Tiens ! le chômage repart à la hausse, ce qui contrecarre singulièrement le narratif du grand réformateur qui a vendu les problèmes du pays grâce à des mesures impopulaires mais efficaces. Donc, Macron se fâche et demande désormais aux patrons, et spécialement aux petits et aux moyens, de faire des efforts pour créer de l’emploi. Bien entendu, pas un mot sur les problèmes de recrutement, sur le coût du travail ni sur l’enfer bureaucratique que les patrons subissent au jour le jour. Et pas un mot sur le refus obstiné des bureaucrates de réduire les dépenses publiques. Les efforts, c’est pour les autres. Les dividendes, c’est pour les politiques.
Recevant les patrons pour lancer un énième dispositif destiné à aider les entreprises françaises à exporter (le genre de cautère sur la jambe de bois de la désindustrialisation française), Macron leur a remonté les bretelles. Face à la remontée du chômage annoncée hier par l’INSEE, Macron voudrait que les PME françaises créent de l’emploi pour inverser le courant et atteindre les 5% de chômage qu’il a imprudemment promis.
Bien entendu, de son côté, Macron ne prend aucun risque. Il ne taille surtout pas dans les pléthoriques dépenses sociales dont l’Agenda 2030 de l’ONU fait l’éloge, à l’unisson de l’Union Européenne, qui découragent tout le monde de travailler. Il ne réduit pas l’étouffant, l’étranglant coût du travail, qui lamine les salaires perçus, mais fait exploser les salaires versés. Il prend bien garde de ne pas demander aux bureaucrates de réduire leurs dépenses, ce qui permettrait pourtant de diminuer le coin fiscal qui pèse sur les entreprises.
Il dit seulement aux patrons qui font la croissance du pays :
« Réveillez-vous ! Je vous le dis en toute sincérité, réveillez-vous ! On est à 7 % de taux de chômage », « nous n’y sommes pas »
Emmanuel Macron
Macron, donc, ne fait pas son job de patron de l’administration, ni de gestionnaire des comptes publics. Il ne vaut surtout pas s’essuyer à l’impopularité de secouer les “bureaux” tout-puissants de l’administration, ni prendre le risque de mettre les Français devant leurs responsabilités en matière de travail.
Il préfère s’en prendre aux moins nombreux, les petits patrons, en leur demandant de façon rustaude de faire les efforts qu’il n’ose pas demander aux autres. C’est la règle de ce pays : plus vous travaillez, plus on vous en demande. Moins vous travaillez, moins on vous sollicite.
Si les patrons géraient leur entreprise comme Macron gère la France, ils ne seraient plus patrons !
Alors que ce pouvoir a sabordé notre industrie automobile au profit des bagnoles à piles chinoises, qu’il saborde notre agriculture au nom de la “nécessaire” transition climatique, il se permet de faire la leçon aux seuls créateurs de richesse. C’est un peu culotté pour qui a inventé le “quoi qu’il en coûte” en plein délire covidiste !
De plus, il est incapable de faire la moindre économie dans notre système social. Je pense notamment au scandaleux régime des intermittents du spectacle financé par les salariés du privé.
Il est douteux que les injonctions présidentielles aient une quelconque efficacité.
Le scandaleux régimes des intermittents du spectacle???
Chez les intermittents du spectacle, c’est une minorité qui se gave…
Entre autres, et juste par exemple, celle des acteurs ou animateurs connus, qui entre deux tournages grassement payés, touchent le chômage en fonction de leurs cachets à 6 zéros …
Les petites mains, les prolos du spectacle, eux, rament au régime maigre.
Vous devriez mieux vous informer avant de chanter avec la chorale médiatique, et/ou ne parler que de ce que vous connaissez réellement.
Vous-mêmes, vous dites que ce régime est fait pour une minorité. Pourquoi défendre un système que vous trouvez injuste ?
bonjour,
Les Intermittents du spectacle ne sont pas que des acteurs connus, parfois de grandes gueules aux cachets scandaleux, ceux qui ont oublié leurs débuts et méprisent totalement le petit peuple des tournages, petits acteurs, petits rôles et, surtout tout le reste des invisibles, sans qui absolument rien ne serait possible.
La plus grande majorité de ces salariés et très loin, sont des électriciens, des décorateurs, des techniciens divers, bref de petites mains toutes aussi indispensables que les acteurs principaux, les producteurs et autres improductifs souvent inutiles et couteux de la grande Kulture.
Ce petit personnel, corvéable à merci, lors de leur travail, peuvent faire des journées de 12 à 18 heures voir plus, en fonction des impératifs de tournage. (c’est très facilement vérifiable).
Refuser ces conditions, dans ce milieu, c’est l’assurance de ne plus travailler.
Et, avant de commencer à travailler dans ce secteur, il faut se faire “un nom” en acceptant de bosser gratuitement de très nombreuses fois pour éventuellement démontrer ses compétences ou son courage, avec parfois, pour seul avantage d’avoir son nom en tout petit dans la liste interminable du générique, que seuls les initiés lisent… (c’est vérifiable).
Pour terminer, je voudrais rappeler aux jaloux, aux envieux que chacun est libre de travailler là ou il veut, tout un chacun peut être enseignant, fonctionnaire, intermittent, chef d’entreprise ou de gare. Il suffit de vouloir et de choisir sa vie.
P.S. Je ne suis aucunement Intermitent. Je suis un ancien entrepreneur autodidacte en retraite, mais je connais bien ce milieu fascinant et réellement bien peu connu des Intermitents du spectacle.
Ce régime est tellement abhorrent que le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter .
Ce que ne comprennent pas beaucoup de gens (et surtout pas les bureaucrates qui se croient utiles) c’est que le ressort de l’économie, qui n’apparaît pas dans les tableaux excel ni dans les analyses des économistes de salon, c’est la motivation des entrepreneurs à entreprendre. Le but de l’Etat est donc de créer toutes les conditions d’un environnement juridique et fiscal propres à favoriser cette motivation. Cette compréhension étant d’ordre émotionnel, elle restera inaccessible aux analystes froids et aux idéologues à grandes phrases genre Allende et autres.