Le patron de France Stratégie, Jean Pisani-Ferry, qui avait beaucoup collaboré au programme d’Emmanuel Macron, est devenu un ayatollah de l’écologie punitive. Aux Rencontres de Bercy, que nous avons évoquées hier parce qu’elles ont permis à Bill Gates de disposer d’une tribune, le Pisani en question a rappelé son mantra religieux, digne des barbus iraniens : pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, pierre angulaire de notre Salut devant l’Eternel, il faudra sacrifier le pouvoir d’achat et enrichir massivement les fabricants de pompes à chaleur et de voitures électriques sur le dos du contribuable.
Hier, j’évoquais l’intervention altruiste mais efficace de Bill Gates aux Rencontres de Bercy. Le même jour, et dans la même salle, un invité moins prestigieux mais néanmoins influent était présent dans la salle, micro à la main, pour exprimer sa vision de la transition énergétique que le Great Reset de Klaus Schwab préconisait à l’issue du COVID. Il s’agit de Jean Pisani-Ferry, directeur de France Stratégie, la lointaine héritière du Commissariat au Plan.
On sait que Pisani milite pour une écologie punitive qui nous saignerait à blanc pour sauver la planète.
Devant Bill Gates, l’impétrant a repris sa tirade janséniste : pour sauver la planète, il faudra souffrir, se priver, vivre dans la gêne.
« La transition va être compliquée car nous sommes très en retard, donc il va falloir réaliser beaucoup d’investissements », considère-t-il. Ainsi, explique-t-il, la hausse de l’investissement représente une baisse de la consommation qui entraine ainsi une perte des capacités de production.
Jean Pisani-Ferry et Carenews
On comprend donc que pour “investir”, c’est-à-dire subventionner des fabricants de pompes à chaleur et de voitures électriques, il va falloir grandement augmenter les impôts et se serrer la ceinture.
Vous n’aurez presque plus rien, et serez-vous plus heureux ?
où trouvera-t-il l’argent (à part la planche à billets) ?
Comment arrêter ces cinglés?…
Aller les chercher sera une première étape.