Nous avons débuté l’aventure de ces « dossiers de la sécession » en juin 2022 avec un tour d’horizon des classes d’actifs à détenir en contexte stagflationniste, c’est-à-dire lorsque l’économie combine une inflation soutenue (c’est toujours le cas et les prévisions ne sont pas très optimistes, avec le baril de pétrole, notamment, en embuscade) et une absence de croissance (l’Allemagne est en récession, la France à zéro et les dernières prévisions du FMI pour les pays membres de la zone euro ne vont pas dans le sens d’un retour rapide de la croissance économique). Nos conseils d’il y a bientôt deux ans n’ont donc, hélas en quelque sorte, pas pris une ride.
Nous allons les compléter dans le présent dossier en nous livrant, grâce aux données historiques de la Banque de France, de l’INSEE mais aussi d’Euronext, à un exercice de zoom arrière pour tenter, d’abord, de comprendre quelle(s) classe(s) d’actifs remporte(nt) le match du (très) long terme en France, et ensuite d’identifier dans quelle séquence historique nous nous trouvons actuellement, pour en tirer bien sûr la « conduite à tenir » en tant qu’épargnants dans le contexte de stagflation bien spécifique dans lequel les Français se trouvent plongés…
Aussi, vous présenterons-nous dans ce 44ème dossier :
– Les quatre grandes séquences historiques pour les différentes classes d’actifs en France depuis 1803 ;
– Notre regard d’investisseurs sur le monde d’après 2020.