) : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/documents/bulletin-national/covid-19-point-epidemiologique-du-1er-avril-2021
    – décès sans comorbidité ou non renseigné toutes classes d’âge : 14 471
    – décès avec comorbidité toutes classes d’âge : 27 031

    Mêmes les chiffres du gouvernement français discréditent totalement le discours d’Euthanazie55 basé sur la peur et les gesticulations de ‘tit caporal artiste raté hypoclitoridien à sa môman…

    Répondre
  3. Casuffit says:
    il y a 1 an

    Votre analyse oublie un autre facteur, le vieillissement progressif de la population.

    Répondre
  4. Vermersch says:
    il y a 1 an

    Je trouve cet article un peu sommaire et les conclusions mal approfondies.
    les analyses de professionnels :L.Toubiana , Pierre Chaillot (décoder l’éco) plus creusées ,rigoureuses et revérifiables de cette surmortalité (arrivée massive des boomers à l’âge des décès ,malades covid arrivés trop tard à l’hôpital ,abandon de prise en charge des pathologies cardiaques et avc entre autres (ce qu’évoque aussi le dernier avis de la cour des comptes) resituent de façon beaucoup plus étayée cette mortalité dans la longue période et au niveau de celle de 2015 ,mais la conclusion est la même :rien à voir avec le discours spectaculaire et affolant qu’on nous a servi.

    Répondre
    • Jib says:
      il y a 1 an

      bien dit. rien à ajouter

      Répondre
  5. serge says:
    il y a 1 an

    1- Arrivée massive de boomers à un âge peu compatible avec la survie
    2- Soins de maladies graves et récurrentes décalés/reportés/mal appréciés
    3- Abstention de soins dans tous les établissements pour personnes âgées
    4 – Interdiction de visites, y compris à domicile, laissant les anciens désemparés
    5 – Médecine de ville retranchée derrière les ukases de Véran/macron donc amorphe
    hors classement : statistiques officielles bricolées afin de faire entrer toutes les causes dans le chas du covid, exclusivement.

    Répondre
  6. fboizard says:
    il y a 1 an

    Il y a de plus en plus de vieux. Et quand on est vieux, on meurt.

    Tout le reste est un délire collectif suicidaire.

    Répondre
  7. Déception positive says:
    il y a 1 an

    dans ma commune rurale de 180 habitants; covid 0 mort; confinement 2 morts (suicide) alors qu’il n’y avait pas eu de mort violente depuis 1944….cherchez l’erreur….

    Répondre
  8. Norton says:
    il y a 1 an

    La remontée des effets secondaires des médicaments vers les organismes de pharmacovigilance est biaisée :

    https://crowdbunker.com/v/BmuOfA3Xm9

    Répondre
  9. Patrick says:
    il y a 1 an

    Bonjour Monsieur,
    Je vous remercie de votre incroyable activité. Puis-je vous suggérer qu’il n’est nullement surprenant que « la poussée du nombre de décès ait commencé plusieurs années avant le COVID ». En effet comme d’autres infatigables travailleurs l’ont démontré, les personnes provenant du pic de naissance appelé baby boom arrivent à un âge critique où l’espérance de vie s’amenuise rapidement. Pendant quelques années la France constatera une hausse de la mortalité en regard du nombre de boomers en stock. Comme le souligne rapidement Serge dans un commentaire plus haut, les calculs de l’espérance de vie devraient donc prendre en compte le stock de boomers…

    Répondre
  10. Jiff says:
    il y a 1 an

    Ce que Panoraoultix, notre druide, a récemment rappelé, c’est qu’il existe également des année-moissons, durant lesquelles tous ceux qui ne sont pas morts les années précédentes finissent par calancher pour une cause ou une autre (comme ça n’est pas étudié…) et a fortiori, pour plusieurs causes conjuguées – donc, en sus de la variation saisonnière, ces années amènent à un écart-type plus élevé.
     
    Il y a également un truc zarb, car au tout début de décembre 2020, sèpukel (vrai) journaliste (d’investigation, si je me rappelle bien) interrogeait justement l’insee pour obtenir le nombre de morts sur-numéraires de l’année, ce à quoi on lui a répondu que si la courbe continuait sur la même pente, l’excès de décès serait de 17,500 pour toute l’année 2020, ce qui con-traste singulièrement avec la rhétorique catastrophiste des politocards…

    Répondre

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