Passé de la direction de l’Organisation Mondiale du Commerce à celle de la Coalition Antarctica, Pascal Lamy explique à L’Express ses « défis climatiques » avec la même assurance technocratique que lorsqu’il organisait le ballet planétaire des super-containers (un tantinet polluant, me chuchote-t-on). Mais quel est le secret de ce caméléon ?
L’événement historique de la seconde moitié du XXème siècle, c’est l’essor d’une oligarchie transnationale qui estime ne plus avoir besoin de la carapace évidées des Etats-nations pour maintenir sa domination sur des masses de mangeurs inutiles. Toute lecture de l’histoire contemporaine qui (par bêtise sincère ou calcul de com’) « fait abstraction » de cette réalité est idéologique.
Equipé de la boite à outil de telles idéologies (du néo-marxisme au néo-gaullisme), on trouvera forcément paradoxal (voire contradictoire !) qu’en mars 2020, les plus grands ténors du néolibéralisme soient presque tous devenus les coryphées de cette forme même pas si nouvelle de collectivisme que Klaus Schwab leur vend sous l’étiquette de Great Reset.
Rien de contradictoire, à vrai dire, ni même de paradoxal. Avant de liquider la classe moyenne blanche, il fallait, pendant les 40 ans qui ont suivi la rencontre Nixon-Mao-Kissinger, d’abord donner à cette classe l’occasion de se suicider.
Décarbonise-moi ces blancos, Pascal !
Et c’est exactement ce qu’elle a fait, la classe moyenne blanche, sous l’orchestration de Pascal Lamy & Cie : elle a suivi d’un œil placide l’émigration de ses capacités industrielles vers des pays (principalement asiatiques) où l’Etat-nation (et donc la démocratie) n’a culturellement aucun sens. C’est cette lente agonie sous traitement palliatif qu’on a affublé du surnom – induisant facilement en erreur – de néolibéralisme.
Maintenant que le boulot est fait, reste à expliquer aux derniers blancs jeunes pourquoi il faut absolument qu’ils acceptent diverses formes de stérilisation culturelle et/ou chimique, qu’ils s’habituent à consommer toujours moins, à vivre toujours moins. Tout en leur faisant aussi accepter l’idée (au demeurant absurde du point de vue des dogmes de la religion climatiste) que, pendant ce temps, les masses populaires du reste du monde (les coolies de l’Occident pigmenté) vont pouvoir continuer à se développer.
C’est le petit boulot de finition dont Davos charge aujourd’hui Lamy :
« On ne peut pas se permettre de continuer avec les discours déraisonnables visant à stopper toute exploitation – de gaz par exemple – dans les pays en voie de développement. »
Pascal Lennemi a été un acteur essentiel de la destruction de l’industrie occidentale en ouvrant l’OMC à la Chine, il a agit pour le compte de qui ? Pourquoi déteste t il son pays ?
La caste n’a en effet aucune intention de grelotter et de manquer de tout, pour faire simple. Elle veut assurer sa survie et pour cela, elle consommera tout (les terres, le gaz, le charbon, les minerais, le pétrole et les intrants transformés en biens rares et chers ) jusqu’au dernier gramme, puis elle utilisera ses dernières forces pour suivre E. Musk et aller « faire ch… les martiens » comme dirait Zazie!
Cela dit, ces gens sont puissants, historiquement, mais au fond plus arrogants que véritablement intelligents et capables. Cela assure leur domination. Un temps. S’ils doivent un jour leur survie à leurs ressources individuelles, à leurs qualités personnelles propres, à leur progéniture (?!) ils sont mal barrés (R. Sunak, V. Nuland, J. Sullivan, Matte, AL Baerbock, J. Biden, B. Gates, M. Zuckerberg, Macron, Th. Breton, P. Lamy, J. Borell, U. Von der Leyen, K. Schwab, etc. etc. etc., intelligents? Capables? Résilients? Et quid de leurs enfants, même augmentés, sur qui ils devront compter? )
Nous les moyens/deplorables/inutiles sommes cuits – esclaves ou liquidés. Ben, on les emm….!
Mark Rutte pas Matte, désolée !
Votre « Ben on les emm… » éclaire d’un optimisme « opposable » votre avant dernière phrase et la rend justement ironique. Oh, que oui ! On les emm… Et puis zut, je n’arrive pas à déprimer malgré le courrier des stratèges. Peut-être parce que socialement je suis encore plus éloigné que ses rédacteurs de ce qu’ils appellent « la caste ». Et que malgré des attachements à gauche, il y a bien longtemps que je ne crois plus « au Grand Soir » ou à une quelconque « Grande Théorie » clef en main. Mais des luttes de tous les jours, oui, pour des tas de bonnes raisons qui rendent vivant. Et puis je n’ai pas les soucis du savetier de La Fontaine : « Je vous veux mettre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin, Pour vous en servir au besoin. » Au courrier des stratèges on dirait bien, un peu, n’est-ce pas, qu’il leur faudrait réagir comme le pauvre savetier qui « S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus : Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus. » (fussent-ils des bitcoins!)
N’oublions pas que Pascal Lamy fut un technocrate Bruxellois, proche du PS, et de Jacques Delors dont il fut conseiller de Jacques Delors, ministre des fiances du gouvernement Mauroy, en 1985 directeur de Cabinet de Jacques Delors à la Commission Européenne, puis DG et PDG du Crédit Lyonnais ,qu’il privatise, puis commissaire au Commerce, 2005-2013, DG OMC, depuis 2013 Président du think tank Jacques Delors, Mebre de East west studies jusqu’en 1995, puis Rand Corp Europe 1996-198
Membre duPs depuis 1969, du Mouvement européen, puis Mouvement fédéraliste européenn, 2002-2005,
Bref Pascal Lamy est atlantiste, militant de la mondialisation anglo saxonne comme son Jacques delors, qui restera comme Monsieur Marché Unique , qui enterrera l’Europe social et l’Europe Puissance.
Bref Pascal Lamy est un mondialiste anglo saxon au service de l’hyperpuissance, qui régna sur un monde unipolaire de 1991à 2022!