Hier, l’Assemblée Nationale a donc adopté une motion de rejet, par une courte majorité, qui constitue un puissant camouflet pour Gérald Darmanin, le ministère de l’Intérieur longtemps candidat au poste de Premier Ministre. Les informations qui percent sur les coulisses de cette opération ne manquent pas de surprendre. Visiblement, le gouvernement tout entier s’est laissé duper par ses opposants, bien décidés à claquer le beignet d’un ministre haï et délibérément maladroit dans ses expressions.
La majorité (relative) d’Emmanuel Macron a donc subi un lourd revers, hier, avec une motion de rejet préalable au texte de Gérald Darmanin sur l’immigration. Adoptée par 270 voix contre 265, cette motion conduit à repousser la totalité des amendements adoptés en commission des Lois et à renvoyer le texte au Sénat, ou en commission mixte paritaire.
Comment Darmanin, qui s’était fait fort, en début d’année, de trouver une majorité pour faire passer un texte sans 49-3, a-t-il pu se retrouver dans cette mauvaise posture ?
Selon les informations qui circulent dans la presse, le ministre de l’Intérieur se serait fait avoir comme un bleu. Quelques jours avant l’examen du texte dans l’hémicycle, Jordan Bardella aurait fait savoir au ministre que le Rassemblement National ne voterait pas la motion de rejet. Bien fol qui s’y fie !
Dans la journée de lundi, Gérald Darmanin a compris qu’il serait défait en rase campagne, lorsque le Rassemblement National a convoqué une réunion au grand complet juste avant la séance. Pour l’ambitieux ministre sans scrupule, le prix politique à payer pour cette bévue risque d’être très lourd.
quel théâtre. Et on ne va pas pleurer pour Dard-minus.
Oui, d’autant que c’est l’UE qui décidera de notre politique migratoire…
https://fr.euronews.com/my-europe/2023/10/12/la-reforme-de-lue-sur-limmigration-entre-dans-sa-derniere-ligne-droite-voici-ce-quil-faut-
Tout à fait d’accord avec vous, Dominique. Attendons-nous à de nombreuses gesticulations d’ici les élections européennes, chaque parti de pseudo-opposition essayant de faire croire qu’un frexit migratoire est possible !
Moussion : démissa ! Moussion : démissa ! Oh pardon : Moussa : démission !