L’info de la semaine– Blackrock s’ingère dans la nomination du nouveau patron de la Banque Centrale d’Angleterre ! Jadis, un étudiant en économie apprenait qu’une banque centrale était « indépendante » (on vous en parle régulièrement dans Finance & Tic). Certes, c’était pur jargon, mais quand même : du temps de Pierre Bérégovoy, le patron de la Banque de France, Jacques Delarosière, était prêt à démissionner si la politique monétaire dictée par Matignon et Mitterrand contrevenait à ce que son mandat de banquier central lui dictait de faire ! Une autre époque…
En 2023, les choses ont bien changé : BlackRock, le géant mondial de la gestion d’actifs avec plus de 10 000 Mds $ d’actifs sous gestion (officiellement ; sous algorithmes, c’est près du double), intervient désormais dans… le processus de nomination du prochain chef de la Banque d’Angleterre, la BoE ! Cette implication d’une entreprise privée étrangère dans le choix du leader d’une institution clé de la souveraineté – monétaire en l’occurrence – d’un pays d’Europe soulève des préoccupations quant au contrôle réellement exercé par les multinationales sur les affaires nationales. On voudrait démontrer la dilution des nations dans le grand capitalisme monopoliste d’Etat qu’on ne saurait trouver meilleur exemple.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Ça ne serait pas plutôt changer l’or en plomb? !
@Cath64: La question doit être posée!
… Merci au Courrier pour cet article.
Il s’agit de transformer l’or en plomb pour le contribuable USophile
“Un con, ça ne se définit pas, il faut donner des exemples.”
Voltaire